Article | 28 janvier 2025
Le Front international de décolonisation est né lors d'un congrès constitutif tenu à Nouméa les 23 et 24 janvier 2025. Le Groupe d'initiative de Bakou, ONG proche du pouvoir de cette république autoritaire du Caucase, a soutenu cette initiative.
Article | 29 septembre 2024
Les difficultés de la Martinique ne se résument pas à la question de la vie chère, estime l'écrivain dans une tribune au « Monde », à l'occasion des protestations qui secouent l'île. Il dénonce une économie artificielle, orientée vers la France et l'Europe, qui ignore toute opportunité pouvant surgir des Caraïbes ou des Amériques.
Article | 4 janvier 2024
Christiane Taubira a accordé à France-Guyane un long entretien en deux temps. La ministre de la Justice et Garde des Sceaux sous le président socialiste François Hollande revient sur l'actualité de la Guyane en prenant de la hauteur, celle que lui permet son expérience politique, évidemment, mais aussi sa vie de famn djok.
Quand on évoque votre relation avec la Guyane, le proverbe : Nul n'est prophète en son pays revient souvent. Cependant, on vous voit actuellement très présente sur le terrain là où des questions politiques importantes se jouent
Article | 18 mars 2023
A l'initiative de l'écrivain Patrick Chamoiseau, un collectif d'artistes et d'universitaires appelle, dans une tribune au « Monde », la société civile à soutenir le « processus de responsabilisation » lancé par des élus de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique, de Mayotte, de La Réunion, de Saint-Martin, en faveur de nouvelles relations avec l'Etat français.
- Ne dites plus "outremer", "métropole", "zones périphériques" ou "ultrapériphériques" : L'appel de 200 personnalités à "Faire-Pays", Zinfos974, 19 mars 2023
Article | Juin 2020
Ce chapitre propose un survol de la France républicaine et coloniale, de la formation particulière des colonies à la française. Nous examinons l'engagement de la France dans plusieurs parties de la planète, phénomène curieux étant donné les contradictions, les hésitations, les lenteurs et les accélérations de cette histoire. Alors, aujourd'hui, plus d'un demi-siècle après la chute officielle de l'empire français dans les années 1960, peut-on parler d'une France postcoloniale et d'un pays qui s'arrête à ses frontières géographiques naturelles en Europe?
Ouvrage | Mars 2017
Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine.
Comment expliquer de telles disparités ?
Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergès retrace la politique de gestion du ventre des femmes, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau.
Dès 1945, invoquant la « surpopulation » de ses anciennes colonies, l'État français prône le contrôle des naissances et l'organisation de l'émigration ; une politique qui le conduit à reconfigurer à plusieurs reprises l'espace de la République, provoquant un repli progressif sur l'Hexagone au détriment des outre-mer, où les abus se multiplient.
Françoise Vergès s'interroge sur les causes et les conséquences de ces reconfigurations et sur la marginalisation de la question raciale et coloniale par les mouvements féministes actifs en métropole, en particulier le MLF. En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'auteure entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes, héritée d'un système esclavagiste, colonialiste et capitaliste encore largement ignoré aujourd'hui
Article | Juin 2020
A l'approche du premier référendum d'autodétermination en Kanaky, et suite à des sollicitations de membres du mouvement indépendantiste kanak, un groupe de travail s'est créé au sein de l'association Survie. Le groupe Kanaky s'est donné pour mission :
- de faire connaître à ses membres et plus largement à l'opinion publique en France : l'histoire et la situation coloniale actuelle de la Nouvelle-Calédonie ; le processus de décolonisation en cours et ses enjeux ; l'attitude de la France et ses manœuvres pour conserver la mainmise sur ce territoire ;
- de participer à la création et à la mobilisation d'un mouvement de soutien à la lutte du peuple kanak pour son émancipation en France ;
- de mettre à disposition du mouvement indépendantiste l'expérience de l'association Survie sur la Françafrique, ce système de confiscation des indépendances africaines par l'ancienne métropole.
Article | 8 au 21 février 2019
Alors que les anciennes colonies réclament, les unes après les autres, la restitution de leurs biens culturels, qu'en est-il de la Polynésie française ? D'ailleurs, qui d'entre nous, ici, se préoccupe vraiment de savoir qui détient quoi ? Bien qu'une législation en faveur de la protection du patrimoine polynésien ait récemment été mise en place, nous ne pouvons soupçonner le nombre de nos biens culturels dispersés dans les collections muséales et les collections privées du monde. Une part inestimable de notre patrimoine nous échappe et nous devrions fermer les yeux ? Pourtant, même si l'Histoire ne peut se réécrire, aujourd'hui, nous avons le choix. Demandons-nous simplement si la reconstitution de notre patrimoine culturel fait partie de nos priorités.
