Ouvrage | Février 2021
Au début des années soixante, et pendant près de vingt ans, l'État a déplacé des centaines d'enfants réunionnais pour repeupler les campagnes françaises. Jean-Jacques Martial fut l'un de ces enfants. Arraché à son île à six ans, déplacé de foyers en familles, abusé par son père adoptif, il nous livre ici le témoignage sobre et bouleversant de son histoire.
La publication de ce récit en 2003 eut un très large écho. Depuis, l'auteur – avec d'autres – n'a cessé de dénoncer le scandale de ces déplacements forcés. Ce combat opiniâtre fut couronné par le vote en février 2014 à l'Assemblée nationale d'une résolution mémorielle reconnaissant la responsabilité de l'État.
- Europe 1 (17/08/2023) - Émission : Dans les yeux d'Olivier Delacroix: Jean-Charles, arraché à ses parents : « On nous avait promis qu'on reviendrait » [Audio]
Article | 19 septembre 2022
La population de Mayotte est jeune et en constante augmentation, ce qui laisse espérer une forte croissance économique du département dans le futur, suite à l'augmentation de la population active. Mais ce développement n'adviendra que si les enfants des étrangers installés sur l'île sont intégrés au système éducatif mahorais, prévient dans une tribune au « Monde » l'économiste François Hermet.
Article | 20 octobre 2021
Fragments de France - La Martinique a perdu près de 10 % de sa population en quinze ans, principalement des jeunes partis étudier ou travailler ailleurs. A contre-courant de cette émigration massive, quelques-uns reviennent et réussissent, malgré les embûches.
Article | Août-Décembre 2019
Comme pour l'ensemble des territoires de l'espace caribéen, les départements de la Guadeloupe et Martinique autrefois marquées par des taux de croissance de leur population très élevés ont connu un fort ralentissement de leur accroissement démographique et même une décroissance ces dernières années ce qui constitue une exception dans l'espace Caraïbes. Les émigrations, plus que la baisse de la fécondité, sont la principale cause de ce phénomène. Au problème du nombre d'individus quittant ces territoires se pose celui de leur profil : ce sont les plus diplômés qui quittent le territoire généralement dans une perspective de long terme. Ce phénomène est particulièrement préoccupant dans ces territoires aux rythmes de vieillissement inédits en France. L'enjeu pour les départements antillais sera de se saisir de la prise en charge du vieillissement comme d'une opportunité.
Rapport | Septembre 2020
PrimeView, cabinet indépendant de recherche économique et financière publie une étude qui élargit l'angle de vue sur les territoires ultramarins en offrant une analyse novatrice de leur tissu productif. A revers des enquêtes souvent circonscrites à leur propre périmètre, ce rapport propose une comparaison avec les territoires métropolitains, ce qui en fait un outil d'évaluation socio-économique précieux pour mieux comprendre l'économie des territoires ultramarins et structurer des politiques publiques adaptées. A l'heure de la définition du plan de relance post crise du Covid19, cette étude peut constituer un socle majeur permettant aux pouvoirs publics de mettre sur pied des politiques publiques enfin adaptées aux véritables spécificités des territoires ultramarins, et ainsi leur donner une véritable chance de s'émanciper.
- Selon un rapport, les fragilités des Outre-mer « tiennent essentiellement à la vulnérabilité et au manque de structuration de leur tissu productif », Outre-mer à 360°, 17 septembre 2020
- Les territoires ultramarins plus affectés par la crise (commissaires aux comptes), Notre Temps, 16 septembre 2020
- RCI Guadeloupe (16/09/2020) - Une nouvelle étude sur le tissu économique ultramarin renverse quelques idées reçues
Rapport | Avril 2018
Le rapport final de la Commission nationale des enfants dits « de la Creuse » a été rendu officiellement, mardi 10 avril 2018, à la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Ce texte, intitulé Etude de la transplantation de mineurs de La Réunion en France hexagonale (1962-1984), est l'aboutissement de deux ans de travail.Selon Philippe Vitale, l'un des auteurs, il s'agit d'expliquer comment plus de 2 000 enfants ont pu être arrachés à leur île, La Réunion, entre 1962 et 1984, pour peupler les zones rurales en France hexagonale. En complément :
- RFI (11/04/2018) - Enfants réunionnais déplacés en France hexagonale : le rapport officiel
- Le Monde (10/04/2018) - « Enfants de la Creuse » : un rapport pointe la responsabilité de l'État
- Le blog fxgpariscaraibe (12/04/2018) - Le rapport sur les Réunionnais de la Creuse
Article | 2016
« Faire famille à distance » du fait de l'émigration, c'est aussi « (re)faire famille » loin de sa terre natale, c'est-à-dire, dans notre étude, singulièrement en métropole. Quelle est aujourd'hui l'importance estimée de la population des « familles des DOM » aujourd'hui installée en métropole et comment évolue-t-elle ? Le « faire famille » de ces natifs émigrés diffère-t-il de celui observé dans le département de naissance ? Les réponses à ces questions formeront la seconde partie de cet article en mobilisant une exploitation spécifique des données du recensement métropolitain.Enfin, pour conclure, nous nous interrogerons sur les conséquences de cet éclatement de la structure familiale et sur les enjeux qui s'y attachent en termes de politique publique.
