Rapport | Octobre 2019
Rapport de la mission dont l'objet était de proposer une organisation du port de Saint-Pierre-et-Miquelon et un cadrage du projet stratégique futur de ce port. L'activité du port se répartit en six pôles d'activités principaux que la mission a analysés, ce qui la conduit à formuler 12 recommandations opérationnelles.
Au sommaire : présentation du port et de sa gestion ; les activités : pêche, marchandises, croisière, plaisance, voyageurs, régalien, réparation ; les infrastructures de protection ; programmation des infrastructures ; pour une autorité portuaire.
Rapport | Juin 2019
La mission objet du présent rapport a été demandée au conseil général de l'environnement durable afin d'identifier les causes des dysfonctionnements des réserves naturelles nationales de Kaw-Roura et de l'Amana en Guyane (notamment les départs en cascade de personnels de ces deux réserves désormais très fragilisées) et de faire des propositions pour les dépasser. La mission s'est rendu sur place du 3 au 13 avril dernier. Elle a entendu au total plus de 80 personnes. Depuis leur création en 1998, ces deux réserves, lieux de haute valeur patrimoniale qui ont la particularité d'être en partie habitées, sont mal acceptées par les populations locales et divers acteurs (opérateurs touristiques, chasseurs, pêcheurs…). Leurs premiers gestionnaires n'ont ni réussi à améliorer cette situation, ni rempli leurs engagements (absence de plan de gestion, instabilité des personnels, gestion financière hasardeuse…).
Rapport | Juillet 2018
Comme les autres régions de France, La Réunion doit élaborer rapidement un plan régional de prévention et de gestion des déchets pour se mettre en conformité avec les obligations nationales et européennes.
Dans ce contexte, le président du Conseil régional a souhaité début 2018 engager l'île dans une démarche volontariste dite « zéro-déchet », en rupture avec les scénarios envisagés jusque fin 2017 en concertation avec les collectivités en charge de la collecte et du traitement des déchets.
Bien que La Réunion, dont le territoire est plus vaste et au profil moins homogène (rural, urbain et touristique à la fois, composé de cinq EPCI), atteigne un résultat déjà très ambitieux de 50 % de réduction à l'horizon 2030, soit environ 130 kg/hab/an, la mission recommande de mentionner dans le plan régional de prévention et de gestion des déchets et dans la programmation pluriannuelle de l'énergie, les capacités nécessaires pour traiter les déchets par valorisation énergétique de combustibles solides de récupération, évaluées en fonction des objectifs de réduction partagés avec les collectivités chargées de la collecte.
Rapport | Novembre 2020
La mission de suivi a relevé le niveau satisfaisant de réalisation du plan d‘actions établi par la direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DEAL) de la Guadeloupe pour répondre aux recommandations de l'audit initial de février 2019, et les avancées significatives pour nombre d'entre elles. Elle souhaite souligner, la
bonne mobilisation des équipes.
L'audit initial avait mis l'accent sur l'évolution préoccupante de l'habitat dans les zones rouges des plans de prévention des risques (PPR). Cette question reste un point de vigilance.
La mission estime que les dispositifs de contrôle interne mis en place par la DEAL confèrent une
assurance raisonnable quant à l'atteinte des résultats assignés, à l'exception de plusieurs réserves qui
font l'objet d'un plan d'action complémentaire et concernent :
• Le pilotage de la connaissance des crues et risques d'inondation, ainsi que la de+finition des outils de suivi et de l'organisation utiles pour la mise en place d'un service opérationnel,
• L'évolution de la législation relative aux 50 pas géométriques en Guadeloupe qui permettra la définition précise des zones à risques,
• La finalisation rapide des sept PPR constituant le territoire à risque important d'inondation du centre de la Guadeloupe
Rapport | Novembre 2021
Ce rapport comporte quatre parties. Les trois premières traitent de la ressource aurifère en Guyane, de la filière aurifère et des enjeux de son développement. La quatrième partie présente les recommandations.
