Article | 11 octobre 2024
Autour de la maire Sophie Charles, un sit-in est organisé devant la sous-préfecture pour réclamer des mesures drastiques contre la délinquance. Notamment une augmentation des effectifs des forces de sécurité, alors que deux escadrons de gendarmerie, envoyés aux Jeux olympiques, n'ont pas été remplacés.
Article | 13 juin 2024
Saint-Laurent du Maroni fait face à une croissance démographique rapide, augmentant la demande de logements, notamment sociaux. Des projets comme la ZAC Balaté Nord visent à répondre à ce besoin, mais l'accès à la propriété reste difficile en raison des coûts élevés. L'habitat informel se développe parallèlement, offrant une solution temporaire...
Article | 27/05/2024
Sept ans après l'Accord de Guyane qui a acté la création d'une cité judiciaire à Cayenne et à Saint-Laurent du Maroni ainsi qu'un centre pénitentiaire de 495 places dans la capitale de l'Ouest, ces projets ont enfin un constructeur désigné. Les travaux devraient commencer d'ici un an pour une livraison de l'ensemble de ces infrastructures prévue en 2027.
Article | 18/05/2024
En 2030, Saint-Laurent du Maroni, qui n'était encore qu'un bourg de quelques milliers d'habitants dans les années 1970, devrait devenir la ville la plus peuplée de Guyane avec près de 130 000 habitants.
Capitale de l'Ouest, ville frontalière avec le Suriname, plus grande ville marrone du plateau des Guyanes, Saint-Laurent du Maroni est une ville singulière à plusieurs titres. Elle concentre aussi un certain nombre d'enjeux économiques et sociaux à prendre en compte pour son développement.
Article | 4 avril 2022
À quelques jours du premier tour, l'enthousiasme de la campagne n'a pas gagné cette ville de l'Ouest guyanais, dont l'histoire charrie la rencontre des cultures, et où les enjeux d'identité et de vivre-ensemble se jouent d'abord sur le terrain de la proximité.
Article | 5 mars 2022
Depuis les berges du fleuve Maroni, dans l'ouest de la Guyane, l'élection présidentielle paraît bien loin. Pourtant, les batailles à mener ne manquent pas, à commencer par celle de l'accès au logement et à la terre, qui occupe le quotidien de beaucoup, électeurs ou non.
Article | 27 janvier 2022
Jusqu'au deuxième tour de l'élection présidentielle, Mediapart et son partenaire Guyaweb iront régulièrement à Saint-Laurent du Maroni, deuxième ville de Guyane, à la rencontre de ses habitants,
Article | Mars-Avril-Mai-Juin 2020
L'objectif de cet article est d'identifier les leviers et les freins à la mise en place et au développement d'activités de santé publique au sein de cet hôpital.
Article | Décembre 2020
En Guyane, 32 quartiers prioritaires ont été définis dans six communes. Ils accueillent quatre Guyanais sur dix. Les quartiers prioritaires de la politique de la ville se sont construits autour de trois piliers : l'emploi, la cohésion sociale et le cadre de vie. Sur le territoire, quatre types de quartiers prioritaires se dessinent en fonction des conditions de vie et d'emploi de leurs habitants.
Article | 4 novembre 2019
Que se passe-t-il quand la Métropole transpose son modèle de logement social en Guyane ? Etude.
Multimédia | 30 juillet 2020
Edgar Mauffrais, le père de Raymond, cherche depuis plus de dix ans son fils disparu en Amazonie. Or, il a manqué un rendez-vous de ravitaillement. La gendarmerie de Saint-Laurent du Maroni en Guyane lance une expédition de secours.
Article | 28 mars 2019
La commune de Saint-Laurent-du-Maroni fait face à une forte croissance démographique, un bâti illégal majoritaire et une offre de logement très insuffisante. La population laurentaise, en précarité sociale, a des besoins exponentiels en matière de logements et d'équipements, notamment scolaires. La ville a engagé, avec l'Etat, une réflexion sur son avenir, qui a abouti à la création du Maroni Lab et au déploiement de nombreux projets.