Article | 18 avril 2018
Aimé Césaire s'est éteint il y a dix ans, le 17 avril 2008, à l'âge de 95 ans. La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, rend hommage à l'homme politique, l'intellectuel, « l'universaliste moderne » qu'il a été, sa vie durant. Tribune publiée dans France-Antilles Guadeloupe du 17 avril 2018 : http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/culture/par-annick-girardin-ministre-des-outre-mer-aime-cesaire-une-puissante-lecon-d-humanisme-et-d-universalisme-480931.php
- outre-mer la 1ère (17/04/2018) - Édouard Philippe et Annick Girardin saluent la mémoire d'Aimé Césaire : https://la1ere.francetvinfo.fr/edouard-philippe-annick-girardin-saluent-memoire-aime-cesaire-579907.html
- outre-mer la 1ère (17/04/2018) - Qui était Aimé Césaire, mort il y a 10 ans ? [Décryptage] : https://la1ere.francetvinfo.fr/qui-etait-aime-cesaire-mort-il-y-10-ans-decryptage-577115.html
-rfi.fr (16/04/2018) - Il y a 10 ans disparaissait Aimé Césaire, le chantre de la négritude : http://www.rfi.fr/france/20180416-aime-cesaire-bonjour-adieu-negritude-senghor-damas-sartre-depestre-creolite
- rfi.fr (13/04/2018) - «Cher Aimé Césaire»: un héritage toujours vivace par Tirthankar Chanda : http://www.rfi.fr/hebdo/20180413-anniversaire-lettres-cesaire-martinique-negritude-poesie-cher-aime
- Outre-mer à 360° (16/04/2018) - 10ème anniversaire de la mort d'Aimé Césaire : « Un homme politique paradoxal » par George Pau-Langevin : http://outremers360.com/politique/10eme-anniversaire-de-la-mort-daime-cesaire-un-homme-politique-paradoxal-par-george-pau-langevin/
- outre-mer la 1ère (16/04/2018) - Aimé Césaire : les archives de l'Assemblée nationale [#ParisCesaire] : https://la1ere.francetvinfo.fr/aime-cesaire-archives-assemblee-nationale-pariscesaire-578643.html
Ouvrage | 2015
Entre 1854 et 1862, plus de 18500 hommes, femmes et enfants originaires du continent africain, furent amenés en Guyane, en Guadeloupe et en Martinique. Afin d'y circonscrire les changements de l'abolition de l'esclavage de 1848, le gouvernement français a mis en place l'immigration de travailleurs sous contrat d'engagement de travail en provenance de Madère, d'Inde, de Chine mais aussi d'Afrique. L'engagisme succédait alors à l'esclavagisme. En complément, article d'outre-mer 1ère du 22/12/2015 : http://www.la1ere.fr/2015/12/22/la-liberte-forcee-des-africains-engages-aux-antilles-guyane-apres-l-esclavage-316985.html et lire un extrait : http://www.contretemps.eu/lectures/lire-extrait-lesclavage-liberté-forcée-céline-flory
Ouvrage | Avril 2014
L'ouvrage "Tour du monde des terres françaises oubliées" vous promet un grand voyage au sein du patrimoine tricolore méconnu, voire ignoré mais pourtant chargé d'histoire. L'auteur évoque l'archipel des Chesterfield, les îlots contestés de Hunter et Matthew, les Domaines français de Sainte-Hélène, l'île basque de Floreana, le Pays Quint, la forêt du Mundat, l'île intermittente de Julia. Tous ces lieux oubliés témoignent du petit empire clandestin, surprenant et parfois insolite que la France a su conserver.
Cet ouvrage a fait l'objet de l'émission : "Les livres ont la parole" sur RTL le 20 avril 2014, animée par Bernard Lehut : http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/les-livres-ont-la-parole-tour-du-monde-des-terres-francaises-oubliees-de-bruno-fuligni-7771271888
Présentation de l'ouvrage dans l'émission "Au coeur de l'histoire" de Franck Ferrand : http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Au-coeur-de-l-histoire/Sons/L-INTEGRALE-Tour-du-monde-des-terres-francaises-oubliees-2193401/
Article | 3ème trimestre 2011
Doc. parlementaire | 22 juin 2012
À l'occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions le 10 mai 2012, la Délégation sénatoriale à l'outre-mer, présidée par M. Serge Larcher, a organisé, avec le Comité Pour la Mémoire et l'Histoire de l'Esclavage, dans les Salons de Boffrand de la Présidence du Sénat une rencontre intitulée « Mémoires croisées ».
