Article | Juillet 2020
Inscrites dans le rapport « Les Langues de la France » de Bernard Cerquiglini (1999), les langues autochtones de Polynésie française et celles de Nouvelle-Calédonie sont désormais, aux yeux de l'état, des « langues de France ». Cette dénomination ne va cependant pas de soi en contexte colonial et/ou postcolonial. L'article rappelle les dynamiques locales débutées dans les années 1970 qui ont conféré aux langues kanak et polynésiennes, au sein de leurs contextes sociolinguistiques respectifs, une reconnaissance institutionnelle singulière et tout aussi significative que celle que leur apporte, au niveau national, leur inscription sur la liste des « langues de France ». L'article revient ensuite sur cette dénomination qui n'est jamais utilisée dans l'espace public polynésien ou calédonien, car, par l'appropriation surplombante qu'elle dénote, elle parait contredire le processus de décolonisation dont la reconnaissance des langues autochtones est devenue un des symboles emblématiques.
Article | 1981
Cette étude s'efforce, dans un premier temps, de retracer le devenir de 130 résidents français recensés en 1863, soit 81 % de tous ceux qui furent dénombrés à cette date. En une seconde étape sont mis en évidence le jeu des forces économiques, l'échec du colonat militaire, la division de la société coloniale en classes poursuivant des intérêts spécifiques, et la rivalité entre les Français et la communauté étrangère de Tahiti. On découvre enfin que ce dernier antagonisme entre nationalités coïncide approximativement avec le clivage entre bourgeoisie et petite bourgeoisie, l'humble origine, le mode de vie sans panache et la fragile réussite économique des Français provoquant régulièrement le mépris ou la condescendance des grands négociants anglophones.
Ouvrage | 1990
Ouvrage | 1992
Ouvrage | 2005
Rend compte des représentations que se font les Polynésiens des Français et inversement.
Article | Juillet - Septembre 1995