Article | novembre 2018
En 2017, 276 000 personnes vivent en Polynésie française. En cinq ans, la population a augmenté de 1 500 personnes par an, un rythme plus faible qu'auparavant. La hausse est la plus forte dans les Îles du Vent. L'excédent des naissances sur les décès est le seul moteur de cette croissance démographique. Il diminue cependant du fait de la baisse de la fécondité. Les départs de Polynésie sont plus importants que les arrivées et un jeune de 18 à 25 ans sur dix quitte le territoire.
Article | 7 mai 2018
Côté face, l'émigration vers Mayotte alimente l'économie anjouanaise grâce au juteux trafic des kwassa-kwassa et grâce à l'argent envoyé par les migrants à leur famille. Côté pile, les expulsions policières menacent de déplacer la délinquance de Mayotte à Anjouan.
Ouvrage | Novembre 2015
Cet ouvrage est un recueil d'articles visant à dresser un panorama sur le dernier né des départements français : L'île de Mayotte. Les contributions constituent une version écrite et actualisée d'une sélection de papiers présentés oralement lors d'un colloque organisé les 29 et 30 novembre 2012, sous l'égide de l'Observatoire des sociétés de l'Océan indien, à l'université de La Réunion. Présentation de l'ouvrage : http://www.gregoiredetours.fr/thematiques/histoire-immediate/francois-hermet-mayotte-etat-des-lieux-enjeux-et-perspectives/
Article | Novembre-Décembre 2014
Depuis plus de 50 ans, l'émigration des natifs des Dom fait l'objet d'une politique volontariste de l'État, visant tout à la fois à répondre aux besoins du marché métropolitain et à limiter localement les risques de contestation sociale. Recrutés très majoritairement aux postes peu qualifiés des services publics durant les « Trente Glorieuses », ils y ont joué un rôle comparable à celui des travailleurs étrangers dans l'industrie et le BTP. Aujourd'hui, cette émigration se poursuit, mais elle a changé de profil pour répondre aux nouveaux besoins métropolitains. Au fil du temps, beaucoup ont fait souche en métropole, tout en gardant des liens étroits avec leur terre natale.
Article | Janvier 2014
Au 22 août 2012, la Polynésie française compte 268 207 habitants, soit 8 500 personnes de plus qu'en 2007. Le solde naturel étant resté stable, le ralentissement de la croissance démographique s'explique uniquement par l'augmentation du déficit migratoire à - 7 750 personnes. Cette dégradation du déficit migratoire trouve son origine à la fois dans la progression du nombre d'émigrants (départs de la Polynésie française) et la diminution du nombre d'immigrants (arrivées en Polynésie française).
Article | Mars 2013
« Le problème de Mayotte, c'est l'immigration massive. » Cette antienne répétée à l'envi par les médias et les responsables politiques de l'île pour expliquer sa situation difficile et les mauvaises conditions de vie de ses habitants ne résiste pas à une analyse sérieuse. Et si le problème de Mayotte n'était pas tant l'immigration que l'émigration ?
Rapport | 3 mars 2011
Article | Novembre 1986
L'économie de plantation puis l'économie de dépendance sont à l'origine de mouvements de population quasi-permanents qui ont largement induit l'histoire des sociétés caribéennes depuis leur constitution. Les migrations intra-caribéennes résultèrent d'abord des grands déplacements de main-d'œuvre provoqués par la croissance économique coloniale, puis relevèrent pour partie d'une dynamique propre. Ces flux se sont considérablement diversifiés au cours des trois dernières décennies, affectant sous des formes diverses la quasi-totalité des pays du Bassin caraïbe.
