UH
vol. Volume 26 - n° n°1 - 17 p.
Cote : A8044-SC4
L’historiographie récente de l’Amérique du Nord a mis l’accent sur des rapports de forces atypiques entre colons européens et Amérindiens. Elle insiste sur des accords hybrides et syncrétiques manifestant un compromis entre deux cultures, un rapport de forces équilibré ou même défavorable au pouvoir colonial, qu’elle appelle middle-grounds. Pour la Guyane, cette notion décrit parfaitement les conventions conclues, entre 1860 et 1892, par la France avec les peuples marrons du Surinam constitués par des esclaves évadés des plantations néerlandaises. Fruits des besoins de main-d’œuvre et des rivalités entre puissances, ces accords montrent en effet un pouvoir colonial obligé d’oublier son complexe de supériorité, traitant ces peuples comme des puissances indépendantes autorisées à se constituer en véritables enclaves.
L’historiographie récente de l’Amérique du Nord a mis l’accent sur des rapports de forces atypiques entre colons européens et Amérindiens. Elle insiste sur des accords hybrides et syncrétiques manifestant un compromis entre deux cultures, un rapport de forces équilibré ou même défavorable au pouvoir colonial, qu’elle appelle middle-grounds. Pour la Guyane, cette notion décrit parfaitement les conventions conclues, entre 1860 et 1892, par la ...
GUYANE ; SURINAM ; HISTOIRE ; SIECLE XIX ; ESCLAVAGE ; CONVENTION ; BONI ; PEUPLE ET MINORITE ; NOIR MARRON ; MAIN D'OEUVRE ; AMERINDIEN
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