Article | Mars 2022
En 2017, près de 5 000 personnes travaillent comme cadre à Mayotte, soit quatre fois plus qu'il y a 20 ans. L'élévation du niveau de formation local a accompagné l'avènement d'une société de services supplantant un monde agricole. De plus en plus diplômées au fil du temps, les personnes nées à Mayotte ont pu davantage prétendre au statut de cadre, notamment les femmes. Les femmes natives sont en effet dorénavant aussi nombreuses que les natifs parmi les diplômés du supérieur. Le niveau de diplôme reste certes faible à Mayotte, mais l'enseignement supérieur se structure peu à peu. Le niveau de formation des natifs et des natives devrait donc continuer à progresser dans les années à venir.
Les cadres travaillent d'abord dans le secteur public, notamment dans l'enseignement : quatre cadres sur dix exercent dans le secondaire, essentiellement comme professeurs de lycée. La jeunesse de la population implique en effet des besoins éducatifs importants. Le secteur privé offre de son côté peu de débouchés aux cadres, car sa taille est restreinte comme dans beaucoup d'économies des départements et régions d'Outre-mer. Les professions libérales qui requièrent une longue formation restent particulièrement rares.
Près de huit cadres sur dix nés à Mayotte y restent ou y reviennent pour y travailler. Mayotte est ainsi la région française où la « fuite des cerveaux » est la moins prononcée.
Article | 3 mai 2014
Ils ont entre 25 et 40 ans, sont d'origine africaine ou antillaise. Businessman, avocat, médecin ou styliste, ils veulent abattre le plafond de verre qui pèse encore sur eux.
Grâce à des clubs d'entrepreneurs, des dîners d'affaires, le lobbying de cette nouvelle classe émergente est de plus en plus efficace.
Rapport | Décembre 1999
Le rapport met d'abord l'accent sur les caractéristiques particulières des deux îles (Saint Martin et Saint Barthélémy) au sein de l'archipel guadeloupéen, du point de vue de l'histoire, de la géographie, de la culture, de la sociologie et de l'économie (avec un long développement sur la fiscalité directe et indirecte et les droits de douane). Les deux autres parties développent les perspectives pour chacune des deux îles (leurs atouts touristiques dans une économie fragile, leurs retards en matière de formation professionnelles) et évoquent les possibilités de changement de statut.