Article | 2 septembre 2022
Les territoires d'outre-mer bénéficient de régimes spéciaux en matière de contrats aidés et d'exonérations de charges. Pesant lourd dans la balance des finances publiques, les aides à l'emploi accordées aux territoires ultramarins sont régulièrement remises en question.
Doc. parlementaire | 27 janvier 2022
L'insertion des jeunes ultramarins est un défi complexe à relever, tant leur contexte est marqué par des difficultés socio-économiques les touchant particulièrement, sans commune mesure avec celles observées dans l'hexagone. Dans un premier temps, les rapporteurs dressent un état des lieux sur la situation des missions locales ultramarines freinées dans leur action par différentes réalités qu'il conviendrait de faire évoluer. Dans un deuxième temps, les rapporteurs proposent plusieurs pistes pour remédier à ces freins et formulent 21 préconisations.
Fiche | 2020
Depuis une dizaine d'années, les pouvoirs publics – et en particulier l'Etat – ont souhaité renforcer les moyens mobilisés en faveur de l'emploi des jeunes, par la création de nouveaux dispositifs nationaux (ex : Garantie jeunes, Accompagnement Intensif Jeunes), auxquels s'ajoutent des actions financées dans le cadre des fonds européens ou plus récemment du Plan d'investissement dans les compétences (PIC). Si ces différentes mesures visent à renforcer les moyens et leviers d'actions en vue d'une meilleure réponse aux difficultés d'insertion rencontrées par les jeunes, elles peuvent également induire des difficultés en termes de coordination des dispositifs et de lisibilité. Dans les Outre-Mer ce phénomène peut être accentué par l'existence de dispositifs spécifiques (ex : Service Militaire Adapté). Or, malgré les moyens mis en oeuvre, le taux de chômage des jeunes dans les territoires ultramarins reste élevé, ce qui pose la question de la capacité des dispositifs de l'Etat à répondre aux besoins des jeunes de ces territoires.
Dans ce contexte, le Ministère des Outre-mer a commandité une évaluation afin d'analyser l'effectivité, la cohérence et la pertinence des dispositifs déployés en Guyane et à La Réunion. Les résultats de l'évaluation ont permis de formuler des recommandations visant l'amélioration des réponses apportées.
Article | Mars 2022
En 2017, près de 5 000 personnes travaillent comme cadre à Mayotte, soit quatre fois plus qu'il y a 20 ans. L'élévation du niveau de formation local a accompagné l'avènement d'une société de services supplantant un monde agricole. De plus en plus diplômées au fil du temps, les personnes nées à Mayotte ont pu davantage prétendre au statut de cadre, notamment les femmes. Les femmes natives sont en effet dorénavant aussi nombreuses que les natifs parmi les diplômés du supérieur. Le niveau de diplôme reste certes faible à Mayotte, mais l'enseignement supérieur se structure peu à peu. Le niveau de formation des natifs et des natives devrait donc continuer à progresser dans les années à venir.
Les cadres travaillent d'abord dans le secteur public, notamment dans l'enseignement : quatre cadres sur dix exercent dans le secondaire, essentiellement comme professeurs de lycée. La jeunesse de la population implique en effet des besoins éducatifs importants. Le secteur privé offre de son côté peu de débouchés aux cadres, car sa taille est restreinte comme dans beaucoup d'économies des départements et régions d'Outre-mer. Les professions libérales qui requièrent une longue formation restent particulièrement rares.
Près de huit cadres sur dix nés à Mayotte y restent ou y reviennent pour y travailler. Mayotte est ainsi la région française où la « fuite des cerveaux » est la moins prononcée.
Article | Décembre 2021
Au 2e trimestre 2021, à Mayotte, 51 000 personnes ont un emploi, un niveau proche de celui de 2019, avant le début de la crise sanitaire. Cependant, entre 2019 et 2021, la population en âge de travailler continue d'augmenter. De fait, la situation reste très difficile en 2021 : seuls 32 % des 15-64 ans ont un emploi, soit 3 points de moins qu'en 2019.
Article | Mai 2018
En Nouvelle-Calédonie en 2017, 113 400 personnes occupent un emploi soit 60 % des personnes de 15 ans ou plus. Huit emplois sur dix sont des emplois salariés, dont la plupart sont pérennes (contrat à durée indéterminée). Le taux de chômage, mesuré pour la première fois en Nouvelle-Calédonie selon la définition du bureau international du travail (BIT), s'élève à 11,6 % ; il concerne 14 900 personnes. En ajoutant à la population des chômeurs celle des inactifs au sens du BIT qui déclarent aussi souhaiter un emploi, 28 000 personnes en âge de travailler sont ainsi en marge du marché du travail en 2017. En complément, articles :
- Nouvelle Calédonie la 1ère du 6 juin 2018 : https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/taux-chomage-pres-12-nouvelle-caledonie-596561.html
- Outre-mer la 1ère du 6 juin 2018 : https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvelle-caledonie-taux-chomage-116-2017-trois-fois-plus-jeunes-596607.html
- Outre-mer à 360° du 6 juin 2018 : http://outremers360.com/economie/nouvelle-caledonie-taux-de-chomage-a-116-en-2017-trois-fois-plus-chez-les-jeunes/
Article | 24 mai 2018
Elu à Acoua, Djabiri Madi Ousseni est au contact de la jeunesse mahoraise, dont il défend l'avenir, dans cette contribution. A ses yeux, le plan de 53 mesures présenté par la Ministre des outre-mer va dans le bon sens, sauf en ce qui concerne la jeunesse.
