Article | 22 mars 2024
Pour répondre aux attentes des anciens pensionnaires des homes indiens de Guyane, victimes, entre autres, des pratiques assimilatrices de l'Église catholique, un collectif d'universitaires, de personnalités autochtones ou d'acteurs de la justice transitionnelle soutient, dans une tribune au « Monde », la mise en place d'une commission vérité et réconciliation.
Rapport | 1er février 2024
Les homes indiens sont des pensionnats catholiques, soutenus par l'Etat français, dans lesquels les enfants et adolescents amérindiens de Guyane française ont été internés entre 1935 et 2023. À ce jour, aucun mécanisme de Justice transitionnelle n'a été mis en place pour traiter ce passé.
- Un rapport sur les « homes » indiens de Guyane demande une Commission Vérité, Outremers360, 2 février 2024
Article | 24 novembre 2023
Symbole colonial ou opportunité de développement ? Depuis des années, la centrale électrique de l'Ouest guyanais, contestée par un village amérindien, fait débat. Les habitants se sont vu décerner le 23 novembre le prix de la Fondation Danielle-Mitterrand.
Article | 16 octobre 2023
Alors que l'Australie vient de se prononcer samedi 14 octobre 2023, lors d'un référendum, contre la reconnaissance des peuples autochtones dans sa Constitution et contre l'idée de leur donner une « Voix » au Parlement, qu'en est-il de la question en France ?
Ouvrage | Septembre 2010
Tout à la fois roman d'aventures, pastiche victorien, fresque sociale, dénonciation radicale des ravages de la colonisation. Dans une colonie anglaise de Tasmanie, un peintre fait le portrait d'une petite Aborigène. Elle se prénomme Mathinna, elle est la fille adoptive de sir John Franklin et de lady Jane. Pour le gouverneur et son épouse, l'éducation de la fillette doit illustrer le triomphe de la civilisation sur l'état sauvage. En quelques mois, Mathinna devient la coqueluche de la colonie, avant de connaître un destin tragique... Des années plus tard, Londres bruit du scandale entourant la disparition de sir John Franklin, accusé de cannibalisme lors de sa dernière expédition. Désireuse de laver la mémoire de son mari, lady fane se tourne vers Charles Dickens, alors au sommet de sa gloire. De cette rencontre naît une pièce de théâtre qui va avoir une singulière résonance sur l'existence du grand écrivain, en proie à une grave crise conjugale...
Ouvrage | Janvier 2023
Les Hmongs constituent un peuple oppressé qui se bat pour conserver ses traditions et son art de vivre. Leur destin est étroitement lié à la France qui a colonisé l'Indochine en 1893 et pour qui ils ont énormément travaillé. D'abord en tant que fournisseurs d'opium puis en tant que soldats.L'autrice nous raconte avec sensibilité et humour l'histoire de ce peuple par le prisme de celui de sa famille.
- Présentation de l'ouvrage
- Ô Mayouri : "Hmong, l'histoire vraie d'un peuple méconnu" de Vicky Lyfoung - aux origines du peuple Hmong - Guyane la 1ère, 30 avril 2023
Article | 1er semestre 2019
Cet article explique comment la catégorie politique relationnelle peuples autochtones, suscite de nouveaux débats en anthropologie et en droit. En revenant sur les enjeux linguistiques, il précise les enjeux de la différenciation entre les termes de « peuple » et de « population ».
Article | 14 juin 2023
Pour remplacer le lexique colonial, ce vocable prend son essor dans les années 1980 grâce aux travaux menés au sein des grandes institutions internationales. Il ne désigne aujourd'hui pas moins de 476 millions de personnes vivant dans 90 pays au sein de 5 000 groupes distincts.
Article | 1er avril 2023
Christophe Yanuwana Pierre, l'une des figures de la résistance kali'na au projet CEOG répond à longuement à France-Guyane. Il revient sur la genèse du conflit et répond aux critiques concernant les soutiens écologistes européens.
- Projet de centrale électrique de l'Ouest guyanais
- Affaire CEOG : pas de suspension des travaux, le tribunal administratif rejette la demande des associations, Guyane la 1ère, 17 mars 2023
- Affaire CEOG : vives réactions après des interpellations de manifestants, Guyane la 1ère, 13 mars 2023
Article | 27 février 2023
La notion de "peuple calédonien" n'existe pas sur le plan juridique. Elle n'est inscrite dans aucun texte, ni dans l'accord de Nouméa, ni dans la loi organique de 1999, ni dans la Constitution. À ce jour, la notion existe donc uniquement dans la sphère politique.
Article | 28 février 2023
Le groupe Les Loyalistes a inscrit dans ses propositions pour le futur statut de la Nouvelle-Calédonie la notion de "peuple calédonien". Si l'expression est courante, le sujet est sensible et complexe.
Article | 14 octobre 2021
Correspondant du « Monde » en Amérique du Sud, Bruno Meyerfeld s'est rendu dans une région voisine du Pérou, enclavée dans la jungle, où survivent des tribus indigènes, parfois sans contact avec le monde extérieur, menacées par l'avancée des fermiers et des braconniers.
