Multimédia | 5 octobre 2023
Dans Affaires sensibles, plongée dans l'enfer des bagnes de Guyane. Pendant près d'un siècle, la France a envoyé des milliers de criminels et délinquants dans sa colonie d'Amérique du Sud, de l'autre côté de l'Atlantique. Les derniers bagnards libérés ne l'ont été qu'en 1953, il y a 70 ans.
- Dans l'enfer des bagnes de Guyane - Ça m'intéresse, 17 août 2019
Article | 9 avril 2021
Histoire d'une commune de Guyane : Montsinéry-Tonnegrande .
Article | Février 2021
Au milieu du XIXe siècle, la montée en puissance du secteur industriel et la concentration urbaine modifient en profondeur la société française. Les laissé·es pour compte sont de plus en plus nombreux·ses dans les faubourgs, et les vols font la une des journaux. Pour se débarrasser de ce « trop-plein » et résoudre une question sociale de plus en plus pressante, l'État décide d'établir en terres australes une petite France à l'antipode de la métropole : la Nouvelle-Calédonie. Pour leur plus grand malheur, les Kanak voient leur île se transformer en une colonie pénitentiaire et résidentielle, sur laquelle le pouvoir colonial attribue des bouts de terres spoliées aux ex-bagnards et aux colons libres, dans l'espoir d'en faire des paysans laborieux. L'historienne Isabelle Merle, revient sur le rôle et l'évolution de ces rouages de l'entreprise coloniale.
Article | 2018
Bien qu'interdit au bagne de Guyane, beaucoup de forçats s'adonnent au jeu, qui fait oublier le temps d'une partie que l'on est aux durs et qui égaie un peu le morne quotidien de la case. Les jeux pratiqués au bagne sont divers : on joue selon les époques au piquet, à la manille, à la passe, à la belotte ou au loto. Le jeu est une entrée féconde pour celui qui souhaite observer et analyser la société des bagnards. Car à travers lui, c'est tout un pan de la vie intime, sociale et économique du bagne qui se dévoile et permet une investigation anthropologique saisissante des moeurs et des coutumes en usage au bagne de Guyane.
Article | 24 novembre 2017
Dans une tribune au « Monde », l'ancien garde des sceaux estime qu'entre 1940 et 1943, l'Etat ne pouvait ignorer la terrible condition des délinquants récidivistes déportés. En complément, article :
- outre-mer 1ère du 24 novembre 2017 : https://la1ere.francetvinfo.fr/robert-badinter-qualifie-bagne-guyane-1940-1943-crime-contre-humanite-535473.html
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Fiche | Mars 2017
A l'heure où la Guyane connaît une crise sociale d'ampleur, le pôle documentation a réalisé un dossier décliné en trois parties :
- des références bibliographiques ;
- des sources audio-vidéo issues de colloques et conférences universitaires ;
- une liste de liens utiles.
Ce dossier aborde aussi bien l'histoire que les populations, le logement, la santé, la sécurité, l'éducation, l'emploi, l'économie, l'environnement, l'espace etc. Ces thématiques sont plus que jamais d'actualité.
Article | 2002
Entre 1873 et 1894, l'administration pénitentiaire en Nouvelle-Calédonie a tenté de développer la culture et la transformation de la canne à sucre à Bourail et dans la vallée de la Dumbéa. Cette note relate l'histoire de cette tentative et de son échec.
Ouvrage | Novembre 2011
De Saint-Laurent jusqu'aux îles du Salut, le bagne de Guyane n'avait encore jamais fait l'objet d'un travail de photographies d'auteur. C'est désormais chose faite. Bagne est un projet d'ouvrage d'art ayant pour ambition de «donner la parole » à ces vestiges historiques. Patrick Chamoiseau et Jean-Luc de Laguarigue croisent leur plume litteraire et photographique dans cet ouvrage.
Dossier de presse : http://www.leblogdecom.fr/files/le-bagne-e%CC%81ditions-gang-dossier-de-presse-1.pdf
A lire aussi : http://gensdepays.blogspot.fr/2012/06/le-bagne-de-jean-luc-de-laguarigue.html
Article | Mars 2013
La question du délit et du crime politiques, distincts du droit commun, se caractérise par sa complexité, non pas tant au point de vue du régime spécial accordé dans l'exécution de la peine, qu'à celui, en amont, de la définition légale de l'infraction politique. Le cas des anarchistes à la fin du xixe siècle est particulièrement intéressant à ce propos : fondamentalement politiques, leurs actes ont été condamnés sous le régime du droit commun, durci par les lois dites « scélérates » qui firent de l'anarchisme une circonstance aggravante. Les écrits d'Alexandre Jacob, forçat anarchiste en Guyane, constituent un prisme éclairant : ils nous renseignent sur la spécificité du statut de transporté anarchiste, autant qu'ils donnent à lire l'évolution d'un engagement et d'une pensée politiques.
