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Le café bonifieur guadeloupéen, produit autrefois notoire, est devenu marginal. Petits producteurs et institutions locales ont fait le choix stratégique de reconstruction d’un « Café Côte sous-le-Vent ». Les propositions organisationnelles et sociotechniques visent dans un premier temps l’option qualification territoriale. Une telle démarche de labellisation est contraignante et nécessite des actions collectives : définition du terroir, des caractéristiques du café, et aussi des dispositifs de coordination. L’engagement de la profession agricole dans cette option stratégique est une condition indispensable de succès : il passe par le renforcement de l’association des producteurs, très jeune. Les producteurs ont donc besoin d’un appui à l’organisation comme d’un appui technique, afin que la renaissance espérée du café voit le jour et soit durable.