Article | Avril 1999
Article | 2007
Entre 2005 et 2006, la fréquentation touristique de l'île a chuté de 20 %. Cette baisse touche essentiellement le tourisme d'agrément. Pourtant les recettes liées à ce secteur d'activité n'ont pas fléchi car les touristes venus en 2006 sont restés plus longtemps et ont dépensé plus en moyenne. Les métropolitains sont les plus nombreux à visiter l'île, légèrement devant les Réunionnais.
Article consultable à l'adresse suivante : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/reunion/zoom/mayotte/publications/inseeinfos/pdf/insee%20infos%20n31.pdf
Article | 2007
Au 31 juillet 2007, la population de la collectivité départementale de Mayotte est estimée à 186 452 habitants. Le taux de croissance annuel moyen de la population, moins élevé sur la période 2002 - 2007 que par le passé, demeure important (+ 3,1 %), notamment pour les communes proches du Pôle urbain de Mamoudzou.
Article consultable à l'adresse suivante : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/reunion/zoom/mayotte/publications/inseeinfos/pdf/insee%20infos%20n32.pdf
Article | 2007
- Bien qu'encore très faible, le niveau de vie des personnes qui résident à Mayotte a fortement augmenté entre 1995 et 2005. Dans le même temps, les disparités se sont pour partie estompées : un cinquième de la population vit sous le seuil de pauvreté, contre presque un quart en 1995.
Article consultable à l'adresse suivante : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/reunion/zoom/mayotte/publications/inseeinfos/pdf/insee%20infos%20n28.pdf
Article | 2006
- Près de 39 000 touristes ont passé au moins une nuit sur l'île au lagon en 2005. Le tourisme progresse de nouveau fortement à Mayotte. Les Réunionnais sont de loin les plus nombreux. Le tourisme d'agrément demeure la première motivation au voyage. Toutefois il est en perte de terrain au profit du tourisme affinitaire et du tourisme d'affaires. La manne que représentent les dépenses des touristes sur place croît mais dans une moindre proportion que le nombre de touristes. Près de 14,5 millions d'euros ont été dépensés par les touristes à Mayotte.
Article consultable à l'adresse suivante : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/reunion/zoom/mayotte/Publications/inseeinfos/pdf/insee25.pdf
Article | 2006
- En 2004, à Mayotte, 7 450 naissances ont été enregistrées. Le taux de natalité reste très élevé avec 39 naissances pour 1 000 femmes. Jeunesse et comportements en termes de natalité se conjuguent pour arriver à ce résultat. Lors de l'accouchement, les futures mamans choisissent une maternité proche de leur domicile.
Dans leur immense majorité, les couples mahorais préfèrent le droit local pour leurs enfants.
Avec plus de 500 décès constatés en 2004, le taux de mortalité est très faible à Mayotte. L'espérance de vie provisoire est de 74 ans et demi. Mayotte n'est pas très éloignée de La Réunion. Toutefois des différences par sexe demeurent même vis-à-vis de La Réunion.
Article consultable à l'adresse suivante : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/reunion/zoom/mayotte/Publications/inseeinfos/pdf/insee24.pdf
Article | 2005
- En 2003, l'activité des plus grandes entreprises mahoraises reste soutenue. Leur chiffre d'affaires progresse de 7 % et la valeur ajoutée de près de 10 %. Pour quatre des huit grands secteurs, le taux de croissance de la valeur ajoutée est même supérieur à 10 %.
À Mayotte, le commerce, l'industrie et l'énergie, les services aux entreprises couplés aux activités immobilières regroupent les activités qui contribuent le plus à la création de valeur ajoutée.
Les grandes entreprises ont investi un peu plus de 36,5 millions d'euros soit près de 20 % du montant de la valeur ajoutée. Celles des activités financières ont réalisé à la fois les taux d'investissement (46 %) et de marge (69 %) les plus importants.
Article | 2005
- En 2003, à Mayotte, le nombre d'emplois* dans le secteur public et dans le secteur privé s'élève à 26 300 et progresse de 5 %. La masse salariale globale des deux secteurs augmente de 6 % en 2003. Elle atteint ainsi 280 millions d'euros en brut. Le secteur public est le premier employeur de l'île, il cumule à lui seul 60 % du total des emplois. Le salaire annuel moyen mahorais des employés ayant travaillé plus de trois mois, tous secteurs confondus, s'élève à 11 900 euros en net. Il progresse de 1,5 % en euros constants
Article consultable à l'adresse suivante : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/reunion/zoom/mayotte/Publications/inseeinfos/pdf/insee22.pdf
Article | 2005
En 2002, l'activité des grandes entreprises mahoraises continue de progresser fortement. Elles ont réalisé un chiffre d'affaires de 580 millions d'euros, soit une progression de 12 % en une année. Par ailleurs la valeur ajoutée créée se chiffre à 165 millions d'euros avec un taux de croissance de 10 %. Seuls deux secteurs d'activité, la construction et les services aux particuliers stagnent voire régressent. Les secteurs de l'industrie et de l'énergie, du commerce et des services aux entreprises couplés aux activités immobilières restent les poids lourds de l'économie mahoraise, ils totalisent à eux seuls deux tiers de la valeur ajoutée. Cette année, les grandes entreprises ont peu investi, seulement 26 millions d'euros, soit près de 16 % de la valeur ajoutée. Pourtant elles ont réussi à dégager un important excédent brut d'exploitation : 64 millions d'euros, soit un taux de marge de 39 % en forte progression (+ 4 points). A contrario, la part des charges salariales dans la valeur ajoutée diminue : 56 % soit 92 millions d'euros de salaires. L'amélioration de la productivité se poursuit.
