Article | Janvier 2025
Ce recueil fournit des données statistiques régionales de références et couvre les thématiques variées sur lesquelles la DEETS agit : activité économique et appareil productif, marché du travail, emploi et compétences, protection et hébergement des publics vulnérables, politique du travail, concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie. Destinée au grand public et aux acteurs institutionnels, cette présentation synthétique a pour objectif de faciliter la connaissance du territoire et d'éclairer les débats et réflexions pour une action de proximité au bénéfice des Guadeloupéens.
Article | Mars 2024
L'activité professionnelle des femmes ne cesse de croître en Nouvelle-Calédonie, comme dans les autres pays développés. Le fait que les femmes occupent désormais près de la moitié des emplois sur le territoire constitue une mutation sociale majeure. La proportion était de 38 % il y a trente ans.
Article | Décembre 2023
En Guyane, l'origine géographique des immigrés se concentre principalement autour de trois pays : Haïti, le Brésil et le Suriname. Entre 2014 et 2019, le nombre d'immigrés âgés de 15 à 64 ans progresse un peu plus vite que l'ensemble de la population de 15 à 64 ans. Le faible niveau de formation initiale des immigrés complique leur insertion sur le marché du travail. De ce fait, ils cumulent un fort taux de chômage avec un niveau de sous-emploi élevé.
Article | 13 décembre 2023
Le nombre de demandeurs d'emploi seniors a fortement augmenté ces vingt dernières années. Il est passé de 4 500 à 20 027 demandeurs fin 2022 en catégories A,B et C (voir définitions). Cette évolution n'est pas spécifique à la Guadeloupe. La demande d'emploi totale a augmenté de 10,9% durant cette période passant de 49 966 à 55 434.
Article | 1er décembre 2023
En Guadeloupe, un marché du travail généralement difficile (sous-emploi, temps partiels subis, emploi informel…), un chômage « de masse » et des dispositifs de solidarité fortement sollicités (RSA…) cohabitent durablement…. Le cadre réglementaire en évolution (réformes successives des retraites, fin des mesures d'âge, modifications de l'indemnisation du chômage….) pourrait encore « modifier » les équilibres.
Article | Octobre 2023
Au deuxième trimestre 2023, le ralentissement de l'emploi se confirme : alors que 1 600 emplois salariés étaient créés chaque trimestre en 2022, seuls 800 emplois sont créés au deuxième trimestre 2023, après 500 emplois créés au premier trimestre. Le secteur privé cesse en effet de porter la dynamique de l'emploi observée en 2022. Le commerce et les services aux entreprises sont ainsi les rares secteurs qui créent des emplois ce trimestre. Les constructions de logements et la fréquentation touristique ralentissent.
- Le ralentissement de l'emploi salarié se confirme, Clicanoo, 5 octobre 2023
- Emploi : au 2e trimestre, le ralentissement de l'emploi salarié se confirme, Réunion la 1ère, 5 octobre 2023
Article | Mai 2022
En 2021, la croissance redémarre en Martinique. L'indicateur du climat des affaires se hisse dès le premier semestre au-dessus du seuil d'expansion de l'activité. Le chiffre d'affaires du secteur marchand rejoint son niveau de 2019. Le taux de chômage atteint son plus bas historique au 4e trimestre (hors confinement de mars 2020).
Toutefois, ce redémarrage s'effectue en ordre dispersé. La recrudescence de la circulation du coronavirus et des cas de décès lors de la 4e vague affaiblit la dynamique économique au second semestre. Contrairement aux autres secteurs, l'hôtellerie, la restauration et l'animation ne voient pas leur situation s'améliorer. Par ailleurs, l'activité est encore largement soutenue par les mesures d'urgence (comme l'activité partielle, le prêt garanti par l'État) et de stimulus (comme le plan France relance). Dans ce contexte, le rebond des prix de l'énergie importée, de la hausse des cours mondiaux d'hydrocarbures et le renchérissement du fret de marchandises pèsent sur le rétablissement de l'activité et contribuent en fin d'année à réactiver les revendications sociales.
Article | Juillet 2023
En 2022, l'économie réunionnaise reste bien orientée. Malgré une forte pression inflationniste (+3,6 % en moyenne en 2022), le PIB en volume progresse de 2,7 %, après la forte reprise de l'activité en 2021 (+6,7 %). La croissance est portée à parts égales par la consommation des ménages (+1,7 % en volume), les dépenses des administrations publiques (+2,5 %) et les dépenses touristiques (deux fois plus importantes qu'en 2021). En revanche, l'investissement recule de 0,8 % en 2022 et contribue négativement à la croissance tout comme le déficit commercial qui se creuse.
