Article | 13 avril 2010
La contamination environnementale par le mercure en Guyane résulte des activités d'orpaillage développées à la fin des XIXe et XXe siècles. Des études ont été réalisées entre 1994 et 2005 pour mesurer le taux d'imprégnation par le mercure de la population guyanaise et suivre son évolution au cours du temps dans les populations les plus exposées.
Rapport | Avril 2008
En Martinique, la mise en route en 2002 de l'usine d'incinération d'ordures ménagères (UIOM) de la Cacem sur le site de la Trompeuse à Fort-de-France a suscité des craintes d'une partie des riverains, mais aussi de la part de salariés travaillant dans la zone située sous le vent des fumées de cette usine. Une étude visant à étudier les risques sanitaires potentiels liés au fonctionnement de cette installation a été menée en 2005.
Rapport | 2007
La chlordécone est un insecticide organochloré qui a été largement utilisé aux Antilles dans les plantations de bananes,pendant une vingtaine d'années. Il a été interdit en 1993 mais, depuis 1999, des enquêtes ont successivement mis en évidence sa présence dans les sols et les sédiments, les produits végétaux, et les viandes et poissons. S'est alors posée la question de l'exposition de la population martiniquaise à travers l'alimentation et de la caractérisation de groupes de population à risque d'exposition à la chlordécone.
Une population à risque élevée d'exposition à la chlordécone via l'alimentation a pu être caractérisée. Cette population, compte tenu de ses modes d'approvisionnement, ne peut pas être protégée par des mesures réglementaires telles que des limites maximales. Sur la base de ces résultats, la Direction de la santé et du développement social de Martinique va donc élaborer un programme de santé spécifique en direction des populations concernées.
Article | 2007
Les risques sanitaires liés à la présence de mercure en Guyane sont dus à la consommation de poissons de fleuves et augmentent avec les années. C'est l'une des conclusions d'une vaste étude épidémiologique menée de 1994 à 2006 par l'Institut de veille sanitaire et la Cellule interrégionale d'épidémiologie d'intervention (Cire) Antilles Guyane, avec le concours de la Direction de la santé et du développement social de la Guyane et du conseil général. Les travaux ont été publiés dans le Bulletin d'alerte et de surveillance Antilles Guyane de juillet 2007.
Article consultable à l'adresse suivante : http://www.invs.sante.fr/publications/basag/Basag2007-7.pdf
Rapport
Publication en ligne : https://bit.ly/2SZGZkq
Article | 2005
Article consultable à l'adresse suivante : http://www.martinique.sante.gouv.fr/
Article | 2005
Article consultable à l'adresse suivante : http://www.martinique.sante.gouv.fr/
Article | 2005
Article consultable à l'adresse suivante : http://www.martinique.sante.gouv.fr/
Rapport | 2005
Les efforts importants de vaccination menés par la plupart des pays des Amériques ont permis d'aboutir au contrôle de la circulation du virus endémique de la rougeole. À ce jour, la Guyane reste le seul territoire d'Amérique du Sud “en dehors” du plan régional d'élimination de la rougeole promu par l'Organisation mondiale de la santé. En janvier 2003, suite à la survenue d'un cas suspect de rougeole à la frontière entre la Guyane et le Brésil, l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) a demandé aux autorités sanitaires de Guyane de documenter rapidement l'existence (ou non) d'une circulation du virus rougeoleux en Guyane et d'évaluer l'effort restant à fournir par les services de vaccination pour généraliser une couverture vaccinale contre la rougeole supérieure ou égale à 95 % sur l'ensemble du territoire. D'autre part, la survenue de deux épidémies de coqueluche successives en mars et décembre 2001 et le constat d'une couverture vaccinale très insuffisante par 4 doses de vaccin anti-coquelucheux sur tout le territoire ont amené à évaluer également les activités de vaccination contre la coqueluche.
Les résultats de cette enquête ont ainsi montré que la plupart des services de santé ne parviennent pas à maintenir une couverture vaccinale suffisante pour interrompre la circulation du virus rougeoleux. De même, la vaccination par 4 doses de coqueluche reste très insuffisante malgré les campagnes de vaccination menées en 2002. Ainsi, le risque de survenue d'épidémies, souvent mortelles pour les nourrissons, reste élevé en Guyane.
Rapport | 2004
La retenue d'eau du barrage de Sinnamary est un milieu anoxique et riche en matière organique donc propice à la méthylation du mercure. On observe une bioamplification du méthylmercure chez les poissons. La consommation de poissons par la population de Sinamary étant essentiellement basée sur la pêche locale, il s'est avéré nécessaire de réaliser une enquête afin d'en étudier l'impact sanitaire. Une enquête transversale a été réalisée en novembre 2001 avec comme objectif principal d'évaluer l'imprégnation mercurielle des personnes résidant en aval du barrage et de valider les estimations issues de l'enquête réalisée en 1994 par le RNSP. A cet égard, une mèche de cheveux a été prélevée afin de doser le mercure. Les résultats montrent que peu de personnes ont une concentration mercurielle supérieure à 10 µg/g de cheveux, valeur seuil recommandée par l'OMS. Ces dépassements concernent 5% de la population enquêtée, 6% des adultes, 2% des enfants et aucune femmes en âge de procréer. Les résultats objectivent une relation entre la concentration de mercure et la consommation de poissons. En particulier, la consommation de poissons de fleuve est très liée à une concentration de mercure élevée. L'analyse des facteurs de variation de l'imprégnation mercurielle montre en outre qu'un mode de vie traditionnel, basé sur une consommation des produits de la pêche et de la chasse en forêt est significativement associé à une concentration élevée de mercure dans le cheveu.