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Documents  Bencivengo Yann | enregistrements trouvés : 1

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- n° n°135 - 14 p.
Cote : A6357-SC4

De 1892 à 1919, environ 5 500 travailleurs japonais ont été recrutés par des compagnies minières en Nouvelle-Calédonie. Au premier rang d’entre-elles se trouve la société Le Nickel qui est à l’origine du premier recrutement de Japonais dans la colonie française. Ce mouvement migratoire présente des caractéristiques originales par rapport à l’ensemble des migrations de travail qui traversent alors le Pacifique. Le Japon entend bien que ses ressortissants soient traités et considérés comme des travailleurs libres à pied d’égalité avec les Européens. Les engagés japonais, réputés efficaces, font preuve d’une grande pugnacité dans la défense de leurs droits et de modernité dans leur comportement vis-à-vis de leurs employeurs. Ils n’hésitent pas à se lancer dans des grèves ou à rompre leur contrat afin de trouver une meilleure situation. L’âpreté des négociations menées pour obtenir ces travailleurs comme le comportement de ces derniers reflètent l’accession du Japon au rang de grande puissance de l’espace Asie-Pacifique. Cette émigration marque aussi le début de l’entrée de la Nouvelle-Calédonie dans l’espace économique régional.
De 1892 à 1919, environ 5 500 travailleurs japonais ont été recrutés par des compagnies minières en Nouvelle-Calédonie. Au premier rang d’entre-elles se trouve la société Le Nickel qui est à l’origine du premier recrutement de Japonais dans la colonie française. Ce mouvement migratoire présente des caractéristiques originales par rapport à l’ensemble des migrations de travail qui traversent alors le Pacifique. Le Japon entend bien que ses ...

NOUVELLE CALEDONIE ; MIGRATION ; SIECLE XIX ; SIECLE XX ; JAPON ; TRAVAIL ; MINE ; NICKEL ; HISTOIRE ; OUVRIER

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