Article | Juin 2023
En 2022, l'intérim est en hausse en Guadeloupe, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy après avoir vu un fort rebond de son activité en 2021. 2 447 Equivalent Emploi Temps Plein (EETP) sont comptabilisés dans l'année (+5,1 %). Le nombre de contrats signés augmente plus rapidement (65 253 contrats, +15,9 %). L'intérim est aussi en hausse dans les autres Drom(1) en 2022 (+8,5 % en EETP hors Mayotte où les données ne sont pas disponibles) après une année 2021 de fort rebond.
Article | Avril 2023
Au quatrième trimestre 2022, l'activité économique reste dynamique malgré la poursuite des tensions sur les prix et du conflit en Ukraine. L'emploi salarié continue d'augmenter ce trimestre, avec 2 000 emplois supplémentaires par rapport au troisième trimestre. Le rythme des créations d'emplois en 2022 ralentit néanmoins par rapport à 2021 : sur l'année, 6 400 emplois sont créés, après 15 300 emplois en 2021. La croissance de l'emploi est uniquement portée par le secteur privé, notamment grâce à l'embauche d'apprentis. L'emploi augmente surtout dans le commerce et les services aux entreprises ce trimestre. La fréquentation touristique est au-dessus de son niveau d'avant la crise sanitaire. Au quatrième trimestre, les créations d'entreprises augmentent, tandis que la construction de logements ralentit. Dans ce contexte, le taux de chômage est quasi stable et concerne 17 % de la population active.
- INSEE : en 2022, la hausse de l'emploi bénéficie principalement aux femmes, aux jeunes et aux seniors, Clicanoo, 11 avril 2023
Article | Décembre 2022
Entre 2008 et 2012, la Polynésie française a subi la crise économique mondiale dont les effets ont été amplifiés localement par une instabilité politique. Après sept années de croissance positive et durable depuis 2013 corroborée par l'évolution de l'Indicateur du climat des affaires (ICA) au-dessus de sa moyenne de longue période, cette trajectoire favorable a toutefois été remise en cause par la crise de la Covid-19 et l'arrêt brutal du tourisme international, le PIB polynésien enregistrant une baisse de 7,2 % en 2020.
Article | Février 2023
Fin 2022 à Saint-Martin, les Demandes d'Emploi en Fin de Mois (DEFM) baissent de 5,8 % en catégories A et augmentent de 0,4 % en catégories ABC sur un an. Le nombre d'inscrits s'établit à 4 176 et 5 102 respectivement. La demande d'emploi de longue durée (un an ou plus) baisse de 12,2 % en catégories ABC. La part des demandeurs d'emploi de longue durée s'établit ainsi à 40,6 % (-5,9 points).
Article | Janvier 2023
Au troisième trimestre 2022, l'activité économique est dynamique malgré les tensions sur les prix et le conflit qui se poursuit en Ukraine. Ainsi, le volume d'heures de travail rémunérées reste supérieur à son niveau d'avant la crise sanitaire, de l'ordre de 14 %. L'emploi salarié continue d'augmenter ce trimestre, avec 1 600 emplois supplémentaires par rapport au deuxième trimestre. La croissance de l'emploi est uniquement portée par le secteur privé. L'emploi augmente surtout dans les services aux entreprises et aux particuliers, l'hébergement-restauration et la construction. La fréquentation touristique est largement au-dessus de son niveau d'avant la crise sanitaire. Au troisième trimestre, les créations d'entreprises augmentent légèrement et la construction de logements collectifs reste particulièrement dynamique. Dans ce contexte, le taux de chômage est quasi stable et concerne 18 % de la population active.
- Une économie dynamique au 3ème trimestre 2022, malgré les hausses de prix
Article | 26 octobre 2022
Au troisième trimestre 2022, à Saint-Martin, le nombre de demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s'établit en moyenne sur le trimestre à 4 485. Ce nombre augmente de 2,0 % sur le trimestre (soit +90 personnes) et diminue de 4,7 % sur un an. Au troisième trimestre 2022 ,à Saint-Barthélemy ,le nombre de demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s'établit en moyenne sur le trimestre à 395. Ce nombre augmente de 5,3 % sur le trimestre (soit +20 personnes) et diminue de 15,1 % sur un an.
Article | 26 octobre 2022
Au troisième trimestre 2022, en Guadeloupe, le nombre de demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s'établit en moyenne sur le trimestre à 44 970. Ce nombre baisse de 3,1 % sur le trimestre (soit –1 430 personnes) et de 9,9 % sur un an. En France (y compris Drom), ce nombre baisse de 0,1 % ce trimestre (–10,9 % sur un an).
