Article | Mars 2025
Les départements et collectivités d'outre-mer (DCOM) enregistrent pour la deuxième année consécutive une nette progression des situations de surendettement. Le nombre de dossiers déposés auprès des commissions départementales de surendettement dont l'IEDOM assure le secrétariat atteint 3249, soit une hausse de 24% par rapport à 2023 (+630 dossiers). Cette évolution s'inscrit dans un contexte économique en berne susceptible d'affecter la capacité des ménages à faire face à leurs engagements financiers. Toutefois, le taux de surendettement en Outre-mer reste inférieur à la moyenne nationale avec 188 dépôts de dossiers pour 100 000 habitants de 15 ans et plus, contre 245 dans l'Hexagone.
Article | Septembre 2024
Entre juin 2023 et juin 2024, le nombre de défaillances d'entreprises ultramarines (2 309) continue de progresser, mais moins rapidement qu'au trimestre précédent (+19,1 % sur un an après +29,6 %). En France entière, les défaillances poursuivent également leur hausse (+25,5 %) et atteignent un niveau supérieur à leur moyenne 2010-2019.
Article | Janvier 2024
La problématique du logement dans l'archipel est au cœur d'une étude publiée ce 9 janvier 2024 par l'Institut d'émission des départements d'outre-mer. Elle révèle un marché immobilier sous tension, qui ne favorise pas l'installation à Saint-Pierre et Miquelon. Elle préconise aussi des solutions.
- Explosion des prix de vente mais logements vacants : un rapport de l'IEDOM pointe un marché immobilier sous tension à Saint-Pierre et Miquelon, Saint-Pierre et Miquelon la 1ère, 9 janvier 2024
- Saint-Pierre-et-Miquelon : Un marché immobilier sous tension, selon l'IEDOM, Outremers360, 10 janvier 2024
Article | Mai 2022
En 2021, la croissance redémarre en Martinique. L'indicateur du climat des affaires se hisse dès le premier semestre au-dessus du seuil d'expansion de l'activité. Le chiffre d'affaires du secteur marchand rejoint son niveau de 2019. Le taux de chômage atteint son plus bas historique au 4e trimestre (hors confinement de mars 2020).
Toutefois, ce redémarrage s'effectue en ordre dispersé. La recrudescence de la circulation du coronavirus et des cas de décès lors de la 4e vague affaiblit la dynamique économique au second semestre. Contrairement aux autres secteurs, l'hôtellerie, la restauration et l'animation ne voient pas leur situation s'améliorer. Par ailleurs, l'activité est encore largement soutenue par les mesures d'urgence (comme l'activité partielle, le prêt garanti par l'État) et de stimulus (comme le plan France relance). Dans ce contexte, le rebond des prix de l'énergie importée, de la hausse des cours mondiaux d'hydrocarbures et le renchérissement du fret de marchandises pèsent sur le rétablissement de l'activité et contribuent en fin d'année à réactiver les revendications sociales.
Article | Mai 2022
Interrogées au début du premier trimestre 2021, les entreprises ont légèrement moins de craintes. 19 % d'entre elles déclarent craindre une défaillance en 2022, contre 21 % en 2021. Dans les faits, pour l'ensemble des entreprises guyanaises (environ 17 000 unités légales selon l'Insee), seules 34 défaillances ont été comptabilisées en 2021, contre 43 en 2020, et 84 en 2019. La conjoncture économique est favorable malgré de nouveaux pics épidémiques.
Rapport | Mai 2022
Au cours des vingt dernières années, la croissance de l'activité en Martinique a ralenti. Elle est passée d'une croissance dynamique entre 2000 et 2008 (+ 2,9 % en moyenne par an) à une décennie de faible croissance entre 2010 et 2019 (+ 0,6 % en moyenne par an).
Ce ralentissement s'explique essentiellement par la persistance des effets des crises économique et sociale que connaît le territoire en 2009, qui entraîne un retrait marqué des moteurs économiques que sont la consommation des ménages et l'investissement des entreprises.