Article | 2005
En 2004, le tourisme a fortement progressé : 32 000 touristes sont venus visiter Mayotte. De plus en plus de réunionnais séjournent dans le territoire et sont à l'origine de cette progression. La moitié des touristes vient se détendre, mais le tourisme affinitaire est celui qui progresse le plus. Ces visiteurs restent plus longtemps et consacrent à leur séjour un budget total supérieur à la moyenne bien que la plupart soit hébergé gratuitement. La masse globale des dépenses des touristes - 13,7 millions - augmente moins vite que leur nombre.
Article consultable à l'adresse suivante : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/reunion/zoom/mayotte/Publications/inseeinfos/insee21.htm
Article | 2005
Au fil des ans, les échanges extérieurs de Mayotte restent fortement déséquilibrés. Sa balance commerciale accuse un déficit qui ne cesse de progresser. Toutefois, depuis cinq ans, une légère reprise des exportations vers l'étranger se dessine, notamment avec les pays de la zone Océan Indien. Les deux projets en cours concernant la construction d'un deuxième quai au port de Longoni et la création d'une chambre de commerce et industrie, contribueront au développement des échanges extérieurs de l'île avec les autres pays de la région. Les importations (hors produits énergétiques) sont dominées par les biens de consommation alimentaire, en hausse, alors que les exportations reposent d'abord sur les produits de réexportations puis les produits locaux. La production des cultures de rente se rétracte, seule l'exportation des poissons d'aquaculture tire son épingle du jeu.
Article en version numérique consultable à l'adresse suivante : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/reunion/zoom/mayotte/Publications/inseeinfos/pdf/insee19.pdf
Article | 2004
- Article en version numérique consultable à l'adresse suivante : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/reunion/zoom/mayotte/publications/inseeinfos/pdf/insee17.pdf
Article | 2004
- En 2003, près de 23 000 touristes ont séjourné à Mayotte. Ces touristes sont restés en moyenne un peu plus de treize jours. Ils sont d'abord venus pour la détente et la découverte de l'île avant de rendre visite à des amis ou à la famille ou pour faire des affaires. Ils viennent principalement de la Réunion et de métropole. Ces touristes ont dépensé plus de 12 millions d'Euros sur place.
Article en version numérique consultable à l'adresse suivante : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/reunion/zoom/mayotte/Publications/inseeinfos/pdf/insee18.pdf
Article | 2003
- Article extrait du site Internet : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/reunion/zoom/mayotte/publications/inseeinfos/pdf/insee14.pdf
- Les élections municipales des 11 et 18 mars 2001 ont vu, à Mayotte comme dans l'ensemble de la France, la première mise en application de la loi sur la parité.
Deux ans après, l'antenne de l'Insee de Mayotte et la Délégation Territoriale aux droits des Femmes et à l'égalité font le point sur les résultats de ces élections ainsi que sur les évolutions observées dans la composition des conseils municipaux. Si les dispositions réglementaires ont été respectées les résultats restent décevants : aucune femme n'a pu accéder à un mandat de maire. Depuis, les conseillères municipales ont été nombreuses à démissionner. Elles ont alors été remplacées par des hommes.
Article | 2004
L'histoire de la scolarisation publique de masse à Mayotte est relativement récente. On est passé ainsi de quelques 2 900 élèves en 1973 (7 % de la population d'alors) à plus de 56 500 en 2002 (35 %) accueillis dans un système d'enseignement unifié, dont l'architecture générale actuelle (191 écoles du premier degré, 14 collèges et 6 lycées en 2002, 16 collèges et 7 lycées à la rentrée 2003) s'est progressivement mise en place depuis les années 1980.
Ce formidable développement des effectifs scolaires s'accompagne de progrès majeurs : actuellement l'ensemble d'une classe d'âge est scolarisé dans le premier degré, le retard scolaire a également sensiblement diminué et de plus en plus de jeunes ont accès à l'enseignement dans le second degré. La scolarisation des filles a également rattrapé son retard en particulier dans le second degré. Bénéficiant de ces avancées incontestables, le système éducatif à Mayotte tend à se normaliser, créant de nouveaux besoins d'appréciation et d'évaluation de ses performances et conduisant dans le même temps à en spécifier et souligner les faiblesses. On ne peut effectivement que constater le niveau encore insuffisant des élèves mahorais avec, au final, un échec scolaire qui reste trop important. Des difficultés spécifiques en terme d'aménagement sont également à souligner au niveau de l'enseignement pré-scolaire et les communes urbaines semblent nettement défavorisées.