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Installé au Cyroi (la plate-forme de recherche et d'innovation biomédicale), l'unité mixte de recherche DéTROI (Diabète athérothrombose
Thérapies Océan Indien) se penche sur les complications du diabète. Cette unité de recherche travaille sur un médicament issu de la biodiversité réunionnaise. Les explications de son directeur, le docteur Olivier Meilhac.En complément :
- Commission européenne (20/02/2019) - Le CYROI réunionnais : un terreau fertile pour la recherche tropicale-Projets
- Hcéres (Avril 2019) - Rapport d'évaluation : DETROI - Diabète athérothrombose thérapies Réunion Océan Indien

Les plantes médicinales et l'herboristerie renvoient à des traditions de soins populaires, fondées sur des usages parfois millénaires. Ancrée dans la tradition, tournée vers l'avenir, la « filière plantes » - de la production agricole à la commercialisation des multiples produits dérivés des plantes (tisanes, phytothérapie, compléments alimentaires, huiles essentielles, cosmétiques, etc.) - s'inscrit aujourd'hui dans un marché dynamique. Elle est au carrefour de nombreux enjeux qui parlent à notre société contemporaine. Quelle réalité recouvre l'herboristerie et dans quel cadre réglementaire s'exerce-t-elle ? Comment soutenir, en amont, une production agricole française de qualité et écoresponsable, au service du développement durable des territoires de métropole et des outre-mer ? Comment valoriser des usages traditionnels des plantes tout en favorisant la recherche et l'innovation ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles la mission d'information s'est attachée à répondre.

En Outre-mer, la biodiversité est une ressource très importante, avec des espèces de nature très variée. Du 19 au 23 novembre 2018, la 10e édition du CIPAM&CO, colloque international organisé à Punaaia (Tahiti), permettra de faire le point sur les enjeux de ce patrimoine exceptionnel. Pour cette 10e édition, le CIPAM - Colloque International sur les Plantes Aromatiques et Médicinales - devient CIPAM&CO, car il inclut désormais les cosmétopées, c'est-à-dire les plantes utilisées pour le soin du corps.Ces quatre jours de colloque seront consacrées aux multiples perspectives de valorisation de cet « or vert » pour le développement et le dynamisme de ces territoires insulaires. En complément, site du Colloque : cliquer ici
- Articles :
- Tahiti-infos du 9 novembre 2018 :cliquer ici
- Tahiti-infos du 19 novembre 2018 : cliquer ici
- La Présidence de la Polynésie française du 19 novembre 2018 : cliquer ici

En septembre 2018, l’Académie tahitienne publiait Rā’au Tahiti, un ouvrage en langue tahitienne qui compile les différentes utilisations de la flore polynésienne. Cette initiative (soutenue financièrement par le gouvernement), qui recense les différentes utilisations de la flore locale, vient aussi rappeler le long chemin qui reste à parcourir avant que toutes nos ressources végétales aient été analysées et livrent tous leurs secrets. Un chemin ouvert
il y a cinquante ans et aujourd’hui en friche.

Le Parc national de La Réunion compte plus de 1 600 espèces végétales indigènes. Si certaines de ces espèces peuvent être toxiques, d'autres présentent des intérêts thérapeutiques certains et ont fait l'objet de recherches au sein du Laboratoire de Chimie des Substances Naturelles et des Sciences de l'Aliment de l'Université de La Réunion (LCSNSA). Des travaux qui ont permis d'inscrire 22 plantes endémiques de La Réunion à la Pharmacopée française, le "registre" médicinal de référence. Deux plantes en particulier font actuellement l'objet de recherches innovantes dans l'île et à l'international : l'ambaville et l'Osto Wood.