Multimédia | 6 novembre 2020
En 1977, à leur arrivée dans le village de Cacao, en Guyane française, il n'y avait rien. Ils ont tout construit : routes, écoles, habitations, cultures agricoles... Aujourd'hui, les Hmong, supplétifs de l'armée française lors de la guerre d'Indochine, semblent avoir réussi leur intégration au sein de la société guyanaise multi-ethnique. Mais 43 ans plus tard, qu'en est-il réellement ? Et quel avenir s'offre à leurs enfants ? Ce documentaire nous entraîne au cœur de la forêt amazonienne, à la rencontre de ce peuple singulier.
Article | 4 au 10 octobre 2019
En Guyane française, dans les villages amérindiens, la jeunesse se suicide dans des proportions inimaginables pour la métropole. Le fléau, qui touche l'ensemble des six nations autochtones de Guyane, est particulièrement violent chez les Wayanas, peuple de la région du haut Maroni, qui semblent démunis devant cette véritable épidémie.
Article | 17 juin 2019
Dans les villages amérindiens du sud-ouest de la Guyane, on en parle discrètement. Pas facile d'évoquer la vague de suicides qui frappe la communauté wayana, et notamment les plus jeunes, déchirés entre tradition et modernité, et perturbés par les impacts de l'orpaillage illégal.
En complément :
- Outre-mer la 1ère (15/06/2019) - En Guyane, la communauté wayana tente de faire face à une vague de suicides : cliquer ici
- France-Guyane (15/06/2019) - La communauté wayana tente de faire face à une vague de suicides : cliquer ici
Article | 14 juin 2019
"Je veux juste voir l'eau redevenir plus propre". Dans le petit village de Twenké, dans le sud-ouest de la Guyane, le Grand Man Amaï Poti, chef suprême des améridiens wayanas, est amer face à l'orpaillage illégal, qui pollue le Maroni et rend la consommation de poissons dangereuse.
Article | 2015
La situation des Marrons en Guyane française intéresse rarement les juristes. Pourtant, de la convention franco-néerlandaise de 1836 à la «francisation» des années 1960, l'histoire de ces Marrons ne peut être amputée de sa dimension juridique : la France, tantôt respectant l'orthodoxie juridique, les dote de fragments de statut de droit, tantôt s'engageant nettement dans l'illégalité, les dote de fragments de statut de fait. Cette situation est l'oeuvre conjointe des autorités françaises et des Marrons, qui tour à tour ont joué avec le droit.
Article | 2016
L'historiographie récente de l'Amérique du Nord a mis l'accent sur des rapports de forces atypiques entre colons européens et Amérindiens. Elle insiste sur des accords hybrides et syncrétiques manifestant un compromis entre deux cultures, un rapport de forces équilibré ou même défavorable au pouvoir colonial, qu'elle appelle middle-grounds. Pour la Guyane, cette notion décrit parfaitement les conventions conclues, entre 1860 et 1892, par la France avec les peuples marrons du Surinam constitués par des esclaves évadés des plantations néerlandaises. Fruits des besoins de main-d'œuvre et des rivalités entre puissances, ces accords montrent en effet un pouvoir colonial obligé d'oublier son complexe de supériorité, traitant ces peuples comme des puissances indépendantes autorisées à se constituer en véritables enclaves.
Article | 2013
La Guyane française, entre Surinam et Brésil, reçoit des flux démographiques, économiques, culturels qui traversent les frontières héritées de l'histoire coloniale. Quelques groupes amérindiens s'inscrivent d'une manière particulière dans ce dispositif, pratiquant de longue date et jusqu'à aujourd'hui des déplacements de part et d'autre de la frontière politique. L'exemple des Karipuna établis dans le Brésil frontalier et venant travailler en Guyane illustre la place singulière occupée par ces groupes, mais aussi les effets de l'imposition d'une frontière qui était restée jusqu'alors virtuelle. Ces populations sont alors passées du statut d'Indiens véritablement « trans-frontaliers », bénéficiant de privilèges d'accès au territoire français, à celui de « migrants brésiliens », auxquels l'État applique des règles renforcées de limitation des mobilités, et ils endossent malgré eux le stéréotype dépréciatif aujourd'hui appliqué aux autres migrants brésiliens en Guyane.
Rapport | 23 février 2017
Dans un avis adopté le 23 février 2017, la Commission nationale consultative des droits de L'Homme (CNCDH) s'est penchée sur "la place des peuples autochtones dans les territoires ultramarins français", première partie d'un travail plus global sur les droits de l'homme en Outre-mer, qui fera l'objet d'autres avis à venir et d'une publication. Pour cet avis, la CNCDH s'est focalisée sur les Amérindiens de Guyane et les Kanaks de Nouvelle-Calédonie, "les seuls peuples autochtones de la République française" selon les critères de l'ONU: antériorité dans un territoire donné; expérience de la conquête ou de la colonisation; situation de non dominance; revendication identitaire. Texte publié au Jorf du 12 mars 2017 : https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000034167173