Article | 23 octobre 2024
Le 3 octobre 2024, le Royaume-Uni a accepté de rétrocéder l'archipel des Chagos à l'île Maurice. Un scénario similaire serait-il possible pour les possessions françaises contestées que sont les îles Éparses, Tromelin et Mayotte ?
Article | Septembre 2024
Géographiquement localisé à plus de 4 000 km de la France, l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon (SPM) est situé à proximité immédiate de Terre-Neuve (Canada). Collectivité territoriale depuis 2003, elle comprend deux communes Saint-Pierre et Miquelon-Langlade et compte environ 6 000 habitants. Cette collectivité n'appartient pas à l'Union européenne mais est reconnue comme PTOM (Pays et Territoire d'Outre-Mer) ce qui facilite les échanges avec le Canada et les États-Unis, qui ne sont pas soumis aux normes européennes. Comment ce petit archipel de France arrive-t-il à tirer son épingle du jeu dans cet espace transatlantique et quels sont ses enjeux liés à la mer ?
Article | 10 octobre 2024
Entretien - Andry Rajoelina a assisté en France au sommet de la francophonie, une visite qui a entériné la fin des tensions avec l'ancienne puissance coloniale. Il souligne toutefois les points de désaccord qui subsistent.
Article | 22 mars 2024
Les inégalités d'opportunité face à l'économie du pétrole, qui dope la croissance du pays, rouvrent les plaies des divisions ethniques héritées du passé esclavagiste de cette ancienne colonie britannique.
Article | 3 décembre 2023
Sans surprise, les Vénézuéliens se sont dits favorables à l'intégration à leur pays de l'Essequibo, un territoire riche en pétrole sous administration du Guyana, à l'issue du référendum qui s'est tenu dimanche 3 décembre. Le vote s'est conclu par une victoire du « oui », avec plus de 95 % de suffrages en ce sens aux cinq questions posées, a fait savoir le Conseil national électoral (CNE), qui n'a pas fourni de chiffre de participation.
- Europe 1 (04/12/2023) - Référendum au Venezuela : victoire «écrasante» du «oui» à l'intégration de la zone en dispute avec le Guyana
- L'Essequibo : cet eldorado que le Venezuela veut annexer au Guyana, France culture, émission Les Enjeux internationaux, 4 décembre 2023 [Audio]
- Venezuela : la population vote largement pour l'intégration de la région pétrolière d'Essequibo, en dispute avec le Guyana, Franceinfo, 4 décembre 2023
- Venezuela : comme attendu, le référendum est un oui massif au rattachement de l'Essequibo, RFI, 4 décembre 2023
Article | 2017
Limites et frontières internationales ont toujours constitué des thèmes importants dans les études géopolitiques. Dans une perspective diplomatique, les frontières terrestres et maritimes sont en interrelation. Ces interrelations compliquent les pourparlers pour déterminer des limites, ce qui est particulièrement net dans le cas des différents pays composant le plateau des Guyanes, une région géomorphologique localisée entre les fleuves Orénoque et Amazone en Amérique du Sud. Le présent article analyse les principaux aspects des conflits maritimes et territoriaux toujours en cours sur le Plateau des Guyanes, sous l'angle de la géohistoire et de la géopolitique. Il examine leurs causes et leurs conséquences. Il en conclut que tous les États de la région, à l'exception du Brésil, sont aux prises avec des litiges territoriaux. L'article souligne également l'importance des intérêts économiques dans la résolution de ces litiges territoriaux, car ces zones contestées, riches en ressources aiguisent l'appétit des multinationales dans le jeu géopolitique régional.
Article | 1er décembre 2023
Sur les cartes du monde, la région occidentale du Guyana porte le nom d'Essequibo, d'Esequibo ou de Guayana Esequiba. Dans les manuels scolaires vénézuéliens, elle est hachée de rouge et marquée de l'indication « zone en réclamation ». Vieux de deux siècles, le litige frontalier entre le Venezuela et son voisin oriental était presque oublié avant que le président, Nicolas Maduro, ne promette à ses concitoyens de « reconquérir » l'Essequibo. Le ton monte depuis des mois entre Caracas et Georgetown. Dimanche 3 décembre, les électeurs vénézuéliens seront appelés à se prononcer par référendum sur l'avenir de la région disputée.
- Le Guyana menacé d'invasion par le Venezuela : on vous explique la crise autour de la région de l'Essequibo, TF1 Info, 01/12/2023
- Le Venezuela consulte sa population dimanche 3 décembre 2023 pour annexer les deux tiers de son voisin le Guyana, Le Figaro, 01/12/2023
- Référendum sur l'Essequibo: regain de tensions entre le Venezuela et le Guyana, TV5 Monde, 1er décembre 2023
- Venezuela–Guyana : aux origines d'un conflit frontalier ravivé par Exxon, Franceinfo, 15 juin 2015
- Le conflit territorial entre le Guyana et le Venezuela s'intensifie autour d'un gisement pétrolier · Global Voices, 16 janvier 2021
Article | 3 novembre 2023
Sur fond de convoitise minérale et de propagande politique, le gouvernement du Venezuela revendique les deux tiers du Guyana.
