Rapport | 24/10/2024
Le nombre d'allocataires de minima sociaux augmente légèrement en 2023.
Après une forte hausse en 2020 (+4,4 %), sous l'effet de la crise sanitaire, le nombre d'allocataires de minima sociaux a diminué de 3,4 % en 2021, avant d'augmenter légèrement en 2022 (+0,4 %) et 2023 (+0,5 %), pour atteindre 4,36 millions fin 2023.
Si l'on détaille par allocation, les effectifs du revenu de solidarité active (RSA) diminuent en 2023 (-2,0 %) à un rythme similaire à celui de 2022 (-2,3 %), pour atteindre 1,85 million fin 2023. À l'inverse, le nombre de bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) connaît en 2023 sa plus forte croissance annuelle depuis douze ans (+4,5 %), pour atteindre 1,35 million fin 2023. La déconjugalisation de l'AAH au 1er octobre 2023 est responsable de cette hausse de la croissance, permettant l'entrée dans la prestation de personnes en couple qui auraient été, sans cette réforme, inéligibles du fait du niveau de revenu de leur conjoint. Ainsi, pour le régime général, la CNAF estime que 22 300 personnes en couple ont commencé à bénéficier de l'AAH en octobre 2023 grâce à cette réforme.
En incluant les conjoints et les enfants à charge, 6,9 millions de personnes sont couvertes par les minima sociaux fin 2022, soit une personne sur dix en France métropolitaine et trois sur dix dans les DROM (hors Mayotte).
En 2022, 30,6 milliards d'euros ont été versés au titre des minima sociaux (1,2 % du PIB), marquant une hausse nominale de 2,0 % par rapport à 2021 mais une baisse après neutralisation des effets de l'inflation (-3,1 % en euros constants).
Question minist.
M. Jiovanny William interroge M. le ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion sur la différence de traitement observée entre les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) en France métropolitaine et à la Martinique.
Ouvrage | Septembre 2020
Cette publication de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) établit un panorama des bénéficiaires des minima sociaux et des prestations sociales. Ce travail permet de dresser un portrait des bénéficiaires des allocations pour les personnes en situation de handicap ou pour les personnes âgées.
Rapport | Avril 2010
Les objectifs de ce document sont d'améliorer la connaissance des situations de précarité à La Réunion et de mettre à disposition un outil d'aide à la décision.
Article | Décembre 2015
Au 31 décembre 2013, 4,02 millions d'allocataires perçoivent l'un des neuf minima sociaux, soit une hausse de 4,8 % en un an. Cette hausse concerne davantage les hommes (+5,6 %) que les femmes (+4,0 %).
Article | Juin 2014
Fin 2012, 3,8 millions de personnes perçoivent l'un des neuf minima sociaux, un nombre en hausse de 4,4 % en un an (après environ +2,5 % en 2010 et 2011). C'est la plus forte progression, depuis près de vingt ans, après l'augmentation de 6,2 % en 2009.
Question minist. | 22 mai 2013
Question relative au sur le revenu supplémentaire temporaire d'activité, le RSTA, dont l'échéance est prévue le 31 mai 2013.
Rapport | Juillet 2012
Sont présentés dans ce document les résultats de l'enquête sur les bénéficiaires de prestations de l'aide sociale (aide sociale aux personnes âgées, aide sociale aux personnes handicapées, aide sociale à l'enfance, insertion) par départements au 31 décembre 2010, d'une part, sur la France métropolitaine et, d'autre part, dans les départements d'outre-mer.
Rapport | Avril 2012
Plus que jamais l'action sociale est au cœur de la mission des conseils généraux : crise économique, vieillissement de la population, dépendance, handicap sont autant de sujets majeurs qui marquent profondément la structure des comptes départementaux. Dans ce contexte, Dexia Crédit Local publie, en partenariat avec l'Assemblée des Départements de France et avec l'appui de SFL-Forum, une étude analysant l'évolution de 25 ans d'action sociale dans les finances des départements. Détaillant chacun des domaines d'intervention des conseils généraux en matière d'action sociale, cette étude a vocation à fournir des éclairages financiers sur des enjeux essentiels pour les collectivités locales.
Ouvrage | Décembre 2011
Article | 2011
L'insertion par l'économique, à travers notamment l'entreprise d'insertion, vise l'accès à l'emploi des publics éloignés du marché du travail. Cette forme de régulation de contrôle qui recherche l'adaptation des personnes au système est peu efficace en Martinique. En effet, la structure du tissu économique martiniquais pose problème. Intégrée à l'économie française, cette économie insulaire caribéenne connaît un mode de croissance qui amplifie les déséquilibres. Un changement de logique s'impose. Sollicitant la transaction sociale, base de cette nouvelle logique, l'entreprise d'insertion deviendrait, à certaines conditions, un outil de développement endogène qui agirait sur le tissu économique et sur les personnes.
Article | Décembre 2011
Départements français dans l'espace caribéen, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane sont souvent perçues comme des îlots de prospérité par la plupart de leurs voisins géographiques. Pourtant, le développement économique de ces territoires reste encore en deçà de la France métropolitaine. La faiblesse de l'appareil productif local conduit à des taux de chômage plus de deux fois supérieurs à ceux observés au niveau national sur la dernière décennie. Conséquence de ce sous-emploi, les minima sociaux constituent une composante importante des ressources des ménages ultramarins, notamment pour les plus modestes d'entre eux. Le revenu minium d'insertion demeure l'allocation la plus importante, tant par le nombre de bénéficiaires que les montants en jeu pour les conseils généraux. Pour autant, ce revenu minimum arrive difficilement à remplir sa fonction d'insertion dans un contexte antillo-guyanais caractérisé par un fort déficit d'emplois
Article | Décembre 2011
Article | Décembre 2011
Ouvrage | Juillet 2011
Après 20 années d'existence, le revenu minimum d'insertion (RMI) a été absorbé et remplacé par le revenu de solidarité active (RSA) généralisé le 1er juin 2009. Le présent rapport est fondé sur une enquête réalisée par 17 chambres régionales des comptes sur 24 départements, dont un en outre-mer (La Réunion), et par la Cour sur le Fonds de mobilisation départemental pour l'insertion (FMDI). Il s'attache à dresser un bilan du RMI, pour ce qui concerne l'insertion, afin d'apprécier la solidité des bases sur lesquelles le RSA s'y est substitué en application de la loi du 1er décembre 2008.
Article | Mai 2011
En 2008, 45 % des Réunionnais âgés de 65 ans ou plus sont allocataires du minimum vieillesse. Avec 633 euros par mois pour une personne seule, ces seniors vivent en dessous du seuil de pauvreté national. C'est parmi les plus de 75 ans, qui sont essentiellement des femmes, que le risque de pauvreté est le plus important. Les allocations du minimum vieillesse, qui viennent compléter les autres ressources, procurent en moyenne la moitié du montant des revenus des allocataires vivant seuls.
Article | Mai 2011
En 2008, plus de la moitié des personnes âgées de 65 ans et plus ont un niveau de vie mensuel compris entre 633 euros, montant du minimum vieillesse, et 1 000 euros. Les inégalités monétaires sont moins fortes chez les personnes âgées que dans l'ensemble de la population. Malgré les minima sociaux, 51 %, soit 32 100 personnes âgées ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté national, fixé à 911 euros. Lorsque le senior vit au sein du ménage avec une personne en emploi, les niveaux de vie s'élèvent sensiblement.
Article | Avril 2011
Discours | 9 janvier 2011
Rapport | Mars 2010