Dans les années à venir, la Martinique sera confrontée à de nombreux défis, au premier desquels la baisse et le vieillissement de sa population, le développement des énergies renouvelables et la rationalisation des finances publiques locales
Article | Avril 2023
En 2022, l'activité économique est affectée par une série de tensions à l'échelle internationale. Trouvant d'abord son origine dans la reprise de l'activité mondiale après la crise sanitaire puis la guerre russe en Ukraine, l'inflation accélère nettement et se généralise. La consommation des ménages sur le marché local fléchit, contrainte par la hausse soutenue des prix et l'ouverture des frontières. Le marché du travail continue de bénéficier d'un faible taux de chômage mais subit des difficultés de recrutement importantes, conséquence du plein-emploi. Malgré de nombreuses incertitudes, l'activité des entreprises résiste après une croissance notable en 2021.
Voir aussi le comuniqué de presse : https://www.iedom.fr/IMG/pdf/communique_de_presse_synthese_annuelle_2022.pdf
Article | Avril 2023
En dépit des défis structurels liés notamment à la démographie, aux manques d'infrastructures, à l'insécurité, et au déficit en matière d'ingénierie, l'année 2022 confirme et accentue la tendance positive pour l'économie de Mayotte engagée en 2021. Le dynamisme de l'activité se traduit par un climat des affaires bien orienté.
Article | 20 avril 2023
Conférence de presse du 20 avril 2023. Au sommaire :
- 2022 : succession de chocs externes
- 2023 et au-delà : des incertitudes
Ouvrage | Juin 2022
D'un point de vue sanitaire, 2021 est la véritable année Covid en Martinique. Les mesures de freinage de la circulation du virus y sont parmi les plus restrictives et les plus longues, alors que la quatrième vague d'août-septembre est la plus forte qu'ait connue l'île.
Malgré ces difficultés, l'activité se redresse nettement. L'indicateur du climat des affaires s'élève au-delà de sa moyenne de long terme, reflétant une amélioration solide de la conjoncture. Le chiffre d'affaires des entreprises du territoire regagne son niveau de 2019. L'investissement privé reste très dynamique, comme en témoigne la croissance des encours de crédits à l'habitat des ménages et des crédits d'équipement des entreprises.
Toutefois, tous les secteurs ne connaissent pas le même sort. Les entreprises du tourisme et de l'animation-récréation, c'est-à-dire les entreprises les plus exposées aux restrictions d'activité, ne voient pas leur situation s'améliorer. Par ailleurs, ce redressement repose sur des mesures d'aide publique (les prêts garantis par l'État, le fonds de solidarité, le dispositif d'activité partielle, le report des charges fiscales et sociales, le plan France-Relance), lesquelles soutiennent encore largement l'activité.
Ouvrage | Juin 2022
Après une année 2020 marquée par le début de la crise sanitaire, les indicateurs macroéconomiques et les chiffres d'affaires des entreprises de la Guadeloupe sont mieux orientés en 2021, sans toutefois rattraper leurs niveaux d'avant-crise. Malgré des indicateurs sanitaires dégradés, l'indicateur du climat des affaires (ICA) a bien résisté jusqu'au 3ème trimestre 2021, et remontait progressivement vers sa moyenne de long terme. Mais il chute lourdement au 4ème trimestre de l'année, les revendications sociales et politiques survenues en fin d'année impactant fortement l'activité des entreprises et le moral de leurs dirigeants. La Guadeloupe se démarque ainsi des autres DROM, notamment de la Martinique où les troubles sociaux de fin d'année ont moins pesé sur l'ICA.
Voir également une version résumée en 7 pages.
Ouvrage | Juin 2022
En rupture avec une activité économique marquée par la crise sanitaire en 2020, l'année 2021 renoue avec la croissance à la faveur de la reprise de l'activité économique mondiale, de l'assouplissement des mesures sanitaires et de la dynamique que connaît Mayotte depuis plusieurs années. Bien que freinée au second trimestre en raison d'un nouveau confinement, l'économie mahoraise s'est redressée mieux encore qu'espéré. En dépit d'un contexte sanitaire et sécuritaire toujours préoccupant, les chefs d'entreprise retrouvent la confiance tout en restant prudents, en raison notamment des difficultés liées aux approvisionnements et aux recrutements qui perdurent. Ainsi, l'indicateur du climat des affaires, en nette hausse dès le début d'année, s'inscrit en légère baisse au deuxième trimestre avant de se maintenir bien au-dessus de sa moyenne de longue période sur le deuxième semestre.