Article | 1981
Cette étude s'efforce, dans un premier temps, de retracer le devenir de 130 résidents français recensés en 1863, soit 81 % de tous ceux qui furent dénombrés à cette date. En une seconde étape sont mis en évidence le jeu des forces économiques, l'échec du colonat militaire, la division de la société coloniale en classes poursuivant des intérêts spécifiques, et la rivalité entre les Français et la communauté étrangère de Tahiti. On découvre enfin que ce dernier antagonisme entre nationalités coïncide approximativement avec le clivage entre bourgeoisie et petite bourgeoisie, l'humble origine, le mode de vie sans panache et la fragile réussite économique des Français provoquant régulièrement le mépris ou la condescendance des grands négociants anglophones.
Ouvrage | Octobre 2011
Une trentaine d'historiens présentent dans cet ouvrage Histoire & Mémoire un éclairage nouveau et varié sur la Guyane au temps de l'esclavage, période de genèse de nos sociétés contemporaines. A travers des discours sur la Guyane française au temps de l'esclavage, ces chercheurs s'interrogent sur des problématiques telles la traite, le statut et la police des esclaves. L'analyse historique peut rendre intelligible les pratiques économiques au temps de l'esclavage, mettre en évidence les postures de rebelles, décrire les rapports complexes entre la religion et l'esclavage. Elle met aussi en lumière comment la société guyanaise inscrit, aujourd'hui, l'esclavage dans la mémoire collective. Cet ouvrage a pour ambition d'offrir des clés pour aborder un période historique complexe et tente d'élargir des champs peu explorés de la recherche scientifique.
Auteurs : Egle Barone-Visigalli, Tristan Bellardie, Anne-Marie Bruleaux, Nathalie Cazelles, Fabrice Cassagrande, Frédéric Charlin, Lydie Ho Fong Choy-Choucoutou, Gérard Collomb, Pascale Cornuel, António de Almeida Mendes, Eugène Epailly, Eric Gassies, Elsa Geneste, Philippe Guyot, François Hubert, Dennis Lamaison, Yannick Le Roux, Catherine Losier, Jean Moomou, Caroline Oudin-Bastide, Marie Polderman, Jean-Yves Puyo, Marcilene Silva Da Costa, Margaret Tanger, Erika Thomas, Martijn van den Bel, Régis Verwimp.
Article | Août 2011
Article | Novembre 2010
Ouvrage | Octobre 2010
L'école française, qui est le lieu du partage historique du grand espoir de la trilogie "Liberté, Egalité et Fraternité", pose à travers sa diversité culturelle le problème de la singularité et de l'universalité à la lumière de l'humanisme qu'elle enseigne. Se demander, au XXIe siècle, ce que l'école française en outre-mer fait à la société et à l'individu revient à évaluer l'importance persistante du poids historique des idéologies coloniales. En quoi l'identité des outre-mers ne s'accommode-t-elle pas avec l'identité nationale ?
Ouvrage | 2004
Cet ouvrage s'adresse à la conscience de tous les citoyens français et tout particulièrement à ceux qui génèrent cette France qui se dit plurielle et que la république dénie. Aure Jeangoudoux propose ici une analyse de certains faits sociaux conflictuels qu révèlent la société guadeloupéenne. Elle indique aussi une piste pour retrouver "le sens de nous-mêmes", clore les débats d'identité et faire le deuil. Elle ouvre un cheminement dans les trous de notre mémoire, dans les ratés de notre pensée, et dans l'espoir de notre conscience. De souche marie-galantaise, docteur en psychologie, Aure Jeangoudoux exerce ses compétences au Centre Hospitalier Universitaire de la Guadeloupe.
Ouvrage | 2004
"Contribuer à faire connaître ces îles lointaines où s'étend notre suprématie », telle était l'ambition avouée d'Alfred Testard de Marans (1860-1890) en rédigeant ses Souvenirs des îles Marquises, datés de « février-juin 1889 », tandis qu'il dirigeait un servicede l'administration coloniale au Sénégal. Où les aurait-il publiés, si les « fièvres tropicales » ne l'avaient emporté un peu plus d'un an après, en laissant ces feuillets inédits, heureusement retrouvés et reproduits dans le présent ouvrage ? Pour le ton et l'intention, ils procèdent en tout cas du genre alors florissant, en France comme dans d'autres pays d'Europe, dans les journaux comme chez les éditeurs, des « réflexions sur la question coloniale », l'accroissement des« empires » occidentaux ayant apparemment besoin de ce soutien éditorial. Ses « conclusions » sont des plus conformes à cette perspective, elles visent à « faciliter le développement économique de ces îles », mais par-dessus tout, à « faciliter dans ces contrées la colonisation et le
développement de notre commerce national ».