Article | Juin 2016
Ce dossier est composé de 8 fiches thématiques : démographie, jeunes actifs, emploi des jeunes, statuts des emplois et emplois aidés, salaires et catégories socio-professionnelles en début de carrière, domaine de formation et emploi des jeunes, formation et scolarité et de deux dossiers transversaux sur les jeunes et la pauvreté et sur le profil des jeunes éloignés de l'emploi.
Article | Septembre 2015
En Guyane, la très forte croissance démographique nécessite de s'interroger sur la situation des jeunes. Or il existe paradoxalement très peu de données sur cette population. C'est pourquoi, dès 2010, la Région Guyane s'est engagée dans une recherche-action visant une connaissance fine et dynamique des jeunesses de Guyane.
Doc. parlementaire | 4 mars 2015
Rapport | Février 2015
En maintenant une approche globale de la question de l'insertion professionnelle et sociale des jeunes ultramarins, en s'intéressant à leur scolarisation, du plus jeune âge jusqu'à l'enseignement supérieur, mais aussi à leurs activités associatives, culturelles et sportives ainsi qu'à leurs conditions d'insertion sur le marché du travail et dans la société, l'avis du CESE veut souligner les spécificités ultramarines et proposer un ensemble de préconisations dédiées aux jeunes ultramarins en vue de leur insertion.
Article | Février 2015
En 2014, la hausse de l'emploi est insuffisante pour absorber l'arrivée de nouveaux actifs sur le marché du travail à Mayotte. En conséquence, le chômage au sens du BIT progresse légèrement et concerne 19,6 % de la population active. Avec 1 100 chômeurs supplémentaires, le seuil des 10 000 chômeurs est dépassé.
Article | Avril 2014
Au deuxième trimestre 2013, le taux d'emploi en Martinique s'élève à 51,6 %. Identique chez les hommes et les femmes, c'est le taux le plus élevé des départements français d'Amérique (DFA).
Article | Avril 2014
Au deuxième trimestre 2013, le taux de chômage en Guyane est de 21,3 %. Il reste bien supérieur au taux métropolitains qui s'établit à 10 %.
Article | Avril 2014
Au deuxième trimestre 2013, le taux d'emploi en Guadeloupe s'élève à 48 %, soit 16 points de moins qu'en France métropolitaine. Le taux de chômage de 26,2 % est en hausse de 3,5 points par rapport à 2012. C'est 2,5 fois plus que dans l'hexagone. Les jeunes sont les plus touchés par le chômage mais les plus diplômés accèdent plus facilement au marché du travail.
Article | Avril 2014
En 2013, le taux de chômage reste stable à 29,0 %. Il est proche de cette valeur depuis quatre ans. Le seuil des 100 000 chômeurs est cependant de nouveau atteint cette année.
Doc. parlementaire | 5 décembre 2013
Au nom du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques (CEC), MM. Régis Juanico (SRC) et Jean-Frédéric Poisson (UMP) ont évalué les politiques publiques en faveur de la mobilité sociale des jeunes. Afin d'offrir aux jeunes le choix d'un parcours de progression sociale, ils préconisent une réforme des politiques en direction des jeunes autour de trois axes.
1.– Déployer une gouvernance plus efficace
2.– Réformer l'orientation et adapter l'offre de formation
3.– Favoriser l'accès des jeunes à l'emploi et à l'autonomie
Rapport | 29 octobre 2013
Ouvrage | Septembre 2012
Les jeunes sont les principales victimes de la forte dégradation de l'emploi consécutive à la crise économique. Le CESE souligne cependant que le sur-chômage des jeunes, loin d'être un phénomène nouveau, est installé de longue date dans la réalité sociale française. Pour combattre cette tendance lourde à la précarisation de la situation des jeunes, il formule des recommandations visant à réduire la segmentation du marché du travail, à améliorer les conditions d'accès à la formation, à renforcer l'accompagnement des jeunes demandeurs d‘emploi et à développer les dispositifs de la deuxième chance. Enfin, il porte un regard nuancé sur les nouveaux emplois aidés mis en œuvre par les pouvoirs publics pour répondre à l'urgence de la situation.
Ouvrage | Juin 2011