Article | Novembre 2024
Ce mercredi 6 novembre 2024, l'Insee a sorti une étude selon laquelle en 2022, un adulte sur six aurait des difficultés à l'écrit en français sur l'île de La Réunion. Ce qui représente 17 % des personnes âgées de 18 à 64 ans, soit 91.000 personnes Une part qui est plus plus élevé que dans l'Hexagone mais moindre que dans les autres départements d'Outre-mer
Article | Septembre 2024
Depuis 2013, l'académie de Guyane s'adapte à la progression des effectifs scolaires.
Article | 23 mai 2024
Taux de pauvreté, discriminations à l'embauche, inégalités scolaires… La sociologue Evelyne Barthou invite, dans une tribune au « Monde », à mieux prendre en compte les facteurs économiques et sociaux pour comprendre le sentiment d'injustice des jeunes Néo-calédoniens.
Article | Mai 2024
Les natifs des Antilles et de La Réunion subissent une pénalité significative en matière d'opportunités éducatives et professionnelles par rapport aux métropolitains, même issus des régions à plus faibles opportunités. À origine sociale comparable, les natifs de ces territoires ont 20 % à 25 % de chances en moins d'obtenir un diplôme du supérieur, environ 12 % de chances en moins d'accéder à l'emploi, et 35 % à 45 % de chances en moins d'occuper un poste de cadre.
- Emploi et diplômes : Les Antillais et Réunionnais moins favorisés que les Français d'Hexagone,Outremers360, 2 mai 2024
- Emploi et diplôme : naître en Outre-mer, un désavantage par rapport à l'Hexagone - Outre-mer la 1ère,2 mai 2024
Article | Février 2024
À La Réunion, en 2020, les scolarités courtes sont plus fréquentes que dans l'Hexagone. C'est à 18 ans, à la sortie du lycée, que les écarts se creusent fortement : à cet âge, seuls 70 % des jeunes de l'île poursuivent leurs études, contre 83 % dans l'Hexagone. Sur l'île, ces scolarités courtes sont à peine moins fréquentes qu'il y a dix ans, mais les sorties du système scolaire sans diplôme se sont en revanche nettement réduites.
- Scolarités courtes à La Réunion : 3 100 jeunes déscolarisés avant 18 ans, et 14 800 autres entre 18 et 20 ans, Linfo Réunion, 20 février 2024
- Taux plus importants que dans l'Hexagone. Scolarités courtes à La Réunion : 3.100 jeunes déscolarisés avant 18 ans, et 14.800 entre 18 et 20 ans, ImazPress, 20 février 2024
Article | Décembre 2023
En Guyane, l'origine géographique des immigrés se concentre principalement autour de trois pays : Haïti, le Brésil et le Suriname. Entre 2014 et 2019, le nombre d'immigrés âgés de 15 à 64 ans progresse un peu plus vite que l'ensemble de la population de 15 à 64 ans. Le faible niveau de formation initiale des immigrés complique leur insertion sur le marché du travail. De ce fait, ils cumulent un fort taux de chômage avec un niveau de sous-emploi élevé.
Article | Mars 2023
En moyenne, entre 2015 et 2019, en Martinique, 26 % des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET) soit deux fois plus qu'en France métropolitaine. Une large majorité d'entre eux recherchent un emploi ou souhaitent travailler. La moitié est peu ou pas diplômée et cohabite avec les parents.
Article | Juin 2023
La jeunesse réunionnaise est de plus en plus diplômée. Néanmoins, en 2019, seuls quatre jeunes sur dix sont autonomes à 29 ans, c'est-à-dire travaillent et habitent leur propre logement, contre sept sur dix dans l'Hexagone.
Depuis une décennie, l'accès à l'autonomie des jeunes a peu évolué sur l'île. Les diplômés du supérieur sont les élus indépendants en enchaînant études, emploi et logement. Pour les autres, à La Réunion encore plus qu'ailleurs, le parcours vers l'autonomie est très différent selon que l'on soit une femme ou un homme. Les jeunes hommes vivent plus longtemps avec leurs parents, et s'installent dans leur propre logement une fois qu'ils travaillent. Les jeunes femmes prennent d'abord un logement et deviennent majoritairement mères avant de trouver un emploi. Cependant, même sans enfant, les femmes accèdent moins à l'emploi que les hommes.
