Article | Juin 2023
Entre 2014 et 2021, le développement économique de Saint-Martin est entravé par deux phénomènes majeurs : le passage de l'ouragan Irma fin 2017 et la crise sanitaire liée à la Covid-19 à partir de 2020. Après un recul significatif de 8,0 % en moyenne en 2017 et 2018, la croissance rebondit de 6,5 % en 2019. Le coup de frein économique entraîné par la crise sanitaire, avec une récession de 12,5 % en 2020, continue de creuser l'écart avec le niveau de 2016.
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Article | Novembre 2022
Six entreprises créées en 2014 sur dix sont encore actives cinq ans après leur naissance, soit un taux comparable à celui de la France métropolitaine. Le statut de l'entreprise et l'expérience du créateur sont des facteurs très importants pour la pérennité de l'entreprise. Celles qui se sont davantage développées que les autres, les entreprises « dynamiques », représentent une entreprise pérenne sur cinq. Bénéficier d'un appui à la création augmente les chances de faire prospérer son entreprise. La croissance des jeunes entreprises augmente avec les moyens financiers engagés à leur création, mais aussi avec ceux investis par la suite. Les secteurs des transports et des activités de services administratifs et de soutien sont les plus propices à leur essor. Le développement de ces entreprises dynamiques ont généré une croissance de l'emploi salarié de 34 %.
Article | Avril 2020
En 2017, la valeur ajoutée dégagée par les entreprises marchandes martiniquaises atteint 3,3 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires de 12,3 milliards d'euros. Le secteur du commerce contribue pour un quart à la richesse totale créée dans le département. L'investissement, largement porté par les activités immobilières et, plus récemment par l'énergie, est concentré sur quelques entreprises. Le taux de marge réalisé dans les activités de services administratifs et de soutien est plus élevé qu'au niveau national.
Dossier | Février 2021
Depuis les années 60, la Guadeloupe arrive en tête des DOM en termes de vitesse de rattrapage du PIB par habitant et du niveau de vie avec les niveaux nationaux. La crise économique mondiale initiée en 2007 et la crise sociale locale de 2009 sont incontestablement les évènements les plus marquants de la période 2000-2018 avec une chute brutale de la croissance guadeloupéenne à - 6,7 % en 2009. Suite à la crise, les ménages ont ralenti leurs dépenses de consommation au profit de l'investissement immobilier. Les entreprises sont directement impactées par la crise de 2009 et il faudra attendre 2014 pour retrouver une reprise de l'activité en termes d'emplois, de créations d'entreprises et d'investissement. De nouveaux enjeux de développement émergent tels que la silver économie ou le développement des énergies renouvelables.
Article | décembre 2018
Au deuxième trimestre 2018, en Martinique, la fréquentation de l'ensemble des hôtels (classés ou non classés), exprimée en nuitées, augmente de 7,4 % par rapport à la même période de 2017. Après l'ouragan Irma, le phénomène des sargasses semble ne pas avoir eu d'impact sur l'économie touristique.
Article | décembre 2018
Au deuxième trimestre 2018, en Guadeloupe, la fréquentation de l'ensemble des hôtels (classés ou non classés), exprimée en nuitées, est relativement stable (– 0,9 %) par rapport à la même période de 2017. Après l'ouragan Irma, le phénomène des sargasses semble avoir peu impacté l'économie touristique.
Article | Août 2018
Malgré une année 2014 marquée par l'apparition des premiers signes de reprise, l'économie martiniquaise affiche des signaux toujours contrastés en 2015. Dans ce contexte, les entreprises principalement marchandes martiniquaises ont créé près de 3,1 milliards d'euros de valeur ajoutée en 2015.
Article | Janvier 2018
En Guadeloupe, la fréquentation de l'ensemble des hôtels (classés ou non classés) augmente de 25 % au deuxième trimestre 2017 par rapport à la même période en 2016. Ce fort rebond fait plus que compenser le net repli enregistré un an plus tôt (− 12 %).
Article | Janvier 2018
Au deuxième trimestre 2017 en Martinique, la fréquentation de l'ensemble des hôtels (classés ou non classés) augmente de 17 % par rapport à la même période de 2016. Cette hausse compense en grande partie le net repli enregistré un an plus tôt (– 18 %).
