Ouvrage | Avril 2015
Man Hortense a perdu son fils Théodore, coupeur de canne émérite, à la bataille de la Marne, pendant la guerre de 14-18. Il faisait partie du «Bataillon créole» dans lequel des milliers de jeunes soldats s'enrôlèrent pour aller combattre dans la Somme, la Marne, à Verdun et sur le front d'Orient.
C'est du point de vue martiniquais que Raphaël Confiant a choisi de nous faire vivre cette guerre. Il y a donc Man Hortense ; mais aussi Lucianise, qui tente d'imaginer son frère jumeau Lucien à Verdun ; Euphrasie, la couturière, qui attend les lettres de son mari, Rémilien, prisonnier dans un camp allemand. Et, à leurs côtés, ceux qui sont revenus du front : rescapés, mutilés et gueules cassées créoles...
Éloge de la mémoire brisée et sans cesse recousue, Le Bataillon créole donne la parole à ces hommes et à ces femmes qui, à mille lieues des véritables enjeux de la Grande Guerre, y ont vu un moyen d'affirmer leur attachement indéfectible à ce qu'ils nommaient la «mère patrie».
Ouvrage | Juin 2015
Raphaël Confiant raconte ici le destin d'une femme-gangster exceptionnelle, Stéphanie St-Clair qui, dans le New York des années 1920-1940, devint la reine de la Loterie clandestine. Surnommée « Madame Queen » ou « Queenie » par le milieu, elle aura affronté avec succès à la fois la pègre noire et la mafia blanche du Syndicat du crime. Madame St-Clair a traversé avec panache toutes les époques, la Prohibition, les émeutes des ghettos noirs, la Première Guerre mondiale, la Grande Dépression de 1929, la Seconde Guerre mondiale et le début du Mouvements des Droits Civiques. S'enrichissant au point d'habiter Sugar Hill, la partie huppée de Harlem où résidaient les grands intellectuels noirs de la Black Renaissance et les inventeurs (tel Duke Ellington) d'une musique nouvelle, le jazz, elle est devenue une icône à Harlem, mais aussi dans nombre de ghettos noirs du Nord des États-Unis. Ce roman rend justice à celle qui fut un précurseur de l'affirmation féministe afro-américaine, sans jamais avoir obtenu la notoriété internationale d'une Joséphine Baker, sa contemporaine. En complément article d'outre-mer 1ere du 03/09/2015 : http://www.la1ere.fr/2015/09/03/le-formidable-roman-de-raphael-confiant-sur-la-martiniquaise-stephanie-st-clair-reine-de-la-pegre-de-harlem-sort-ce-jeudi-283879.html
Article | Automne 2005
Depuis deux décennies, le mouvement dit de la « Créolité » a réussi à s'imposer dans le débat franco-européen, américain, puis mondial, en particulier au plan de la littérature et de la musique. Raphaël Confiant explique ici les tenants et aboutissants historiques de cette réflexion nouvelle qui ne vise rien moins qu'à redéfinir la notion d'identité culturelle dans un monde marqué par les crispations nationalistes d'une part et la mondialisation, largement sous contrôle étasunien, de l'autre.
Ouvrage | Août 2010
Augustin Valbon est un écrivain raté. Il vit à Fort-de-France dans le quartier mal famé des Terres-Sainvilles. Autour de lui gravitent Lisette, danseuse vedette du « Tango-bar », le sorcier Grand Z'Ongles, le fier-à-bras Bec-en-or. Valbon fréquente aussi le quartier huppé de l'En-Ville où il côtoie une sorte de Bohème tropicale, poètes romantiques, symbolistes ou parnassiens qui cuvent leur rhum et leur ennui au premier étage de l'Hôtel « Impératrice »...
La jarre que découvre Augustin Valbon a une longue histoire… Aux Antilles, au temps de l'esclavage, les riches planteurs Békés craignant des révoltes nègres enterraient leur fortune (argenterie, bijoux, louis d'or) dans des jarres dans un lieu tenu secret. L'esclave qui avait creusé le trou était aussitôt exécuté et enterré à côté du trésor dont il devenait le gardien. On retrouvait parfois ces jarres des décennies plus tard. Dans les années 1950-60, le bruit courut dans les veillées mortuaires du Nord de la Martinique qu'une de ces jarres contenait des livres, parmi lesquels un mystérieux Traité des quatre-vingt dix pouvoir des morts. Le posséder garantissait la vie éternelle… Le fameux livre se trouve-t-il dans la jarre déterrée par Augustin ? Cette découverte est-elle bien réelle : s'agit-il d'un miracle ou d'une diablerie ?
Article | 30 octobre 2009
Ouvrage | 2007
Don Salon du livre de l'outre-mer 2007
Article | 2007
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Ouvrage | Mars 2007
Au centre de ce nouveau scandale, qui menace près d'un million de Martiniquais et de Guadeloupéens, le Chlordécone, un puissant pesticide, interdit depuis 1993 : utilisé abusivement pendant vingt ans dans les plantations de bananes des Antilles françaises au mépris de la loi, il est responsable, au-delà de la contamination des sols et des ressources en eau potable, d'un dramatique problème de santé publique.
Ouvrage | 2006
- Hommage offert à Jean Bernabé, scientifique de haut niveau, administrateur et éveilleur de conscience, par ses collègues de diverses universitès à travers le monde.
Don Salon du livre de l'outre-mer 2006
Ouvrage | Avril 2005
L'auteur retrace l'épopée des Indiens ayant fui leur pays au XVe siècle pour la terre promise des Antilles, à travers deux générations de Dorassamy, émigrés à la Martinique pour y couper la canne. A l'image d'Adhiyamân Virassamy enfui du Madurai dont les parents furent dévorés par des chacals au cours d'une famine, il entreprit la traversée depuis l'Inde jusqu'aux Antilles avec sa femme.
Ouvrage | Septembre 2001
Ouvrage | Septembre 1989
Ouvrage | 2000
Salon du livre de l'outre-mer 2000
Ouvrage | Septembre 1994
Ouvrage | Août 1994
Ouvrage | 1993
Ouvrage manquant
Ouvrage | Novembre 1993
Annexe 1 : Manifeste de la jeunesse de la Martinique
Annexe 2 : Premier communiqué de l'ARC (Alliance révolutionnaire caraibe) après la nuit bleue du 28 mai 1983
Annexe 3 : Lettre d'un homme de trente ans à Aimé Césaire, par Raphael Confiant, publiée dans l'hebdomadaire Antilla n° 19, du 1er juin 1982
Annexe 4 : Traduction en créole des premières pages du Cahier d'un retour au pays natal d'Aimé Césaire par Raphael Confiant
Annexe 5 : Texte paru en 1935 dans la revue l'Edudiant noir alors qu'Aimé Césaire est âgé de 22 ans
Annexe 6 : Discours prononcé par Aimé Césaire à la distribution des prix du Pensionnat colonial (juillet 1945)
Annexe 7 : Discours prononcé par M. Aimé Césaire, député-maire de la ville de Fort-de-France, le 5 juillet 1951, à l'occasion de l'inhumation du Résistant inconnu martiniquais
Ouvrage | Août 1991
Ouvrage | Août 1998