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Documents  Fougère Eric | enregistrements trouvés : 2

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- 127 p.
Cote : O4726-SC4

Sait-on qu’il y eut au bagne une catégorie de réclusion spécialement conçue pour les condamnés « coloniaux » de couleur en provenance des Antilles françaises et de la Réunion ? Se souvient-on qu’ils furent environ cinq mille à survivre ou mourir dans les camps les plus durs, employés aux travaux souvent les plus pénibles, avec les forçats, pour des fautes allant du délit de vagabondage au crime d’incendie ? La société créole est en train de se reconstruire, au lendemain de l’abolition de l’esclavage, et reçoit une main-d’œuvre engagée d’origine indienne en bonne place dans les convois qui partent annuellement des Saintes à destination de la Guyane en passant par la Martinique. De même qu’il existe un code pénal colonial, il existe une prison coloniale, et le pénitencier de l’îlet à Cabrit, constitué maison de force et de correction pendant les cinquante années de son existence, est la plaque tournante d’un circuit pénitentiaire hésitant, dans le dédale des législations coloniales, entre exploitation de la population pénale en Guadeloupe (où la colonie veut créer son bagne) et rejet de la même population de « transportés ».
Sait-on qu’il y eut au bagne une catégorie de réclusion spécialement conçue pour les condamnés « coloniaux » de couleur en provenance des Antilles françaises et de la Réunion ? Se souvient-on qu’ils furent environ cinq mille à survivre ou mourir dans les camps les plus durs, employés aux travaux souvent les plus pénibles, avec les forçats, pour des fautes allant du délit de vagabondage au crime d’incendie ? La société créole est en train de se ...

GUADELOUPE ; HISTOIRE ; POLITIQUE COLONIALE ; COLONIALISME ; PRISON ; BAGNE ; CONDAMNE ; LES SAINTES

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- 254 p.
Cote : O2293-SC4


- Dès le milieu du XIXe siècle, dans le double but d'assainir ces lieux coûteux et corrompus, d'aider à l'aménagement de colonies trop peu hospitalières et florissantes, et dans un contexte d'intolérance réveillé par une délinquance croissante, germe l'idée de déporter les bagnes vers les Lointaine Guyane, puis Nouvelle-Calédonie. Ainsi, entre 1852 et 1938, date de leur fermeture, plus de 100 000 condamnés, hommes et femmes, seront acheminés vers ces lieux maudits. Si certains, très rares, parvinrent à s'en échapper, tel le fameux "Papillon", nombre d'entre eux échouèrent ou périrent dans cette folle tentative. La plupart ne revinrent jamais, contraints à l'exil forcé une fois leur peine purgée. Décimés par la maladie, l’épuisement, les mauvais traitements, ou, plus brutalement dans la lunette de la " bascule à charlot " qui trancha bon nombre de fortes têtes, ils furent quelques dixaines de milliers d'autres à succomber dans les conditions les plus indignes, les plus inhumaines dont est capable l’homme envers l’homme. Dans cet ouvrage, l'auteur a voulu résumer sa recherche au sujet d'une lourde et sombre partie de notre histoire. Étayé par de nombreux témoignages, illustré par une abondante iconographie souvent inédite, la réalité d'un enfer est établie.
Don Salon du livre outre-mer 2006.

- Dès le milieu du XIXe siècle, dans le double but d'assainir ces lieux coûteux et corrompus, d'aider à l'aménagement de colonies trop peu hospitalières et florissantes, et dans un contexte d'intolérance réveillé par une délinquance croissante, germe l'idée de déporter les bagnes vers les Lointaine Guyane, puis Nouvelle-Calédonie. Ainsi, entre 1852 et 1938, date de leur fermeture, plus de 100 000 condamnés, hommes et femmes, seront acheminés ...

GUYANE ; NOUVELLE CALEDONIE ; BAGNE

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