Article | 2023
Tous les chiffres de l'économie guadeloupéenne.
Article | Mai 2022
En 2021, la croissance redémarre en Martinique. L'indicateur du climat des affaires se hisse dès le premier semestre au-dessus du seuil d'expansion de l'activité. Le chiffre d'affaires du secteur marchand rejoint son niveau de 2019. Le taux de chômage atteint son plus bas historique au 4e trimestre (hors confinement de mars 2020).
Toutefois, ce redémarrage s'effectue en ordre dispersé. La recrudescence de la circulation du coronavirus et des cas de décès lors de la 4e vague affaiblit la dynamique économique au second semestre. Contrairement aux autres secteurs, l'hôtellerie, la restauration et l'animation ne voient pas leur situation s'améliorer. Par ailleurs, l'activité est encore largement soutenue par les mesures d'urgence (comme l'activité partielle, le prêt garanti par l'État) et de stimulus (comme le plan France relance). Dans ce contexte, le rebond des prix de l'énergie importée, de la hausse des cours mondiaux d'hydrocarbures et le renchérissement du fret de marchandises pèsent sur le rétablissement de l'activité et contribuent en fin d'année à réactiver les revendications sociales.
Article | Décembre 2022
Bien qu'entre 2020 et 2021, la valeur des importations civiles augmente de 13 % et celle des exportations locales de 66 %, le déficit de la balance commerciale réelle progresse de 11 % en 2021. L'épidémie de COVID-19 en Polynésie française a pénalisé les importations et les exportations en 2020 et 2021. En fin d'année 2021, une reprise économique est amorcée.
Ouvrage | Juin 2022
Après une année 2020 marquée par le début de la crise sanitaire, les indicateurs macroéconomiques et les chiffres d'affaires des entreprises de la Guadeloupe sont mieux orientés en 2021, sans toutefois rattraper leurs niveaux d'avant-crise. Malgré des indicateurs sanitaires dégradés, l'indicateur du climat des affaires (ICA) a bien résisté jusqu'au 3ème trimestre 2021, et remontait progressivement vers sa moyenne de long terme. Mais il chute lourdement au 4ème trimestre de l'année, les revendications sociales et politiques survenues en fin d'année impactant fortement l'activité des entreprises et le moral de leurs dirigeants. La Guadeloupe se démarque ainsi des autres DROM, notamment de la Martinique où les troubles sociaux de fin d'année ont moins pesé sur l'ICA.
Voir également une version résumée en 7 pages.
Ouvrage | Juin 2022
En rupture avec une activité économique marquée par la crise sanitaire en 2020, l'année 2021 renoue avec la croissance à la faveur de la reprise de l'activité économique mondiale, de l'assouplissement des mesures sanitaires et de la dynamique que connaît Mayotte depuis plusieurs années. Bien que freinée au second trimestre en raison d'un nouveau confinement, l'économie mahoraise s'est redressée mieux encore qu'espéré. En dépit d'un contexte sanitaire et sécuritaire toujours préoccupant, les chefs d'entreprise retrouvent la confiance tout en restant prudents, en raison notamment des difficultés liées aux approvisionnements et aux recrutements qui perdurent. Ainsi, l'indicateur du climat des affaires, en nette hausse dès le début d'année, s'inscrit en légère baisse au deuxième trimestre avant de se maintenir bien au-dessus de sa moyenne de longue période sur le deuxième semestre.
Ouvrage | Juin 2022
L'année 2021 a été marquée par une reprise économique en Outre-mer comme en métropole. L'économie de Saint-Pierre-et-Miquelon n'a pas fait exception à cette évolution même si elle a été pénalisée par le renchérissement des coûts des intrants, les difficultés d'approvisionnement et les pénuries de main d'œuvre. Cette situation est exacerbée par un modèle économique fortement dépendant des importations et un bassin d'emploi particulièrement étroit.
L'année 2022 s'ouvre sur une période d'incertitude, en lien avec les tensions géopolitiques de la guerre en Ukraine et ses effets inflationnistes sur l'économie mondiale. Par ailleurs, les conclusions du rapport du GIEC 2022, constituent un point d'attention face au défi de l'urgence climatique et ses conséquences prévisibles sur les archipels.
Voir aussi en pj la synthèse en 5 pages.
Ouvrage | Juillet 2022
En 2021, malgré un contexte difficile du fait de la dégradation de la situation sanitaire sur l'île et de la flambée des prix de l'énergie, l'économie réunionnaise fait preuve d'une résilience remarquable. Après la chute historique de 2020, l'activité connait une reprise vigoureuse dépassant globalement son niveau d'avant-crise. Certains secteurs économiques ont néanmoins continué de subir les conséquences de mesures de restrictions sanitaires, comme le tourisme qui n'a pas retrouvé son volume d'activité de 2019.
Article | Mai 2022
Les exportations des produits de la pêche polynésienne, hors coquilles, sont revenus à leur niveau d'avant crise Covid dès l'année 2021, constate un bilan publié jeudi 19 mai 2022 par l'Institut de la statistique en Polynésie française.