Article | Juillet 2023
Le droit international applicable à la délimitation des frontières maritimes est très largement jurisprudentiel. Ceci peut sembler singulier au regard de l'article 38 du Statut de la Cour internationale de justice (la «CIJ») qui qualifie les décisions judiciaires de «moyen auxiliaire de détermination des règles de droit». Cette particularité s'explique par deux raisons principales : d'une part, le laconisme de la Convention de Montego Bay sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 (la «Convention de Montego Bay») s'agissant de la délimitation de la zone économique exclusive et du plateau continental ; d'autre part, la fréquence du recours à une juridiction internationale en ce domaine, quand les États ne peuvent pas parvenir à un accord par voie conventionnelle.
Article | 27 juin 2023
Le récent passage de la mission Jeanne d'Arc 2023 sur l'île de Clipperton, dans le Pacifique Est, a permis de montrer la souveraineté de la France sur cet îlot du bout du monde. Petit atoll corallien, inhabité, il est l'une des terres les plus isolées du monde, mais au centre d'une vaste zone économique exclusive particulièrement riche en ressources sous-marines qui attisent les convoitises, alors que l'éloignement rend la surveillance difficile.
Article | 1er novembre 2022
La deuxième réunion de la commission mixte franco-malgache censée statuer sur l'avenir des îles Eparses que les deux pays se disputent depuis plus de cinquante ans, est reportée sine die. Programmée les 2 et 3 novembre à Paris, elle a été annulée à la demande de Madagascar suite au limogeage du ministre des affaires étrangères Richard Randriamandrato.
- Réunion la 1ère (02/11/2022) - Îles Éparses : la réunion de la commission mixte entre la France et Madagascar est reportée
Article | 23 octobre 2022
Depuis des années, les îles Éparses sont au coeur d'un imbroglio diplomatique entre la France et Madagascar. Notre pays a toujours affiché, quelles que soient les majorités qui se sont succédé au pouvoir, son intention de conserver ces terres dans le giron national. Et le 5 octobre 2022, devant les sénateurs, le ministre délégué en charge des Outre-mer, Jean-François Carenco, a répété la position du président Emmanuel Macron : "Oui à la coopération scientifique, mais non à la restitution de ces terres" qui appartiennent à la France.
- Iles Éparses : la France s'oppose à une cogestion et encore plus à une restitution, Réunion la 1ère, 18 octobre 2022
- Océan indien : Les îles Éparses, une épine dans les relations franco-malgaches, Afrimag, 22 septembre 2022
Article | Été 2013
L'île Hans, d'une superficie de 1,3 km carré, est située entre l'île d'Ellesmere dans le nord du Canada, et le Groenland, territoire danois. Le différend remonte à 1973, quand une frontière maritime a été tracée entre les deux pays. Histoire.
Article | 15 octobre 2021
Alors que la commission mixte franco-malgache devrait logiquement poursuivre ses travaux afin de proposer des solutions au différend franco-malgache sur les îles Éparses, quelques précisions s'imposent au sujet de l'abandon en 1978 de la revendication malgache sur le récif de Tromelin qui est pourtant, sans conteste, une des cinq îles Éparses (des îles au demeurant rattachées aux TAAF depuis 2007).
Article | 7 et 8 mars 2021
En affichant sa souveraineté en mer de Chine du Sud, Pékin fait prévaloir des droits dits « historiques » sur les règles internationales, qu'il sape chaque jour de façon plus agressive.
Article | 12 février 2021
Principale démarcation entre la France et le Suriname : un tracé précis délimitant la frontière de part et d'autre du fleuve Maroni permettra bientôt d'établir officiellement les souverainetés respectives des deux pays sur les plus ee 900 îles que compté le Maroni.
Article | Mars-Avril 2020
Au cours du XXe siècle, les États qui disposent d'une frontière maritime ont « étendu leur emprise sur d'immenses étendues, chacun pour soi mais finalement avec l'accord des autres, au dépend de la haute mer, espace roi du droit international de la mer »(3). La mer, caractérisée par sa « majestueuse unité »(4), est désormais un espace juridiquement « partagé »(5) qui apparaît largement « patrimonialisé ». L'unité de la haute mer, caractérisée par la liberté(6) et l'appartenance du sol et du sous-sol au patrimoine commun de l'humanité(7), tend à progressivement s'effacer au profit des intérêts nationaux, preuve d'une emprise maritime croissante de la part des États côtiers(8). Conséquence évidente d'un tel phénomène, « la classique distinction entre zone libre et zone appropriée s'est (...) partiellement vidée de sa substance », illustrant une dilution de la notion de frontière, au profit de celle de « limite » »(9). Ce constat se confirme à travers l'étude des différents espaces maritimes tels le rivage ou encore la mer territoriale(10). Mais c'est sûrement le statut du plateau continental qui concentre le plus ces intérêts contradictoires.
Article | Avril 2020
Question minist. | 10 juillet 2019
M. Stéphane Artano interroge le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, sur la résolution du différend entre la France et le Canada s'agissant de la délimitation du plateau continental de la France au large de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Article | 15 novembre 2019
Pour l'avocat Philippe Disaine Rakotondramboahova, Madagascar est parfaitement légitime à « exiger de pouvoir exercer sa souveraineté » sur l'archipel, dont il réclame la restitution depuis plus de quarante-cinq ans. En complément :
- Îles Éparses, des discussions attendues entre Paris et Antananarivo,TV5 Monde, 17 novembre 2019
- Îles Éparses, Marcel Escure, ambassadeur délégué à la coopération régionale dans l'Océan indien,à la tête de la délégation française, commission mixte sur les TAAF du 18 novembre 2019