Ouvrage | 2024
Ces dernières années, le trafic de cocaïne entre la Guyane française et l'Hexagone s'est largement intensifié, au point de représenter 15 à 20 % des entrées disponibles en France. Chaque jour, environ 8 à 10 transporteurs de cocaïne – des « mules » – venant de Guyane atterrissent dans les aéroports parisiens et redistribuent la drogue en direction des villes secondaires qui quadrillent l'Hexagone.
Cela dessine une nouvelle géographie de la drogue en France : les transporteurs sont des acteurs de ce trafic à l'échelle nationale et alimentent des réseaux criminels plus ou moins structurés. Les flux de cocaïne circulent depuis la zone de production en Colombie en passant par la Guyane française, zone rebond, jusqu'en métropole, porte ouverte sur l'Europe.
Quelles sont les différentes étapes et itinéraires des transporteurs ainsi que les spécificités géographiques, sociales et culturelles de ce trafic ? Comment expliquer que Bushinengués, Lettons, Amérindiens, Français métropolitains et Colombiens décident tous de tenter le « voyage » chargés de cocaïne ? Qu'est-ce qui fait l'intérêt et l'attractivité de cette route originale, à cheval entre Amérique latine et Europe ?
Article | 23 janvier 2025
Après une année de travail sur la sécurité dans les territoires ultramarins, la délégation sénatoriale aux Outre-mer a dévoilé, jeudi 23 janvier 2025, un rapport explosif sous un titre d'alerte : « L'action de l'État outre-mer : pour un choc régalien ». Le Figaro dévoile en exclusivité les principaux enseignements de ces travaux destinés à alerter le pays sur la dégradation sensible de la sécurité dans l'ensemble des territoires français ultramarins.
Article | 20 décembre 2024
À l'initiative des Forces armées en Guyane (FAG), un premier séminaire international de lutte contre l'orpaillage illégal s'est tenu cette semaine à Cayenne. Il visait à développer la coopération régionale pour lutter contre cette délinquance sans frontières, l'un des axes de la nouvelle génération du plan Harpie en train d'être bâti.
Article | 23 Décembre 2024
Comando vermelho, PCC, FTA… Les membres de ces groupes criminels sont toujours plus nombreux au centre pénitentiaire de Remire-Montjoly.
Article | 2décembre 2024
Depuis environ cinq ans, les factions armées brésiliennes sont implantées en Guyane. 400 malfaiteurs sont affiliés, selon la gendarmerie, à ces organisations criminelles particulièrement violentes nées dans les prisons auriverde dans les années 1970. Depuis janvier 2023, 75 individus suspectés d'être des membres actifs de ces factions criminelles ont été mis hors circuit par les forces de l'ordre, dont 20 depuis août dernier.
Article | Octobre - Décembre 2022
La chronique des Outre-mer propose aux juristes voyageurs de porter le regard, voire de changer de regard, sur l'application des textes nationaux dans les Outre-mer, leur adaptation, et la construction d'un maillage répressif spécifique à chaque collectivité ultramarine.
Article | Juin 2023
Terres de contrastes sociodémographiques, les outre-mer se distinguent par des niveaux de vie moyens bien plus faibles qu'en métropole, une pauvreté nettement plus élevée et des conditions de vie relativement dégradées. Les conditions de logement préoccupent, notamment pour ce qui relève de l'habitat indigne et des bidonvilles. S'ajoutent au panorama une délinquance et une criminalité qui inquiètent.
Article | 20 janvier 2023
Les conséquences de la réforme de la PJ sont particulièrement scrutées dans les territoires ultramarins, soumis à une délinquance, voire à une criminalité organisée de plus en plus structurées, non seulement en raison de leur position stratégique dans le trafic international de cocaïne en provenance d'Amérique du Sud, mais également en matière de contrebande d'armes ou de tabac, sur fond de malaise social persistant.
Article | 16 Août 2022
Joël Sollier, procureur général, analyse la montée de la criminalité actuelle en Guyane. Les phénomènes sont inquiétants mais il pense que cette criminalité organisée, bien que complexe, peut être endiguée. Entretien exclusif avec un homme dont les apparitions médiatiques sont rares.
- Entre la Guyane et le Brésil, une frontière incontrôlable (2/4) - Reporters, France 24, 17 juin 2022 [Vidéo]
Article | 19 Janvier 2022
Dans le cadre de son déplacement en Guyane le 18 janvier 2022, le ministre des Outre-mer a accordé un entretien exclusif à France-Guyane.
