Alain Di Crescenzo, président de CCI France lors de son passage en Martinique puis en Guadeloupe fin février a déclaré que les annonces récentes du ministre des Finances sur la nécessité de trouver immédiatement 10 Md€ d'économies ne devraient pas concerner les CCI.
Sur l'octroi de mer, sa position est claire : “Il faut réformer cet outil fiscal ! S'il était pertinent au moment de sa création, il ne l'est plus aujourd'hui. Comment accepter qu'il renchérisse de 40 %, voire de 50 %, le prix des produits de première nécessité ? C'est inacceptable. En outre, il n'est pas normal que dans l'assiette de calcul de cette taxe locale se retrouvent les coûts du transport, des assurances et de la TVA”, explique-t-il, tout en précisant que cet outil financier qui représente jusqu'à 50 % des recettes des collectivités locales ne doit pas être supprimé.
En ce qui concerne la défiscalisation, la situation paraît selon lui plus simple : “Il y a un consensus : le crédit d'impôt nécessite de la trésorerie pour investir, argent dont ne disposent pas toujours les chefs d'entreprise locaux. Il faut donc imaginer des solutions.
[-]
Alain Di Crescenzo, président de CCI France lors de son passage en Martinique puis en Guadeloupe fin février a déclaré que les annonces récentes du ministre des Finances sur la nécessité de trouver immédiatement 10 Md€ d'économies ne devraient pas concerner les CCI.
Sur l'octroi de mer, sa position est claire : “Il faut réformer cet outil fiscal ! S'il était pertinent au moment de sa création, il ne l'est plus aujourd'hui. Comment accepter qu'il ...
[+]