- L'accès à l'autonomie des jeunes à La Réunion [vidéo], INSEE, 1er juin 2023
- Chez les jeunes Réunionnais, diplôme ne rime pas forcément avec autonome, selon l'Insee, Réunion la 1ère, 1er juin 2023
- Bien que de plus en plus diplômés : Seuls quatre jeunes réunionnais sur dix sont autonomes à 29 ans, Clicanoo, 1er juin 2023
Article | Décembre 2022
Les caractéristiques individuelles des Polynésiens jouent un rôle important dans leur relation avec le marché de l'emploi. Les femmes ont, par exemple, deux fois moins de chances de trouver un emploi d'une année sur l'autre que les hommes. Le diplôme joue également un rôle majeur : 80 % des diplômés du supérieur sont en emploi, contre 52 % pour l'ensemble de la population. La situation passée de l'individu vis-à-vis de l'emploi est également à prendre en compte : chaque année d'ancienneté supplémentaire diminue le risque de se retrouver sans emploi.
- Tahiti Nui Télévision (11/12/2022) - Plus diplômées, les femmes ont deux fois moins de chances de trouver un emploi que les hommes
Article | Septembre 2022
En 2020, 7 100 étudiants inscrits dans l'enseignement supérieur français ont obtenu leur baccalauréat en Nouvelle-Calédonie. L'effectif de cette population d'étudiants calédoniens a fortement augmenté, de 6,1 % en moyenne par an, entre 2011 et 2020. En 2020, 59 % de ces étudiants sont inscrits dans une université, en Nouvelle-Calédonie, en métropole ou dans l'outre-mer français.
Ouvrage | Septembre 2017
En 2011, la Région Guyane, a décidé d'initier un travail d'observation fine des jeunes de 16 à 25 ans : la « Démarche Jeunesse ». Véritable démarche expérimentale, combinant analyses statistique et qualitative, ce travail a reposé sur un principe d'approche coopérative, engageant ainsi de nombreux partenaires et acteurs agissant en faveur des jeunes, parmi lesquels le Centre de ressources Politique de la ville, la Préfecture de Guyane, l'INSEE ou encore le Rectorat.
Article | 2021
À partir de deux enquêtes comparables, l'une réalisée en France métropolitaine (enquête Trajectoire et origine) et l'autre dans les Drom (Migration-famille-vieillissement), l'auteur décrypte en détail les facteurs individuels et familiaux qui pénalisent les jeunes adultes ultramarins en matière d'éducation. L'analyse économétrique mobilisée met en lumière le poids décisif du capital culturel et économique des parents et des conditions de vie des familles.
Article | Mars 2022
En 2017, près de 5 000 personnes travaillent comme cadre à Mayotte, soit quatre fois plus qu'il y a 20 ans. L'élévation du niveau de formation local a accompagné l'avènement d'une société de services supplantant un monde agricole. De plus en plus diplômées au fil du temps, les personnes nées à Mayotte ont pu davantage prétendre au statut de cadre, notamment les femmes. Les femmes natives sont en effet dorénavant aussi nombreuses que les natifs parmi les diplômés du supérieur. Le niveau de diplôme reste certes faible à Mayotte, mais l'enseignement supérieur se structure peu à peu. Le niveau de formation des natifs et des natives devrait donc continuer à progresser dans les années à venir.
Les cadres travaillent d'abord dans le secteur public, notamment dans l'enseignement : quatre cadres sur dix exercent dans le secondaire, essentiellement comme professeurs de lycée. La jeunesse de la population implique en effet des besoins éducatifs importants. Le secteur privé offre de son côté peu de débouchés aux cadres, car sa taille est restreinte comme dans beaucoup d'économies des départements et régions d'Outre-mer. Les professions libérales qui requièrent une longue formation restent particulièrement rares.
Près de huit cadres sur dix nés à Mayotte y restent ou y reviennent pour y travailler. Mayotte est ainsi la région française où la « fuite des cerveaux » est la moins prononcée.
Article | Février 2021
Memento présentant les effectifs scolaires à Mayotte.
- L'Académie de Mayotte en chiffres
Article | Mai 2021
Clé de l'accès à l'emploi, le niveau de diplôme de la population augmente de génération en génération à La Réunion. Ainsi, alors que 67 % des natifs de l'île âgés de 55 à 64 ans n'ont pas de diplôme en 2017, c'est le cas de 24 % des jeunes natifs de 25 à 34 ans. Ces derniers sont par ailleurs trois fois plus souvent diplômés du supérieur que leurs aînés (25 % contre 8 %). Pour autant, l'écart avec la métropole (39 %) et les Antilles (33 %) reste conséquent. Les femmes sont davantage diplômées du supérieur que les hommes à La Réunion, et l'écart s'accroît de génération en génération.