- Le rebond des exportations de la pêche polynésienne dès 2021, Tahiti Infos, 19 mai 2022
Article | Octobre 2021
En 2020, la filière pêche n'a pas échappé à la crise liée à la Covid-19. La fermeture des frontières de la Polynésie française a entraîné des répercussions sur les exportations de produits de la pêche (hors coquilles), qui sont en baisse de 53 % et s'élèvent à 854 millions de F.CFP.
- Filière pêche : les exportations réduites de moitié à cause de la crise ,Tahiti Nui Télévision,12 octobre 2021
Ouvrage | Juin 2021
Alors que la Polynésie française s'inscrivait dans une trajectoire économique très favorable, l'irruption de la pandémie de la Covid-19 au début du mois de mars, l'a plongée dans une crise profonde et soudaine dont les effets sont plus importants que ceux de 2008. Après sept années de croissance continue, le produit intérieur brut (PIB) se contracte significativement en 2020 à hauteur de 10 %.
La forte inquiétude des entrepreneurs, perceptible dès le premier trimestre, s'exprime dans la dégradation brutale de l'indicateur du climat des affaires (ICA), qui reste sous sa moyenne de longue période sur toute l'année, puis dans les résultats de l'enquête CEROM, qui a révélé que 85 % des entreprises avaient enregistré une baisse d'activité pendant le confinement. Particulièrement plus vulnérables du fait d'une fréquentation divisée par trois, les acteurs du secteur touristique constatent une diminution majeure de leur activité qui menace leur trésorerie et leurs effectifs.
Face à la gravité de la situation, les autorités publiques nationales et locales ont déployé des dispositifs de soutien inédits destinés à sauvegarder les emplois et à soutenir la trésorerie des entreprises. Dans ce contexte, le système bancaire a été fortement sollicité pour accompagner le financement de l'économie pendant cette période de crise sanitaire avec notamment la mise en place de prêts garantis par l'État en faveur des entreprises. Cet accompagnement a été facilité par l'évolution du dispositif de politique monétaire de l'IEOM, qui s'est traduite par une offre massive de liquidité au système bancaire à des taux historiquement bas.
Fin 2020, les perspectives de décrue de la Covid-19 et l'amplification de la campagne de vaccination des premiers mois de l'année 2021 constituent des signaux favorables pour les acteurs économiques polynésiens. Mais la recrudescence mondiale de la pandémie avec l'apparition de plusieurs variants et son corollaire de restrictions, notamment l'instauration début février 2021 d'un contrôle rigoureux des entrées sur le territoire, a repoussé d'autant les anticipations de reprise des secteurs les plus dépendants des flux internationaux. L'importance de la reprise économique s'annonce donc encore incertaine.
Article | Février 2021
Le produit intérieur brut (PIB) de la Nouvelle-Calédonie progresse en 2019 (+1,1%), essentiellement grâce à des effets-prix favorables, dont les cours du nickel. Néanmoins, le niveau d'activité, mesuré par l'évolution du PIB à prix constants, se contracte (-1,2 %) après avoir stagné en 2018 (-0,1 %)1. Le PIB est estimé à 1 006 milliards de F.CFP, représentant un peu plus de 3,7 millions de F.CFP par habitant (+0,9 % par rapport à 2018).
Article | Janvier 2021
En 2016, la croissance économique martiniquaise ralentit fortement et devient légèrement négative: le produit intérieur brut (PIB) diminue de 0,3 % en valeur, après une hausse de 2 % en 2015. Ce rythme, en deçà de la moyenne nationale (+ 1,6 % en valeur) est soutenu par la seule consommation finale. Il est néanmoins freiné par le net repli de l'investissement et le manque de vigueur des échanges extérieurs. Hors produits pétroliers dont les prix continuent à chuter, la croissance martiniquaise serait positive de + 0,9 %.
Article | Janvier 2021
L'économie guyanaise redémarre en 2016, le produit intérieur brut (PIB) augmente de 3,5 % en valeur (après + 0,7 %), à un rythme supérieur à la moyenne nationale (+ 1,9 %). Ce redémarrage est toutefois contrasté, car le dynamisme de la production s'est heurté à une consommation des ménages qui progresse moins vite en raison de la hausse limitée du pouvoir d'achat, mais aussi à un repli de l'investissement et une légère dégradation des échanges extérieurs. Il en résulte un surcroît de production qui conduit à l'augmentation des stocks.
Ouvrage | Juillet 2021
En 2020, l'économie mondiale est frappée par la crise sanitaire de Covid-19. La Réunion ne fait pas exception et la mise en place du confinement au premier semestre se traduit par une chute de l'activité sans précédent. Passé ce choc, l'économie réunionnaise fait preuve de résilience et l'indicateur du climat des affaires retrouve en fin d'année sa moyenne de longue période.
Ouvrage | Juin 2021
Sans surprise, l'Iedom dresse un constat peu amène de la situation économique à Mayotte en 2020 en raison de la crise sanitaire. Un rapport de 200 pages fait le tour de la situation du département, sur le plan économique mais avec, également, des rappels de géographie et d'histoire locale notamment.
