UH
vol. 2004/1 - n° n°190 - p. 25-40
Cote : A4395-QI3
Situé à 24 kilomètres de l’île canadienne de Terre-Neuve, l’archipel français de Saint-Pierre et Miquelon comptait environ 6 300 habitants au recensement de 2001. Sa situation périphérique, à l’extrême est du continent nord américain, conduit à le considérer comme un espace insulaire marqué par la dépendance d’une part à la métropole et d’autre part à son voisin canadien. Dans ses relations avec celui-ci, deux axes sont envisagés, traités selon une double approche, diachronique et multiscalaire :
– La frontière maritime qui sépare la France et le Canada est l’objet de litiges qui mettent en évidence les difficultés d’adapter la course à la territorialisation de la mer par les États à des activités socio-économiques transfrontalières (pêche et exploitation d’hydrocarbures en l’occurrence) ;
– Toute frontière politique se caractérise par son ambivalence, caractérisée par un jeu d’ouvertures et de fermetures. Elle peut être considérée comme une zone d’échanges déterminés à la fois par la proximité spatiale et par les altérités politiques, institutionnelles, économiques, linguistiques, culturelles. Malgré sa petite taille et son faible poids démographique, Saint-Pierre et Miquelon présente à ce titre une grande diversité dans ses relations avec le Canada.
Situé à 24 kilomètres de l’île canadienne de Terre-Neuve, l’archipel français de Saint-Pierre et Miquelon comptait environ 6 300 habitants au recensement de 2001. Sa situation périphérique, à l’extrême est du continent nord américain, conduit à le considérer comme un espace insulaire marqué par la dépendance d’une part à la métropole et d’autre part à son voisin canadien. Dans ses relations avec celui-ci, deux axes sont envisagés, traités selon ...
CANADA ; SAINT PIERRE ET MIQUELON ; COOPERATION INTERREGIONALE ; FRONTIERE ; RELATIONS INTERNATIONALES ; PECHE ; DIFFEREND FRONTALIER ; HISTOIRE ; ZONE ECONOMIQUE EXCLUSIVE ; PLATEAU CONTINENTAL ; TERRE-NEUVE ; COOPERATION ; ASSISES DES OUTRE-MER
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