Rapport | Juin 2022
La vacance des logements dans les départements d'outre-mer est en apparence élevée avec ses 120 000 logements représentant un taux de vacance moyen de 13 %, là où la France hexagonale n'enregistre qu'un taux de 8 %. La situation s'avère cependant très différenciée suivant les territoires ultra-marins. La vacance est peu documentée et paraît la manifestation la plus extrême de la dégradation de l'habitat et a en conséquence besoin d'être traitée à travers l'action globale en faveur de l'amélioration de l'habitat.
Rapport | Décembre 2021
Mayotte est un des derniers territoires ultramarins avec la Guadeloupe à ne pas disposer d'une agence d'urbanisme. L'archipel est pourtant l'un des territoires de France où le besoin de prospective, d'observation, de coordination des acteurs, d'étude de projets structurants, d'élaboration conjointe est le plus prégnant. Le projet d'agence, initiée par le conseil départemental, l'association des maires et l'État rencontre une forte adhésion des parties prenantes.
Rapport | Janvier 2020
Après avoir rappelé l'historique des cinquante pas géométriques, (liés à l'émancipation des esclaves), tentant de concilier à la fois des principes d'inaliénabilité mais aussi de possibilité de cession de manière très ambivalente, la situation reste actuellement encore confuse au moment où les zones urbanisées des cinquante pas n'ayant pas encore fait l'objet d'aliénation devraient être transférées aux collectivités de niveau régional de la Collectivité territoriale de Martinique et de la Région de Guadeloupe. Les travaux indispensables à la définition de ce foncier n'ayant pas été opérés dans les délais fixés par la loi de 2015, celui-ci ne pourra pas être effectué d'ici fin 2021 comme prévu. La mission propose d'installer jusqu'au 1er janvier 2025 une nouvelle période préparatoire au transfert, en rénovant les dispositions pour les rendre efficaces, et de projeter et organiser, pendant cette période de transition, une sortie définitive du statut désormais anachronique des cinquante pas aux Antilles.
- Un rapport du CGEDD plaide pour l'abolition des cinquante pas géométriques en Guadeloupe et en Martinique , Banque des territoires, 23 mai 2022
- Outre-Mer - Rapprocher légitimité et légalité : vers l'abolition des cinquante pas géométriques aux Antilles, ID CiTé, 10 mai 2022
- 50 pas géométriques : un rapport préconise de prendre en compte les valeurs et normes sociales spécifiques aux Antilles, Martinique la 1ère, 30 mai 2022
Rapport | Mars 2021
Ce rapport est la conclusion d'une mission sur l'avenir de la filière sucre outre-mer confiée à l'inspection générale des finances, au conseil général de l'environnement et du développement durable et au conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux lors du comité national de transformation agricole des outre-mer du 5 novembre 2020.
Dans ce rapport, les missionnaires constatent l'importance majeure de la filière sucre sur l'emploi agricole et agroalimentaire dans les territoires d'outre-mer.
- Filière Canne-sucre-rhum : Les premières propositions du rapport des inspections générales sur l'avenir de la filière, Outremers360, 26 juillet 2021
Rapport | Janvier 2020
A la suite des cyclones Irma et Maria, dévastateurs, survenus en septembre 2017 dans les Antilles, la ministre des Outre-mer, le ministre de l'Economie et des finances et la ministre de la Cohésion des territoires ont missionné, fin 2019, l'inspection générale des finances (IGF) et le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) au sujet du phénomène de non-assurance dans les départements et collectivités d'Outre-mer. Le rapport dresse un état des lieux complet et détaillé du phénomène de non-assurance dans les Outre-mer et de ses causes et propose des mesures susceptibles d'augmenter le taux de souscription à l'assurance dans les outre-mer.