- Vidéo de l'entretien du Ministre des Outre-mer, le 19 janvier 2022, en Guyane
- Guyane la 1ère (18/01/2022) - Sébastien Lecornu en Guyane : un accord financier de 40 millions d'euros entre l'Etat et la CTG a été signé
- Création d'une nouvelle sous-préfecture en Guyane à Saint-Georges de l'Oyapock, Communiqué de presse du Ministère des Outre-mer, 18 janvier 2022
Article | 17 Février 2021
Maître Patrick Lingibé, bâtonnier du barreau des avocats de Guyane, s'est fait agresser dimanche 14 février 2021, par deux hommes alors qu'il sortait de son cabinet, avenue de la Liberté à Cayenne. Il témoigne pour France-Guyane.
Article | Février 2019
Les 13 territoires d'outre-mer présentent à la fois des bassins de vie, des spécificités et des statuts différents. Pourtant, parce que les droits et libertés fondamentaux sont en jeu, le droit pénal comme la procédure s'y appliquent en principe comme à l'ensemble du territoire, alors que ce n'est par exemple pas le cas du droit civil pour les territoires dans lesquels s'applique le principe de spécialité législative. Toutefois, cette égalité de principe se heurte aux réalités régionales, éloignement, longues frontières avec des pays non membres de l'UE, criminalité particulière, que le Conseil constitutionnel lui-même reconnaît. Dès lors, s'appuyant tant sur les données acquises de la science en matière de criminologie que sur leur connaissance des territoires, l'Etat, les collectivités et les praticiens du droit doivent-ils, chacun à leur niveau, mettre en oeuvre un droit pénal ancré dans ces réalités ultramarines.L'AJ pénal, dans son numéro 2/2019, publie un dossier constitué des articles suivants :
- Le droit pénal en outre-mer : entre principes d'égalité et de réalité
- « La Guyane, personne ne vous croira »
- Une situation complexe et contrastée de l'outre-mer pénitentiaire
- Le sens de la peine vu des antipodes
- L'affaire Pouvanaa a Oopa, une si discrète révision
En complément, article :
- Polynésie la 1ère (25/10/2018) - Pouvanaa A Oopa réhabilité : cliquer ici
- Arrêt de la cour de révision du 25 octobre 2018 : cliquer ici
Texte officiel | 16 janvier 2017
Cette circulaire a pour objet de fixer 5 objectifs principaux de politique pénale territoriale et les moyens pour les atteindre : réduire les atteintes aux personnes (I), réduire les atteintes aux biens (II), prévenir la délinquance routière (III), prévenir la délinquance des mineurs (IV) et renforcer la prévention de la délinquance (V).
Question minist. | 29 mars 2016
Quelles mesures le Gouvernement compte-t-il prendre pour renforcer les dispositifs institutionnels et les partenariats permettant d'apporter des réponses concrètes à la recrudessence de la délinquance à Mayotte ?
Question minist. | 16 mars 2016
M. Georges Patient attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la montée de l'insécurité en Guyane.
Article | Avril - juin 2014
Dans un contexte national de remise en cause du système judicaire à la fois en aval (angoisse sécuritaire) et en amont (surpopulation carcérale), que nous disent les spécificités domiennes de l'ordre en place dans les outre-mer ? La Guadeloupe figure en tête des départements français en termes de délinquance; les 44 homicides de l'année 2013 témoignent d'un tragique malaise de l'ordre insulaire. De plus, les centres pénitentiaires des outre-mer connaissent une surpopulation carcérale plus ou moins aiguë.
Texte officiel | 31 janvier 2014
Texte officiel | 31 janvier 2014
Les territoires de Guadeloupe et Martinique connaissent la persistance d'une délinquance violente contre laquelle le gouvernement entend lutter avec détermination. La Garde des sceaux Christiane TAUBIRA a adressé aux procureurs généraux de Basse-Terre et de Fort-de-France une circulaire de politique pénale territoriale qui fixe des orientations fortes. Les quatre objectifs en sont la réduction des violences, la maitrise de la surpopulation carcérale, le renforcement de la lutte contre la criminalité financière et organisée et la préservation de la richesse du patrimoine naturel.
Question minist. | 30 janvier 2014
Article | 17 janvier 2014
Circulaire n° CRIM-2014-17-E1/E8/G1/G3/G4/CAB du 2 janvier 2014, NOR : JUSD1400157C, à paraître au B.O.M.J.
Circulaire n° CRIM-2014-16-E1E8/G1/G4/CAB du 2 janvier 2014, NOR : JUSD1400146C, à paraître au B.O.M.J.