Les jeunes natifs de La Réunion qui résident en dehors de l'île sont nettement plus diplômés que leurs homologues restés sur place ou revenus, avec 45 % d'entre eux qui disposent d'un diplôme du supérieur.
- Selon une étude de l'Insee : Au fil des générations, les natifs de La Réunion sont de plus en plus diplômés | Imaz Press Réunion, 18 mai 2021
- Des Réunionnais de plus en plus diplômés, Clicanoo, 20 mai 2021
Rapport | Décembre 2020
À la demande de la commission des finances du Sénat, la Cour des comptes a enquêté sur l'organisation, le fonctionnement, le coût et les résultats du système scolaire outre-mer. Des caractéristiques géographiques, climatiques ou socio-économiques y rendent la mission éducative plus ardue que dans la plupart des académies métropolitaines. La différence en termes de résultats scolaires est difficile à apprécier. Si les taux d'accès au brevet et au baccalauréat sont parfois très proches des moyennes nationales, les évaluations sur certaines compétences présentent des écarts considérables. Le coût du système scolaire en outre-mer est supérieur d'environ 30 % à la moyenne nationale. Cet effort incontestable de moyens est toutefois mal ajusté aux besoins, l'organisation des dispositifs, trop peu ajustée aux réalités locales, entraînant une perte d'efficacité. L'éducation nationale devrait faire preuve d'une plus grande adaptabilité pour résoudre la tension entre la forte revendication à l'égalité de traitement des élèves et l'indispensable différenciation des modes d'organisation et d'application des dispositifs scolaires. La Cour formule 11 recommandations en ce sens.
Article | Octobre 2020
L'Institut de la Statistique et des Études Économiques (ISEE) a publié les détails de la campagne de recensement effectuée en 2019. Très léger accroissement de population, solde migratoire négatif, répartition de population stable entre les provinces, proportion de natif en augmentation, ce sont les principales informations qui ressortent de l'étude.
- Complément d'informations
Rapport | Septembre 2020
PrimeView, cabinet indépendant de recherche économique et financière publie une étude qui élargit l'angle de vue sur les territoires ultramarins en offrant une analyse novatrice de leur tissu productif. A revers des enquêtes souvent circonscrites à leur propre périmètre, ce rapport propose une comparaison avec les territoires métropolitains, ce qui en fait un outil d'évaluation socio-économique précieux pour mieux comprendre l'économie des territoires ultramarins et structurer des politiques publiques adaptées. A l'heure de la définition du plan de relance post crise du Covid19, cette étude peut constituer un socle majeur permettant aux pouvoirs publics de mettre sur pied des politiques publiques enfin adaptées aux véritables spécificités des territoires ultramarins, et ainsi leur donner une véritable chance de s'émanciper.
- Selon un rapport, les fragilités des Outre-mer « tiennent essentiellement à la vulnérabilité et au manque de structuration de leur tissu productif », Outre-mer à 360°, 17 septembre 2020
- Les territoires ultramarins plus affectés par la crise (commissaires aux comptes), Notre Temps, 16 septembre 2020
- RCI Guadeloupe (16/09/2020) - Une nouvelle étude sur le tissu économique ultramarin renverse quelques idées reçues
Article | 15 septembre 2020
Comment donner l'envie de rentrer aux Calédoniens diplômés ou faire venir des travailleurs aux compétences introuvables sur le Caillou ? Le cabinet CoManaging a présenté à la CCI une étude sur l' « attractivité » du pays.
- Talents Calédoniens : l'association qui concerne toutes les entreprises, CCI Nouvelle-Calédonie, 4 mars 2020
- Une association pour attirer des talents d'ici et d'ailleurs sur le Caillou, Nouvelle-Calédonie la 1ère, 4 mars 2020
Article | Septembre 2019
À Mayotte, en 2018, seules 27 % des personnes de 15 ans ou plus sorties du système scolaire possèdent un diplôme qualifiant, contre 72 % en métropole. À Mayotte, accéder à un emploi est bien plus difficile. Mais avoir un diplôme y est valorisé : ceux qui en possèdent un sont autant en emploi qu'en métropole. Les niveaux de formation sont très différents selon l'origine.