Article | 4 octobre 2023
L'État est un phénomène complexe qu'il faut présenter à travers des considérations qui relèvent des sciences juridique, politique, administrative en confrontant constamment les textes, les principes et les pratiques. Aussi pour rendre compte de la réalité de l'État de droit dans la Caraïbe insulaire il faut rechercher si les États sont soumis au droit et s'ils respectent les droits fondamentaux.
Article | 25 février 2022
Madagascar a succédé mercredi 23 février 2022 à la France à la présidence annuelle de la Commission de l'océan Indien (COI), avec notamment pour dossiers prioritaires la sécurité maritime, la lutte contre les trafics et l'accroissement des échanges commerciaux intrarégionaux.
- Madagascar succède à la France à la tête de la Commission de l'océan Indien, Le Figaro, 23 février 2022
- Conseil des Ministres de la Commission de l'Océan Indien, Région Réunion, 25 février 2022
- Coopération régionale: Le 36ème Conseil des ministres de la COI se tiendra le 23 février, organisée pour la première fois à Paris, Outremers360, 20 février 2022
- Madagascar la grande île prend la présidence de la COI, Mayotte la 1ère, 24 février 2022
Article | 26 juillet 2021
Sous l'impulsion du chef de l'État, le 5e sommet France-Océanie,qui devait se tenir le 16 avril 2020 à Papeete,organisé en visioconférence le 19 juillet 2021, a rassemblé les responsables politiques des états insulaires du Pacifique Sud, notamment l'Australie et la Nouvelle-Zélande, ainsi que les Collectivités d'Outre-mer du Pacifique. Les principaux axes de discussion ont été les conséquences de la Covid-19, la protection de l'environnement, le réchauffement climatique et le développement durable.
Prônant le renforcement de la coopération, le président français Emmanuel Macron, a annoncé la création d'un « réseau maritime français du Pacifique Sud » pour assurer la surveillance maritime et le doublement de la contribution française au fonds Pacifique, de 1,4 million à 3 millions d'euros. Il a également exprimé la volonté française de soutenir les initiatives en matière de climat et de biodiversité et de consolider les dispositifs d'aide d'urgence en cas de crise humanitaire.
- 5ème sommet France-Pacifique : vers un renforcement de la coopération avec les Etats d'Océanie, Polynésie la 1ère, 19 juillet 2021
- Déclaration conjointe à l'occasion du 5e Sommet France-Océanie, Elysée, 19 juillet 2021
- Le multilatéralisme en action : le Sommet France-Océanie, Communauté du Pacifique, 3 août 2021
- 5e sommet France-Océanie : quels enjeux pour la Polynésie française ?, Polynésie la 1ère, 20 juillet 2021
- 19 juillet 2021 – 5ème Sommet France-Océanie, Les services de l'État en Nouvelle-Calédonie, 19 juillet 2021
- Conclusion du 5e Sommet France-Océanie, Élysée, 19 juillet 2021
Article | 19 mai 2021
L'Indopacifique est un terme de plus en plus employé par les puissances mondiales pour désigner l'espace maritime qui s'étend des côtes d'Afrique de l'Est aux îles du Pacifique et englobe deux régions traversées par certains des réseaux commerciaux les plus lucratifs du monde. Cette zone est également marquée par une forte rivalité entre de grandes puissances bien établies ou émergentes, et par la crainte d'une montée de l'instabilité et de la violence. Le rôle de l'Afrique dans cet espace géopolitique émergent reste flou, car la plupart des stratégies élaborées pour l'Indopacifique semblent écarter le continent. Les pays d'Afrique ne sont pas assez préparés à cette évolution géopolitique et n'ont pas encore rendu publiques de politiques étrangères claires pour y faire face.
Article | 26 mai 2020
Christian Lechervy, ambassadeur de France en Birmanie, analyse les réponses et les capacités (et leur différenciation) des deux principales organisations régionales de l'Asie-Pacifique, l'Association des nations d'Asie du sud-est (ASEAN) et le Forum des îles du Pacifique, mais aussi les implications géopolitiques régionales de la pandémie.
Article | Décembre 2019
Partant de la constatation que La Réunion ne participe, en tant que telle, dans aucune des organisations de la zone de l'océan Indien et, qu'au mieux, elle
n'assure que la représentation de la France, lorsque celle-ci participe avec des statuts variés dans ces organisations, on peut s'interroger, sous l'angle juridique, aux possibilités d'évolution de cette situation dans le sens d'une plus grande participation de La Réunion. À cet égard le droit international ou le droit européen ne constituent pas des obstacles, mais plutôt des encouragements à une meilleure participation de La Réunion.
Article | 28 février 2019
Il n'y a pas de planète B, pas plus qu'il n'y a de Pacifique bis. Pour protéger la planète et renforcer l'économie bleue, établissons un partenariat gagnant-gagnant.