Rapport | Février 2020
Malgré trois plans successifs, la pollution à la chlordécone reste, aux Antilles, un sujet de préoccupation majeur. Une mission conjointe du CGEDD, de l'IGAENR, de l'IGAS et du CGAAER a évalué les actions du troisième plan courant sur la période 2014-2020 et dessiné une nouvelle approche pour un quatrième plan.
- Chlordécone : aucune trace détectable dans l'alimentation d'ici 2025 pour objectif, Actu-environnement, 25 août 2020
Rapport | Mai 2018
Le service public de l'eau potable en Guadeloupe est en situation de crise sévère, avec la multiplication des tours d'eau et coupures, présentant des risques pour la santé publique et constituant une contrainte économique majeure pour l'économie guadeloupéenne (tourisme, artisanat, industries agro-alimentaires). Des investigations conduites par la mission inter-inspections CGEDD-IGA-IGF émerge un diagnostic général : cette crise n'est pas le fruit d'une insuffisance de la ressource en eau, mais la conséquence d'une situation dégradée et systémique, englobant tout autant la gestion que le fonctionnement des services d'eau, le respect de l'état de droit, l'urbanisme...Les solutions déjà proposées certes intéressantes sont individuellement insuffisantes pour répondre en totalité aux enjeux de la crise. En savoir plus, site de la Préfecture de la Guadeloupe : http://www.guadeloupe.pref.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Dossier-de-l-eau/L-Etat-mobilise-l-ensemble-des-acteurs-autour-des-conclusions-du-rapport-d-audit-sur-l-eau
Rapport | Juillet 2016
Le gouvernement a annoncé en juin 2015 le lancement d'une opération d'intérêt national (OIN) en Guyane, la première en Outre-mer. L'objectif est de permettre au territoire de rattraper son retard dans le domaine du logement et de contribuer à son développement économique et à son équipement. En savoir plus, site de la DEAL Guyane : http://www.guyane.developpement-durable.gouv.fr/l-operation-d-interet-national-est-officialisee-a1614.html et article outre-mer 1ère du 30 mars 2016 : http://la1ere.francetvinfo.fr/urbanisme-la-guyane-aura-son-operation-d-interet-national-mi-2016-345117.html
Rapport | Décembre 2016
A la suite de l'instauration d'un visa exigé par les autorités canadiennes pour transiter par les aéroports de leur territoire, les habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon ont adressé une pétition au Président de la République demandant une liaison aérienne directe entre leur archipel et la métropole. Dans ce contexte,le secrétaire d'Etat en charge des transports a demandé au CGEDD de réaliser une étude sur la desserte aérienne de l'archipel et sur ses évolutions possibles, tout en préservant l'équilibre économique de la compagnie locale Air Saint-Pierre. Celle-ci assure les liaisons avec les provinces canadiennes qui l'entourent, dans le cadre d'une convention de délégation de service public et d'une subvention d'équilibre.
Rapport | Mai 2014
Le domaine public maritime naturel est le plus vaste domaine public français. Régi par le principe d'accessibilité à tous, les occupations et usages particuliers sont restreints, soumis à autorisation de l'etat et au paiement d'une redevance. Le produit de cette redevance s'est élevé à 27,3 millions d'euros en 2013 et les tarifs sont très différents d'une façade maritime à l'autre. La mission dresse un état des lieux des redevances perçues et elle en déduit des propositions visant à rationaliser le système de perception et à améliorer son suivi. Elle étudie en outre l'opportunité d'une prise en considération des coûts environnementaux dans le montant des redevances, ce qui implique une évolution juridique ou jurisprudentielle du concept de redevance domaniale.
Rapport | Mai 2017
La biodiversité guyanaise, un des leviers du développement économique et social, est valorisée dans un rapport rédigé par deux missionnaires du Conseil général de l'environnement et du développement durable (Ministère de l'environnement) venues du 9 au 17 mars, au début des mouvements sociaux. Geneviève Besse, conseillère stratégique, et Mauricette Steinfelder, inspectrice générale au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), présentent dans ce rapport «un plan d'actions opérationnel et argumenté qui permettrait de faire de la biodiversité guyanaise un levier de développement économique et social futur». Ce rapport présente une analyse du contexte économique et social guyanais, chiffres et éléments de compréhension à l'appui.