- Economie et emploi fragilisés par la crise sanitaire constate l'IEDOM, Journal de Mayotte, 7 juillet 2021
Ouvrage | Juin 2021
En 2020, l'économie de Saint-Pierre-et-Miquelon a fait preuve d'une résilience globale dans le contexte sans précédent de la crise sanitaire mondiale. Le bilan de l'année est cependant contrasté, certains indicateurs se dégradant au niveau sectoriel. Stimulée par le recentrage de la consommation des ménages sur le marché local, la demande intérieure s'est maintenue. La croissance des prix à la consommation est restée contenue. Le marché du travail est favorablement orienté, le nombre de demandeurs d'emploi s'inscrit en repli. Les entreprises ont continué d'investir comme en témoigne le dynamisme des encours de crédits.
Avec les restrictions de voyage et le climat d'incertitude, les ménages ont renforcé leur épargne de précaution tout en modérant leur demande de crédit. Le système bancaire s'est adapté à cette situation inédite en accompagnant les agents économiques au plus fort de la crise, par la mise en place des prêts garantis par l'Etat qui ont été fortement mobilisés sur l'archipel. Sur le plan sectoriel, les indicateurs suivis par l'IEDOM traduisent une certaine détérioration de l'activité dans plusieurs secteurs (BTP, pêche), en particulier le tourisme durement impacté par la fermeture des frontières avec le voisin canadien.
En 2021 l'économie de Saint-Pierre-et-Miquelon devrait se maintenir sur une trajectoire favorable du fait de l'importance des amortisseurs de l'État et des collectivités locales. La sortie de crise est observée avec beaucoup d'attention alors que le marché local pourrait pâtir de la réouverture des frontières. L'IEDOM acteur du diagnostic conjoncturel, s'efforce, dans la neutralité et l'indépendance, d'apporter de la visibilité et de la compréhension au travers de publications récurrentes.
Ouvrage | Juin 2021
Le Rapport annuel économique de l'IEDOM Guadeloupe, élaboré avec le concours des différents acteurs publics et privés de l'archipel, permet d'apporter aux responsables politiques, économiques et financiers une analyse économique et monétaire du territoire. Il alimente notamment la réflexion et la prise de décision pour impulser la reprise après une année 2020 marquée par la crise du Covid-19.
L'économie de la Guadeloupe est durement touchée par la crise en 2020, après avoir déjà connu un ralentissement de sa croissance en 2019 (+0,6 % après +2,2 % en 2018). Selon le partenariat CEROM (Comptes économiques rapides pour l'Outre-mer), la situation inédite de confinement de la population du 17 mars au 11 mai 2020 est à l'origine d'un recul de l'activité économique estimé à 3 points de PIB globalement sur l'année.
Néanmoins, compte tenu du poids important du secteur non marchand dans l'économie guadeloupéenne (38,7 % de la valeur ajoutée en 2016) qui joue un rôle d'amortisseur en période de crise, mais également de la mise en place de nombreux dispositifs de soutien pour les agents économiques (prêts garantis par l'État, chômage partiel, report de charges, etc.), la baisse de l'activité apparaît plus mesurée par rapport à l'échelle nationale, ou encore en comparaison d'autres îles de la Caraïbe dont la structure économique est plus dépendante du tourisme.
L'ensemble des secteurs est impacté par la crise, notamment le tourisme dont l'activité chute de moitié par rapport à l'année précédente. À contrario, les banques n'accusent qu'une faible baisse de leur PNB sur l'année (-0,8 %). Les prêts garantis par l'État, dont près de 4 500 entreprises guadeloupéennes bénéficient à la mi-avril 2021 pour un montant de 670 M€ (dont près de 90 % pour les TPE et PME), dynamisent l'activité bancaire. Celle-ci se caractérise également par un essor de l'épargne financière, en lien avec la baisse de la consommation des ménages et la mise en réserve d'une partie des PGE par les entreprises par sécurité.
Ouvrage | Janvier 2021
Après un exercice 2018 marqué par les mouvements sociaux du début d'année, l'économie de Mayotte en 2019 s'est inscrite dans la continuité des actions mises en œuvre pour relancer l'activité. La bonne orientation de la conjoncture s'est appuyée sur une consommation des ménages solide, mais a également profité d'un climat social plus apaisé. Toutefois, en fin d'année, les chefs d'entreprises ont fait preuve de prudence, revoyant leurs prévisions à la baisse, notamment en termes d'activité et d'investissement, en raison d'un manque de visibilité sur la mise en œuvre des projets inscrits dans le contrat de convergence.
Article | Décembre 2020
Une embellie de la conjoncture économique au troisième trimestre 2020 à La Réunion.
- La Réunion : amélioration du climat des affaires au troisième trimestre 2020, Le Echos, 7 janvier 2021
Article | Novembre 2020
Cette note thématique rédigée en partenariat avec la CACIMA (Chambre d'Agriculture, de Commerce, d'Industrie, de Métiers et de l'Artisanat) s'attache à analyser l'impact de la crise sanitaire sur l'activité économique de Saint-Pierre-et-Miquelon.