Ouvrage | 2006
A une quinzaine de miles, à l'est de Panama-City, entre la ville et la jungle, un tertre pelé comme une plaque de mauvaise gale : le "Cimetière Antillais"de Paraiso, promu, depuis dix ans, monument historique panaméen. Un semis de croix de fer y perpétue la mémoire des Antillais, Martinquais et Guadeloupéens, morts dans les travaux de percement du Canal de Panama.
Rapport | Avril 2011
Ouvrage | Février 2011
Sommaire du Tome 1 :
Première partie – Finances publiques
Chapitre I – La situation d'ensemble
- La trajectoire 2010-2013
Chapitre II – Les dépenses fiscales
- Les dépenses fiscales : un enjeu budgétaire majeur
- Quelques dépenses fiscales consacrées au développement des entreprises et de l'emploi
- La prime pour l'emploi : une dépense fiscale aux objectifs de plus en plus confus
Chapitre III – Le Fonds de réserve des retraites
- Le Fonds de réserve des retraites : une ambition abandonnée, une réorientation risquée
Deuxième partie – Politiques publiques
Chapitre I – L'emploi et la santé
- Le système français d'indemnisation du chômage partiel : un outil insuffisamment utilisé
- La campagne de lutte contre la grippe A(H1N1) : bilan et enseignements
- Le système de santé en Polynésie française et son financement
Chapitre II – Les exportations et l'énergie
- Le soutien public aux entreprises exportatrices
- La compensation des charges du service public de l'électricité
Chapitre III – L'enseignement supérieur et la recherche
- Les pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) : un second souffle nécessaire
- L'agence nationale de la recherche : premiers constats et perspectives
Chapitre IV – Les politiques de l'Etat dans les départements d'outre-mer
- Les flux migratoires irréguliers en Guyane, à Mayotte et à Saint- Martin
- La gestion des risques naturels dans les départements d'outre-mer
- La politique de soutien à l'agriculture des départements d'outre-mer
Troisième Partie – Gestion publique
Chapitre I – Les modes de gestion déléguée
- Un premier bilan des externalisations au ministère de la défense
- La gestion du domaine skiable en Rhône-Alpes
- La continuité territoriale avec la Corse
Chapitre II – La gestion des ressources humaines
- Les ouvriers d'Etat du ministère chargé de l'équipement et de l'aviation civile
- Le quart de place des militaires
- Les particularités des rémunérations des réservistes militaires
Chapitre III – La gestion immobilière
- La SOVAFIM : un intervenant sans utilité réelle
- Le nouveau siège de l'Office Paris Habitat
Chapitre IV – La gestion d'actions ministérielles
- Les exonérations des indemnités versées aux arbitres et juges sportifs : un instrument inadapté
- Le musée national du sport : un projet mal suivi
Article | Février 2011
En Nouvelle-Calédonie, 245 580 habitants ont été recensés en 2009. Depuis les années 1980-1990, l'augmentation de la population ralentit, mais reste soutenue avec 1,7 % d'habitants en plus par an entre 1996 et 2009.
Article | Février 2011
L'analyse des recensements de la population de Nouvelle-Calédonie de 1989, 1996, 2004 et 2009 et d'autres sources statistiques (état civil, trafic aérien, recensements d'autres territoires…) permet de dresser un diagnostic précis des flux migratoires externes de la Nouvelle-Calédonie et de proposer des pistes d'approfondissements statistiques dans ce domaine. La différence entre les entrées en Nouvelle-Calédonie et les sorties (solde migratoire global) est estimée à 900 personnes en plus par an entre 2004 et 2009. C'est plus que la valeur moyenne de la période 1996-2004 (+ 500 personnes par an), mais moins qu'au cours des années 1989-1996 (+ 1 200 personnes par an). Comparée aux décennies précédentes, la Nouvelle-Calédonie apparaît plus attractive pour les non natifs. En revanche, davantage de jeunes Calédoniens partent, notamment vers la métropole, pour poursuivre des études supérieures. La qualité des recensements calédoniens, jointe à celle d'autres sources (état civil, trafic aérien, CAFAT notamment), rend possible la constitution de séries démographiques annuelles robustes intégrant des chiffres de migrations, bases d'estimations et de projections.