Présentation du rapport sur le site du Parc amazonien : http://www.parc-amazonien-guyane.fr/vie-de-letablissement/la-biodiversite-un-des-leviers-du-developpement-en-guyane/
Article | Octobre 2016
Pour renforcer l'attractivité et la compétitivité des ports de plaisance dans les régions et départements d'outre-mer (RDOM), le ministre des finances et des comptes publics, la ministre des outre-mer et les secrétaires d'État chargés des transports, de la mer et de la pêche et du budget ont demandé, le 2 mai 2016, à l'inspection générale de l'administration (IGA), au conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) au contrôle général économique et financier (CGEFi) et de dresser l'état des lieux de la réglementation applicable au secteur de la plaisance dans les RDOM en matière de fiscalité, de réglementation douanière et de droit de l'environnement ; d'analyser les atouts et handicaps des ports de plaisance ultramarins par rapport aux ports étrangers situés à proximité ; d'identifier les pistes de nature à renforcer l'attractivité et la compétitivité des ports de plaisance des RDOM, notamment en matière de procédure administrative, en prenant en compte les contraintes juridiques (droit européen notamment) et en estimant dans la mesure du possible l'effet sur l'économie locale des mesures proposées.
Rapport | Mars 2016
Cet audit a été plus particulièrement centré sur les enjeux de la biodiversité. La Guadeloupe abrite de nombreux milieux et espèces souvent endémiques. particulièrement vulnérables aux pressions anthropiques. Au-delà des mesures de police qui méritent d'être renforcées, l'enjeu de l'éducation à l'environnement y est majeur. Si les acteurs intervennant pour la préservation de la biodiversité y sont nombreux, compétents et offrent globalement une grande capacité d'action, une coordination active par la DEAL est nécessaire. Le domaine de l'eau n'a pas fait l'objet d'investigations approfondies, compte tenu d'une récente mission interministérielle spécifique. L'urgence est d'améliorer la distribution d'eau potable et les systèmes d'assainissement dont les performances techniques doivent être améliorées pour la sauvegarde des milieux.
Rapport | Juin 2015
De la très grande diversité des situations des départements et régions d'outre-mer (DROM) émerge un constat général : les difficultés d'une partie des services publics d'eau potable et d'assainissement dans les DROM constituent des handicaps pour le développement social et économique de ces territoires. Des progrès rapides dans ces domaines sont une condition nécessaire de l'amélioration de la situation sanitaire, économique, sociale et environnementale. Des besoins spécifiques de développement des services existent à Mayotte et en Guyane. Un plan d'actions ambitieux est indispensable et urgent. La mission propose d'appuyer ce plan sur des mesures confortant la gouvernance des autorités organisatrices des services. Il s'agit de les aider prioritairement à améliorer l'exploitation des services d'eau potable (notamment réduire les fuites et les périodes où des tours d'eau sont nécessaires) et les mécanismes de recouvrement des factures là où ceux-ci sont déficients et à améliorer la cohérence de la collecte et du traitement des eaux usées en répondant mieux aux objectifs européens.
Rapport | Mars 2015
Le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) a rendu en ce mois de juillet 2015 un plan d'actions pour le développement urbain durable de Mayotte au Ministère de l'écologie et de l'énergie. Le plan d'action écrit par Philippe Schmit vise à répondre durablement au manque de logement dans l'île, qui connaît une forte croissance démographique. Le rapporteur explique que les besoins en construction ne sont pas indiqués dans les politiques locales, parce qu'elles ne disposent pas de projection démographique et économique. Le plan met enfin l'accent sur le lien historique des mahorais à la famille et au village, qui freine l'accession à des habitats collectifs.