Article | Décembre 2022
La DEET Guadeloupe a réalisé un bilan des politiques d'emploi en Guadeloupe, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Sont étudiés : le Parcours Emploi Compétence (PEC) et le Contrat Initiative Emploi (CIE), les contrats en alternance, l'activité partielle, l'insertion par l'Activité Economique (IAE), le Plan d'Investissement dans les Compétences (PIC), le Parcours Contractualisé d'Accompagnement vers l'Emploi et l'Autonomie (PACEA), la Garantie jeune.
Article | 02/2022
Fin 2021, les Demandes d'Emploi en Fin de Mois (DEFM) de catégories A et ABC baissent de 2,1 % et 1,3 % respectivement sur un an en Guadeloupe. Les entrées à Pôle emploi ont en effet été un peu moins nombreuses que les sorties. Le nombre d'inscrits s'établit à 49 103 en catégorie A et à 59 794 en catégories ABC. Les demandes d'emploi sont en hausse en 2020 pour les jeunes (moins de 25 ans) et les seniors (50 ans et plus) en
catégories ABC. La demande d'emploi de longue durée (un an et plus) est en baisse de 4,8 % en catégories ABC. La part des demandes d'emploi de longue durée atteint 57,1 % de l'ensemble des demandes ABC
Article | Décembre 2022
Les caractéristiques individuelles des Polynésiens jouent un rôle important dans leur relation avec le marché de l'emploi. Les femmes ont, par exemple, deux fois moins de chances de trouver un emploi d'une année sur l'autre que les hommes. Le diplôme joue également un rôle majeur : 80 % des diplômés du supérieur sont en emploi, contre 52 % pour l'ensemble de la population. La situation passée de l'individu vis-à-vis de l'emploi est également à prendre en compte : chaque année d'ancienneté supplémentaire diminue le risque de se retrouver sans emploi.
- Tahiti Nui Télévision (11/12/2022) - Plus diplômées, les femmes ont deux fois moins de chances de trouver un emploi que les hommes
Rapport | 3 mai 2022
La Commission européenne a adopté, le 3 mai 2022, une stratégie renouvelée pour les régions de l'UE les plus éloignées, appelées «régions ultrapériphériques», qui vise à libérer leur potentiel au moyen d'investissements et de réformes appropriés.
- Communiqué de presse de la Commission européenne du 3 mai 2022 : La stratégie renouvelée de la Commission pour les régions ultrapériphériques de l'UE donne la priorité aux citoyens et libère leur potentiel
- Union Européenne : La Commission Européenne acte une nouvelle stratégie pour les RUP centrée sur la qualité de vie des citoyens, la jeunesse et la libération des potentiels, Outremers360, 03/05/2022
- Commission européenne : une nouvelle stratégie pour mieux accompagner les régions ultrapériphériques, RCI, 03/05/2022
- Stéphane Bijoux salue la convergence des Institutions européennes pour construire un partenariat entre l'Europe et les Outre-mer, Zinfos974, 04/05/2022
- La Commission européenne veut libérer le potentiel des régions ultrapériphériques, Banque des territoires, 5 mai 2022
Article | Mars 2022
En 2017, près de 5 000 personnes travaillent comme cadre à Mayotte, soit quatre fois plus qu'il y a 20 ans. L'élévation du niveau de formation local a accompagné l'avènement d'une société de services supplantant un monde agricole. De plus en plus diplômées au fil du temps, les personnes nées à Mayotte ont pu davantage prétendre au statut de cadre, notamment les femmes. Les femmes natives sont en effet dorénavant aussi nombreuses que les natifs parmi les diplômés du supérieur. Le niveau de diplôme reste certes faible à Mayotte, mais l'enseignement supérieur se structure peu à peu. Le niveau de formation des natifs et des natives devrait donc continuer à progresser dans les années à venir.
Les cadres travaillent d'abord dans le secteur public, notamment dans l'enseignement : quatre cadres sur dix exercent dans le secondaire, essentiellement comme professeurs de lycée. La jeunesse de la population implique en effet des besoins éducatifs importants. Le secteur privé offre de son côté peu de débouchés aux cadres, car sa taille est restreinte comme dans beaucoup d'économies des départements et régions d'Outre-mer. Les professions libérales qui requièrent une longue formation restent particulièrement rares.
Près de huit cadres sur dix nés à Mayotte y restent ou y reviennent pour y travailler. Mayotte est ainsi la région française où la « fuite des cerveaux » est la moins prononcée.