Article | Décembre 2016
En 2012, le montant des richesses créées par les entreprises marchandes martiniquaises s'élève à 2,9 milliards d'euros, soit 42 % de la richesse produite dans le département (57 % en France métropolitaine). Le secteur du commerce réalise près d'un quart de la valeur ajoutée totale, dans un contexte économique difficile où la consommation des ménages est en repli.
Article | Janvier 2017
En 2012, le montant des richesses créées par les entreprises marchandes guyanaises s'élève à 1,1 milliard d'euros, soit 42 % de la richesse produite (57 % en France métropolitaine). Le secteur du commerce réalise plus d'un quart de la valeur ajoutée totale, dans un contexte économique peu favorable, notamment à cause d'un léger recul de la consommation des ménages.
Article | Août 2015
La Guadeloupe présente des atouts à préserver, mais aussi des fragilités à prendre en compte afin de maintenir ou de rechercher les équilibres pour chacun des volets qui constituent le développement durable : environnement, économie et société. Face à une consommation énergétique croissante dans notre département, le potentiel de développement des énergies renouvelables constitue un enjeu important. C'est également le cas pour l'agriculture, qui devra poursuivre sa mutation vers une agriculture durable et la valorisation des déchets ou l'on note des avancées mais qui dispose encore de marges de progrès importants.
Article | Août 2015
La Guadeloupe doit faire face à des objectifs ambitieux en matière de maîtrise de la demande énergétique, de réduction des gaz à effet de serre (GES) et de développement des énergies renouvelables en 2020. Le transport, secteur le plus consommateur d'énergie en Guadeloupe, est à l'origine d'une part importante des rejets de polluants et de gaz à effet de serre, principalement du dioxyde de carbone (CO2). En Guadeloupe, le transport est comme en
France métropolitaine, le poste de dépenses le plus important des ménages,
devant l'alimentation et le logement. En
2011, il représente 23 % du budget des
familles (hors santé et habillement) soit un
point de plus qu'en France métropolitaine.
Article | Mars 2015
En Guadeloupe, dans le secteur privé en 2012, les femmes ont un revenu salarial inférieur de 16 % à celui des hommes, mais l'inégalité salariale réelle est estimée à moins 1 %.
Article | Septembre 2014
La Guadeloupe présente un écart relativement marqué entre les ménages les moins et les mieux dotés en patrimoine. Comme partout ailleurs, la disparité des patrimoines, liée au phénomène d'accumulation, est supérieure à la disparité des revenus. En Guadeloupe, les inégalités de revenus sont plus importantes qu'en France métropolitaine. Une partie importante de l'écart s'explique par un taux de chômage deux fois plus élevé en Guadeloupe qu'en France métropolitaine.
Article | Juillet 2012
En septembre 2009, 67 % des entreprises créées au 1er semestre 2006 en Guadeloupe sont toujours actives. Le taux de survie des entreprises guadeloupéennes est comparable à celui de la France métropolitaine (66 %).
Article | Juillet 2012
En 2009, en Guyane, 3 600 salariés travaillent dans l'économie sociale et solidaire. Parmi eux, neuf sur dix relèvent du milieu associatif, fortement représenté dans les secteurs de la santé et de l'action sociale. Dans le secteur social associatif, les rémunérations sont les plus faibles. Les emplois de l'économie sociale sont davantage féminins et à temps partiel. L'économie sociale et solidaire se distingue aussi par une surreprésentation des professions intermédiaires : 38 % soit 15 points de plus que le niveau régional et sept points de plus que la moyenne nationale. Enfin, avec 49 % des salariés de l'économie sociale et solidaire, le poids du secteur de la santé et de l'action sociale est plus faible en Guyane : quatre points de moins qu'en France métropolitaine.
Article | Février 2012
En 2009, en Martinique, 10 900 salariés travaillent dans l'économie sociale et solidaire. Parmi eux, huit sur dix relèvent du milieu associatif, fortement représenté dans les secteurs de l'éducation et de l'action sociale. L'économie sociale et solidaire est un secteur très féminisé, près de 70 % des salariés sont des femmes.
Article | Novembre 2011
Ouvrage | Novembre 2010