Article | 2017
Dans un contexte de pénurie de logements, particulièrement forte à Saint-Laurent-du-Maroni, l'extension de l'habitat spontané apparaît comme une réponse et une adaptation des populations mal-logées. Elle est le résultat d'un processus complexe de négociations et de compromis entre différents acteurs. Il faut en tenir compte pour chercher des solutions à une situation existant « de fait ».
Article | 2016
Si les modes de gouvernement de l'État français s'appuient sur des catégorisations des habitants, ces derniers ne sont pas passifs face aux institutions. Cette enquête au guichet a été réalisée non pas aux côtés d'agents institutionnels, mais de demandeuses de logement saint-laurentaises, définies ethniquement comme bushinenguées. Elles associent l'État à une blancheur postcoloniale qualifiée de « bakaa », bien qu'il soit incarné par des agent.e.s d'origines diverses. La socialisation institutionnelle de ces demandeuses combine la revendication d'un droit au logement avec l'idée que l'État « donne » ces logements, en contrepartie de l'action de « marcher », c'est-à-dire d'effectuer personnellement et physiquement des démarches actives et répétées. Cette « marche » vers le logement va à l'encontre des stéréotypes de classe, de race et de genre sur la passivité de ces personnes. Lors de leurs interactions avec les agents, ces femmes se conforment d'un côté aux attendus bureaucratiques bakaa, mais en subvertissent de l'autre certains codes. Elles négocient des arrangements institutionnels, loin des idéaux bureaucratiques.
Article | Septembre 2014
Les départements et territoires d'Outre-Mer français sont le lieu d'expérimentations de nouvelles politiques de logement et d'habitat, à l'instar de la loi Debré de 1964 sur les bidonvilles, mise d'abord en œuvre à la Réunion, puis en "métropole". Ce papier s'intéresse à la mise en oeuvre du projet de RHI de la Charbonnière, dans le contexte postcolonial de Saint-Laurent-du-Maroni, à la frontière avec le Surinam. La volonté des représentants de l'Etat français d'adapter le logement à la "culture" des habitants qu'on appelait alors les "Bonis" a été réapproprié: par la municipalité, pour exclure du centre-ville une population jugée indésirable; et par les habitants, qui résistent au délogement et à l'imposition d'un modèle de maisons pointues.
Ouvrage | 3e trimestre 2016
Gouverner c'est prévoir, prétend l'adage. Mais si l'assertion est vraie, alors comment prévoir ? C'est l'exercice auquel a souhaité se livrer la commune de Saint-Laurent-du-Maroni, deuxième ville du département de la Guyane, avec l'aide de l'Agence Française de Développement (AFD). Cette commune du bout de la France est en effet aujourd'hui confrontée, comme aucune autre, à des évolutions démographiques inédites sur notre territoire national. Comment se projeter à l'horizon 2030, quand la population de la ville a été multipliée par sept entre 1967 et 2010 et devrait l'être par trois entre 2010 et 2030 avec un taux de fécondité comparable à celui enregistré dans les pays les moins avancés (PMA) ? C'est l'avenir de Saint-Laurent-du-Maroni qui doit être repensé à l'aune de ces bouleversements humains. Santé, éducation, logement,urbanisme, économie : quels seront les besoins en matière de services publics pour les habitants d'ici 2030, et comment y faire face ? La présente étude prospective est une tentative de réponse à cette nécessité de prévoir pour mieux gouverner, non seulement en identifiant les besoins en infrastructures et services à long terme, mais aussi en proposant de véritables scénarios stratégiques pour la ville.
Rapport | 6 septembre 2010
Thèse pour le doctorat en science politique présentée et soutenue le 6 septembre 2010
Ouvrage | 1999
Ouvrage | 2000
Rapport | 1993