Article | 1 janvier 2007
Ouvrage | Août 2011
Après le traité de Paris de 1763 qui met fin à la Guerre de Sept Ans, Français et Britanniques se lancent à la découverte de l'une des dernières grandes aires géographiques encore très largement inconnues du globe, le Pacifique.
Sommaire consultable : http://www.decitre.fr/livres/Le-Pacifique-aux-XVIIIe-et-XIXe-siecles-une-confrontation-franco-britannique.aspx/9782811105365
Ouvrage | Mars 2011
Incarcérer de plus en plus de criminels et fournir de la main-d'oeuvre pour des colonies en plein développement: tels étaient les deux objectifs des autorités françaises en créant en 1854 les colonies pénitentiaires de Guyane et de Nouvelle-Calédonie.
Mais cela n'était-il pas contradictoire ? La finalité première de ces colonies pénitentiaires était-elle de punir ou de coloniser ?
L'ouvrage de Stephen Toth examine cette institution, qui a existé pendant un siècle et a emprisonné plus de 100.000 hommes. À travers une analyse minutieuse des dossiers criminels, des archives administratives, et des biographies de prisonniers, il reconstitue la vie dans les colonies pénitentiaires et observe comment, à l'époque, la criminologie, la médecine tropicale et la presse à sensation en rendaient compte.
Ouvrage | Janvier 2010
Ouvrage | 1893
Ouvrage consultable et téléchargeable sur le site internet Gallica (Bibliothèque numérique de la Bibliothèque Nationale de France).
Ouvrage | 2e semestre 2006
1868, sombre époque pour la colonie de l'île de La Réunion qui traverse une crise sucrière sans précédent. Michel Saint-Ange, petit créole de douze ans, pris dans la tourmente des émeutes meurtrières de Saint-Denis est condamné à rejoindre le bagne pour enfants de l'Ilet à Guillaume. Débute alors une vie de privations et de souffrances quotidiennes ponctuée de rares instants de répit et d'humanité, d'où le petit Michel, «graine de bagnard», sortira transfiguré.
Ouvrage | 1993
Article | 1999
Rapport | 1992
Thèse de doctorat en sciences sociales
Ouvrage | Août 2010
La Guyane, qui est le plus vaste département français, possède l'unique forêt tropicale de l'espace européen. En raison de ses particularités historiques, sociales et de sa position géographique, une problématique récurrente se pose : l'aménagement et la valorisation du territoire.
L'Administration, relai du Gouvernement français, prône une préservation totale de ce dernier espace forestier, resté intact grâce à de multiples mesures de protection. Les Guyanais, quant à eux, revendiquent le désenclavement de leur département, l'exploitation des ressources naturelles (tel que le pétrole) ainsi que la réglementation de l'extraction d'or afin d'accéder à un certain niveau de développement économique.
Aujourd'hui, un compromis s'impose pour l'aménagement et la valorisation de la Guyane dans la logique du développement durable : la bipolarisation du département. L'intérieur des terres serait donc envisagé comme espace de biodiversité et source de recettes tandis que les activités socio-économiques seront dynamisées sur le littoral urbanisé.
L'histoire politique et sociale de la Guyane, ses ressources naturelles insoupçonnées, sa faune, ses populations et leurs cultures sont autant de thèmes que l'auteur aborde dans cet ouvrage très bien documenté afin de démontrer l'urgente nécessité d'une nouvelle vision du développement guyanais.
Ouvrage | Mai 2010
Juillet 1836 : La dernière chaîne de bagnards quitte Paris à destination de Brest.
Les plus vils criminels sont de cet interminable voyage à pied, tel François Martin, complice de Lacenaire, ou Jean-Baptiste Delacollonge, ce curé de village qui a étranglé sa maîtresse et dépecé son cadavre. Dans leurs rangs se mêlent aussi des coquins de moindre envergure et quelques pauvres hères jetés là par des juges implacables. Enchaînés les uns aux autres comme des bêtes fauves, ces misérables forment un long cortège de damnés que Dante eut pu décrire.
Isidore, un enfant de quatre ans, les regarde passer dans la campagne normande et prend peur quand l'un d'eux, un géant roux, lui montre le poing et rugit: "Gare à toi, petit sacripant! Dis bien tes patenôtres, soir et matin, si tu ne veux pas nous suivre en Enfer!" A l'âge d'homme, Isidore connaîtra l'horreur de la Guyane, prisonnier d'une terre sauvage peuplée de créatures féroces et mystérieuses. "Bienvenue sur l'île du Diable ! " ricane un lépreux d'une voix lugubre, dévoilant du bout de sa torche de résine enflammée les faces exsangues, horribles à voir, de ses compagnons de malheur qui se meuvent dans les ténèbres comme autant de non-morts.
Dans ce roman qui puise ses sources dans l'histoire d'un de ses ancêtres natif du Perche, condamné aux travaux forcés à perpétuité, Stéphane Vielle retrace l'hallucinante odyssée, de Toulon à Cayenne, d'un forçat indomptable. S'inspirant de faits réels, elle décrit les supplices du corps et la torture de l'âme de ce révolté, voué aux rigueurs pénitentiaires du Second Empire.