- 148 p.
Cote : O2193-VP6
Nègre je suis, nègre je resterai sont des entretiens que le poète Aimé Césaire a accordés à Françoise Vergès en juillet 2004, à Fort-de-France, Martinique.
Il raconte son parcours de poète et d’homme politique, sa rencontre avec Léopold Sedar Senghor et Michel Leiris, sa prise de conscience de l’absence du « Nègre fondamental » durant ses études à l’École normale supérieure, la révélation de son identité noire. Ce parcours d’une prise de parole constitue l’étape décisive entre le silence et la génération des écrivains Raphaël Confiant et Patrick Chamoiseau.
Dans sa postface « Pour une lecture post-coloniale de Césaire », Françoise Vergès, professeur de sciences politiques à l’université de Londres et vice-présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage, retrace l’histoire des approches post-coloniales, de la pensée de la traite, de l’esclavage et de son abolition en France (« L’abolition devient dans le mythe national ce que la France aurait donné au monde des esclaves »), la généalogie des textes de Césaire sur le colonialisme.
Nègre je suis, nègre je resterai sont des entretiens que le poète Aimé Césaire a accordés à Françoise Vergès en juillet 2004, à Fort-de-France, Martinique.
Il raconte son parcours de poète et d’homme politique, sa rencontre avec Léopold Sedar Senghor et Michel Leiris, sa prise de conscience de l’absence du « Nègre fondamental » durant ses études à l’École normale supérieure, la révélation de son identité noire. Ce parcours d’une prise de parole ...
ENTRETIEN ; ESCLAVAGE ; COLONIALISME ; NEGRITUDE ; CESAIRE AIME
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