Ouvrage | Juin 2022
L'année 2021 a été marquée par une reprise économique en Outre-mer comme en métropole. L'économie de Saint-Pierre-et-Miquelon n'a pas fait exception à cette évolution même si elle a été pénalisée par le renchérissement des coûts des intrants, les difficultés d'approvisionnement et les pénuries de main d'œuvre. Cette situation est exacerbée par un modèle économique fortement dépendant des importations et un bassin d'emploi particulièrement étroit.
L'année 2022 s'ouvre sur une période d'incertitude, en lien avec les tensions géopolitiques de la guerre en Ukraine et ses effets inflationnistes sur l'économie mondiale. Par ailleurs, les conclusions du rapport du GIEC 2022, constituent un point d'attention face au défi de l'urgence climatique et ses conséquences prévisibles sur les archipels.
Voir aussi en pj la synthèse en 5 pages.
Ouvrage | Juillet 2022
En 2021, malgré un contexte difficile du fait de la dégradation de la situation sanitaire sur l'île et de la flambée des prix de l'énergie, l'économie réunionnaise fait preuve d'une résilience remarquable. Après la chute historique de 2020, l'activité connait une reprise vigoureuse dépassant globalement son niveau d'avant-crise. Certains secteurs économiques ont néanmoins continué de subir les conséquences de mesures de restrictions sanitaires, comme le tourisme qui n'a pas retrouvé son volume d'activité de 2019.
Article | Juillet 2022
LES CHIFFRES MARQUANTS DU 1er TRIMESTRE 2022
En glissement annuel (GA)
● Indicateur du climat des affaires : +2 points
● Importations : +14,9 %
● Immatriculations de véhicules neufs : +33,6 %
Article | Juillet 2022
L'IEDOM, l'Insee et l'AFD, au sein du partenariat CEROM, publient les comptes du tourisme 2010-2019. Estimée à 1,8 milliard d'euros en 2019 à La Réunion, la consommation du tourisme intérieur reste dynamique entre 2010 et 2019. Néanmoins, cette progression ralentit par rapport à la période 2005-2010, en raison d'une forme de maturité des dépenses touristiques des Réunionnais, avec un poids dans leurs revenus identique à celui observé en France entière. La prédominance de la clientèle locale dans l'industrie touristique se renforce en 2019.
Le poids du tourisme dans l'économie réunionnaise progresse et s'établit à 3,3 % de la valeur ajoutée totale en 2019. Le tourisme s'ancre ainsi de plus en plus dans l'économie réunionnaise.
Article | Mars 2022
Un ensemble d'indicateurs conjoncturels présentés par thèmes sous forme de tableaux et de graphiques.
Article | Mars 2022
Cette étude propose pour les départements d'Outre-mer : le profil sociodémographique et professionnel des ménages en situation de surendettement, le niveau et la structure de leurs ressources et les caractéristiques détaillées de leur endettement. Cette étude a été réalisée à partir des données extraites des 2 028 dossiers déclarés recevables en 2021 par les commissions de surendettement pour les 5 DOM, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy et Saint-Martin. Elle restitue une analyse synthétique du surendettement dans ces géographies, considérées dans leur ensemble. Les comparaisons dans l'étude sont faites entre l'outre-mer au sens des DOM-COM, et la France métropolitaine, sauf mention contraire et selon les sources disponibles.
Article | Août 2021
Interrogés au début du deuxième trimestre 2021 au moment de l'annonce du troisième confinement national, les chefs d'entreprise ultramarins ont révisé à la baisse leurs prévisions de croissance du chiffre d'affaires pour 2021 (3,2 % au lieu de 4,7 % estimé à la fin du trimestre précédent). Les incertitudes liées au contexte sanitaire se traduisent également par le fait qu'un chef d'entreprise sur six redoute une défaillance de son entreprise au cours des douze prochains mois (et près d'un entrepreneur sur trois dans le secteur des activités touristiques).
Ouvrage | Juillet 2021
En 2020, l'économie mondiale est frappée par la crise sanitaire de Covid-19. La Réunion ne fait pas exception et la mise en place du confinement au premier semestre se traduit par une chute de l'activité sans précédent. Passé ce choc, l'économie réunionnaise fait preuve de résilience et l'indicateur du climat des affaires retrouve en fin d'année sa moyenne de longue période.