UH
- n° n°2-3 - 23 p.
Cote : A6625-CA2
Dans les années 90, Oiapoque, ville brésilienne frontalière de la Guyane française, a connu une importante vague de migration de familles de pêcheurs venant du village de Taperebá, situé à l’embouchure du fleuve Cassiporé. En effet, la population de Taperebá a été contrainte d’abandonner les terres sur lesquelles elle habitait, suite à l'imposition d'un parc naturel : le Cabo Orange. Cette migration a conduit les Taperebenses à abandonner leur système économique basé sur l’autoproduction et le troc, et à s’adapter au mode de vie urbain, tant au niveau de l’habitat, des activités que des relations sociales. C’est ce processus que nous proposons de décrire et d’analyser dans cet article.
Dans les années 90, Oiapoque, ville brésilienne frontalière de la Guyane française, a connu une importante vague de migration de familles de pêcheurs venant du village de Taperebá, situé à l’embouchure du fleuve Cassiporé. En effet, la population de Taperebá a été contrainte d’abandonner les terres sur lesquelles elle habitait, suite à l'imposition d'un parc naturel : le Cabo Orange. Cette migration a conduit les Taperebenses à abandonner leur ...
BRESIL ; GUYANE ; AMAPA ; MARIN PECHEUR ; PARC NATUREL ; MIGRATION ; CONDITION DE VIE ; ETHNOLOGIE ; BIODIVERSITE
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