Article | 2021
Cet article présente un exemple de coopération en santé entre la France et le Brésil autour du programme Oyapock Coopération Santé dont un des objectifs est l'amélioration du suivi des patients vivant avec le VIH (PvVIH) dans le bassin de vie transfrontalier de l'Oyapock.
Article | 2019
Largement défavorisé sur le plan de l'éducation, le territoire guyanais connait également des inégalités internes. Les sites dits isolés représentent en ce sens un cas emblématique. La présente recherche se focalise sur le cas des enseignants débutants affectés dans ces zones. En complément :
- Outre-mer la 1ère (31/08/2018) - Le difficile recrutement des enseignants dans les communes enclavées de Guyane
- Reportage Apagui, l'enseignement de l'extrême, Guyane 1ère, septembre 2017
Article | 8 avril 2019
Cela est paru le 1er mars au journal officiel du Brésil : le Pont de l'Oyapock ouvert de 7 à 19 h, sans interruption, du lundi au dimanche à l'importation et à l'exportation. Mais dans les faits, ces mesures ne sont toujours pas appliquées car il reste des obstacles réglementaires à lever.
Article | 2013
La Guyane française, entre Surinam et Brésil, reçoit des flux démographiques, économiques, culturels qui traversent les frontières héritées de l'histoire coloniale. Quelques groupes amérindiens s'inscrivent d'une manière particulière dans ce dispositif, pratiquant de longue date et jusqu'à aujourd'hui des déplacements de part et d'autre de la frontière politique. L'exemple des Karipuna établis dans le Brésil frontalier et venant travailler en Guyane illustre la place singulière occupée par ces groupes, mais aussi les effets de l'imposition d'une frontière qui était restée jusqu'alors virtuelle. Ces populations sont alors passées du statut d'Indiens véritablement « trans-frontaliers », bénéficiant de privilèges d'accès au territoire français, à celui de « migrants brésiliens », auxquels l'État applique des règles renforcées de limitation des mobilités, et ils endossent malgré eux le stéréotype dépréciatif aujourd'hui appliqué aux autres migrants brésiliens en Guyane.
Article | 31 juillet 2017
L'inauguration au mois de mars 2017 de l'ouvrage d'art achevé il y a 6 ans ouvre de nouvelles perspectives pour la petite cité guyanaise. Mais ce pont qui a coûté 50 millions d'euros est loin de régler les nombreux problèmes que connaît le département de La Guyane.
Fiche | Mars 2017
A l'heure où la Guyane connaît une crise sociale d'ampleur, le pôle documentation a réalisé un dossier décliné en trois parties :
- des références bibliographiques ;
- des sources audio-vidéo issues de colloques et conférences universitaires ;
- une liste de liens utiles.
Ce dossier aborde aussi bien l'histoire que les populations, le logement, la santé, la sécurité, l'éducation, l'emploi, l'économie, l'environnement, l'espace etc. Ces thématiques sont plus que jamais d'actualité.
Doc. parlementaire | 27 avril 2016
Le Sénat est saisi de deux projets de loi : le projet de loi n° 153 (2015-2016) autorisant l'approbation de l'accord entre la France et le Brésil concernant les transports routiers internationaux de voyageurs et de marchandises et le projet de loi n° 298 (2015-2016) autorisant l'approbation de l'accord en vue de l'établissement d'un régime spécial transfrontalier concernant des produits de subsistance. Ces deux accords visent à accompagner l'ouverture du pont sur le fleuve Oyapock, qui marque la frontière entre la Guyane et le Brésil et à rapprocher les communes frontalières de Saint-Georges de l'Oyapock et d'Oiapoque. L'approbation de ces deux accords est attendue pour permettre l'ouverture du pont, pour l'heure fermé à la circulation. En complément, a visionner le documentaire intitulé : "Le Far West de l'Europe : Remous sur le fleuve Oyapock" réalisé par Arte : http://outremers360.com/politique/cooperation-regionale-guyane-le-senat-valide-deux-accords-sur-le-pont-de-loyapock/
Article | Avril 2016
Article | Janvier-mars 2014
Un nouvel ouvrage de l'historien brésilien Carlo Romani vient d'apporter une contribution importante à la construction géo-historique de la frontière entre le Brésil et la Guyane française, ainsi qu'à l'étude de ses enjeux politiques et de son impact sur la société locale. Nous analysons ce travail à la lumière du rôle joué par les géographes français, notamment Henri Coudreau, Élisée Reclus et Paul Vidal de la Blache, qui sont intervenus avec des positions très hétérogènes dans la controverse frontalière de 1897-1900. Nous soulignons finalement l'actualité de ces débats pour les enjeux présents de l'intégration régionale des territoires concernés.
