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- 398 p.
Cote : O2194-SC4


“ Je crois fermement qu’un jour se lèvera pour la suppression de toutes les geôles, pour l’affranchissement de tous les esclaves, mais je m’estimerais heureux si, dès maintenant, mon œuvre pouvait servir à l’abolition de quelques-uns des abus [...] que j’ai signalés. ” À la fin du XIXe siècle, l’État français, prenant prétexte des attentats anarchistes, décrète des “ lois scélérates ” qui vont permettre d’envoyer au bagne nombre de propagandistes libertaires. Auguste Liard-Courtois est de ceux-là. Son témoignage nous montre ce que sont les forçats et comment ils le deviennent. Il démontre quels profits la colonisation tirait de cette organisation sociale monstrueuse. Longtemps oublié, ce texte – jamais larmoyant, mais d’une précision terrible – nous remet en mémoire les campagnes d’Albert Londres en vue de la suppression du bagne. Il fait étrangement écho, par ailleurs, aux critiques récentes sur notre système pénitentiaire, et sur sa dégradation patente. Écho également à la tentation très contemporaine de criminaliser les actes contestataires. Paru pour la première fois en 1903, la réédition du livre de Liard-Courtois est une manière de livrer ici un document historique en même temps qu’une réflexion sur la manière dont la société punit ses réfractaires.

“ Je crois fermement qu’un jour se lèvera pour la suppression de toutes les geôles, pour l’affranchissement de tous les esclaves, mais je m’estimerais heureux si, dès maintenant, mon œuvre pouvait servir à l’abolition de quelques-uns des abus [...] que j’ai signalés. ” À la fin du XIXe siècle, l’État français, prenant prétexte des attentats anarchistes, décrète des “ lois scélérates ” qui vont permettre d’envoyer au bagne nombre de pro...

GUYANE ; BAGNE ; REGIME PENITENTIAIRE ; TEMOIGNAGE

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