Doc. parlementaire | 13 janvier 2016
Article | 11 juin 2010
Texte officiel | 12 février 2014
L'Autorité environnementale s'est prononcée sur le projet d'aménagement de cinq sauts sur le fleuve Oyapock et la rivière Camopi. L'objectif est d'améliorer les conditions de franchissement de ces obstacles naturels. La direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Deal) de la Guyane prévoit l'aménagement de deux sauts à proximité de Camopi, deux autres près du village de Trois-Sauts et un dernier à environ 10 kilomètres en amont de Saint-Georges. Les travaux envisagés se localisent dans le lit du fleuve (déroctage par pelle mécanique, par explosif ou par procédé pyrotechnique) ou sur ses rives guyanaise et brésilienne afin de permettre la construction de cheminements sécurisés permettant de transporter des biens d'une partie à l'autre d'un saut. Les principaux enjeux environnementaux du projet concernent ses impacts sur les populations riveraines du fleuve, en Guyane et au Brésil, et l'atteinte à des milieux naturels d'une grande richesse écologique. Le projet pourrait favoriser certaines pratiques d'orpaillage, légal et illégal.
L'Autorité recommande que le dossier précise le calendrier des discussions avec le Brésil et tienne compte du processus de décision pour les deux sauts (Kachiri et Pakoussili Itou) qui en dépendent. « L'étude d'impact est globalement d'une qualité satisfaisante » , estime l'Autorité. Néanmoins, elle manque de plusieurs données quantifiées comme celles du trafic et des accidents pour bien appréhender les enjeux du projet.
Article | Juin 2014
Vaste territoire de plus de 25 000 km2, la Communauté de Communes de l'Est Guyanais (CCEG) couvre un tiers de la Guyane mais seulement 3 % de la population guyanaise y vit. Elle est ainsi le territoire le moins peuplé des quatre communautés de communes. Le littoral du territoire est, contrairement aux autres territoires de la Guyane, une zone non habitable mais dispose d'une des plus belles réserves naturelles de Guyane (Marée de Kaw). Le centre de la communauté est traversé par l'unique nationale RN2 reliant Cayenne à Saint-Georges de l'Oyapock en passant par Régina.
Article | Novembre 2012
Fiche | Eté 2012
Au sommaire : ouverture d'une série consacrée aux énergies renouvelables avec la géothermie... un point sur les acteurs et les actions conduites dans la lutte contre l'illettrisme... une mission conduite en forêt guyanaise... le rôle et les missions des instituts d'émission des DOM et de l'outre-mer et le Département de la Dépense de l'Etat...
Article | 7 septembre 2012
France 24 présente sur son site le Webdocumentaire du journaliste réalisateur Nicolas Ransom. Une longue histoire de pont qui n'en finit plus, où les problèmes s'accumulent sans que l'horizon ne s'ouvre.
Article | 26 avril 2012
Émergeant de la forêt amazonienne son profil altier surprend : un pont relie désormais la France et le Brésil, mais la présence d'un tel ouvrage d'art à cet endroit questionne.
Une frontière de 730 kilomètres, essentiellement fluvio-forestière, met en contact la Guyane française et l'Amapá brésilienne, deux régions de confins aux densités de population très faibles, respectivement 1,88 et 4,9 hab/km². Le long de l'Oyapock, le peuplement clairsemé s'étire en petites communautés égrainées de part et d'autre du fleuve. Saint-Georges-de-l'Oyapock (France) et Oiapoque (Brésil) sont les deux plus importantes communes du bas Oyapock avec respectivement 4 218 et 19 941 habitants
Rapport | 26 avril 2012
Le Brésil et la France partagent une frontière commune sur plus de 700 kilomètres, via la Guyane, région monodépartementale d'Outre-Mer française, et l'Amapá, Etat de la République fédérative du Brésil. Réalité socio-spatiale en marges à toutes les échelles malgré le différentiel socio-économique fort qu'elle marque, la frontière franco-brésilienne est devenue, depuis les années 1990, une interface politique, support de la relance des relations internationales franco-brésiliennes et des relations entre Guyane et Amapá. La thèse pose la question de cet écart en se concentrant sur la partie estuarienne de la frontière fluviale de l'Oyapock, autour des bourgs riverains de Saint-Georges (Guyane française) et d'Oiapoque (Brésil), entre lesquels un pont binational d'envergure est en construction, malgré leur rattachement routier à la marge aux polarités régionales de Cayenne et de Macapá.
Article | 5 mars 2011
Jeté sur le fleuve frontalier, l'ouvrage reliera Saint-Georges, bourg endormi de la Guyane française à l'effervescente Oiapoque, une ville brésilienne peuplée d'orpailleurs et d'émigrants.
Article | 15 janvier 2011
Les frontières politiques sont l'objet d'enjeux multi-scalaires. A la frontière entre la Guyane française et le Brésil, le projet de pont transfrontalier sur le fleuve Oyapock peut ainsi donner lieu à différentes interprétations, selon l'échelle à laquelle on le considère. A l'échelle du Plateau des Guyanes, la Guyane française se trouve dans une situation d'enclavement. La continuité routière avec le Brésil pourrait donc constituer un levier d'ouverture vers le continent sud-américain. Mais les réalités du réseau dans lequel ce pont doit s'insérer font obstacle à cet objectif de continuité. C'est finalement à l'échelle internationale et à une dimension symbolique que ce projet renvoie : en tant que pont transfrontalier, instrument de la relance de relations internationales, il fait passer la logique du franchissement et de la continuité routière derrière celle du point de rupture et de contact symbolique entre les territoires français et brésilien.