Article | 22 au 28 mars 2019
C'est l'aboutissement de plusieurs années de négociation. La Guadeloupe est devenu, le 14 mars 2019, le 11ème membre de l'OECO, l'Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale. En complément, articles :
- Guadeloupe la 1ère (14/03/2019) - La Guadeloupe fait son entrée ce jeudi dans l'OECO, l'Organisation des États de la Caraïbe Orientale : cliquer ici
- RCI. fm (14/03/2019) - La Guadeloupe est désormais un membre associé de l'OECS : cliquer ici
- Région Guadeloupe (21/03/2019) - Les États membres de l'OECO souhaitent la bienvenue à la Guadeloupe : cliquer ici
- Dossier de presse relatif à l'adhésion de la Guadeloupe à l'OECO , Région Guadeloupe, mars 2019, 17 p. : cliquer ici
Article | 14 mars 2019
C'est le 14 mars 2019 que la Guadeloupe fait son entrée à l'Organisation des États de la Caraïbe orientale. Mais que peut apporter cette adhésion ? Quelques éléments de réponses.
Article | 2017
La diplomatie territoriale désigne la politique étrangère pratiquée par les collectivités locales et régionales qui deviennent ainsi de véritables acteurs dans les relations internationales. Ce numéro 2 du magazine du Centre d'Analyse Géopolitique et Internationale est consultable sur ISSUU : cliquer ici
- Présentation du Centre d'Analyse Géopolitique et Internationale : cliquer ici
Article | Septembre 2018
Puissance européenne de par sa position hexagonale, la France est aussi, grâce à ses Outre-mer, une puissance mondiale qui partage des frontières – terrestres et/ou maritimes – avec trente-cinq pays, ce qui fait d'elle l'État ayant le plus de frontières au monde, sa plus longue frontière terrestre étant avec le Brésil. Les Outre-mer sont, ainsi, un atout politique majeur pour l'influence de la France dans le monde. Longtemps cantonnées à une relation exclusive – et unilatérale – avec la « métropole », les collectivités d'outre-mer disposent, notamment depuis la loi d'orientation pour l'Outre-mer (la LOOM) du 13 décembre 2000, de la compétence en matière de coopération régionale.
Article | Octobre 2010
Créée, en 2001, par les États de la Caraïbe, la Cour caribéenne de justice est une juridiction internationale présentant une double originalité. D'une part, si elle assure l'interprétation et l'application du traité révisé de Chaguaramas sur lequel reposent la Communauté caribéenne et le Marché et l'Économie uniques caribéens, elle doit devenir, à terme, la juridiction suprême des États de la Communauté caribéenne appartenant au Commonwealth, suite au transfert à son profit du droit de recours jusque-là exerçable devant le Comité judiciaire du Conseil privé de la Reine d'Angleterre. D'autre part, elle bénéficie, par rapport aux États parties à son statut, d'une autonomie de gestion se manifestant tant dans la mise à l'écart des Gouvernements des États membres du processus de désignation des juges que dans la création d'un mécanisme de financement de la Cour ne dépendant pas d'allocations financières annuelles en provenance des budgets nationaux.
Article | 28 avril 2017
Point de vue de Wilfrid Bertile, géographe et homme politique réunionnais sur la décision du Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) de La Réunion de ne pas participer aux Jeux des Iles de l'Océan Indien de 2019.
Doc. parlementaire | 16 mars 2016
La présente proposition de loi, déposée par le groupe Socialiste, républicain et citoyen a vocation à permettre aux collectivités territoriales, en particulier d'outre-mer, de développer davantage leurs échanges avec les pays de leur environnement régional ou de leur bassin maritime transfrontalier.
Doc. parlementaire | 22 juillet 2015
Mercredi 16 mars 2016 en fin de matinée, la commission a adopté la proposition de loi de Bruno Le Roux et serge Letchimy relative à l'action extérieure des collectivités territoriales et à la coopération de l'outre-mer dans son environnement régional. Cette proposition de loi sera examinée en séance publique jeudi 24 mars 2016. Ce texte est organisé en quatre volets. Le premier chapitre prévoit les cas dans lesquels, en application de la loi du 27 janvier 2014, il peut être dérogé à l'interdiction faite aux collectivités locales de contracter avec des États étrangers. Le deuxième chapitre étend le champ géographique de la notion de voisinage servant à définir la coopération régionale pour les collectivités d'outre-mer régies par l'article 73 de la Constitution (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, La Réunion). Le troisième chapitre permet à ces mêmes collectivités d'outre-mer de négocier et de signer plus facilement des accords internationaux avec un ou plusieurs États étrangers, lorsqu'il s'agit de matières relevant de leur compétence propre et dans le cas précis où leur assemblée délibérante a adopté un programme-cadre de coopération régionale validé par les autorités de la République. Enfin, le quatrième chapitre prévoit que les agents publics que la Guadeloupe, la Réunion, la Guyane et la Martinique peuvent désigner pour les représenter au sein des missions diplomatiques de la France puissent bénéficier de régimes indemnitaires, de facilités de résidence et de remboursement de frais adaptés aux conditions d'exercice de leurs fonctions, ainsi que des privilèges et immunités accordées aux diplomates dans le cadre de la convention de Vienne du 18 avril 1961.
Ouvrage | 2010
De la fin de l'Empire colonial en 1946, à la fermeture du Centre d'Expérimentations du Pacifique (CEP) en 1996 et à l'Accord de Nouméa en 1998, la France n'a cessé de recomposer (souvent par à-coups) sa politique avec ses territoires du Pacifique Sud, ce qui n'a pas manqué d'attirer l'attention et les critiques, parfois violentes, des États et des territoires de la région. La définition et l'articulation des politiques intérieure et extérieure de la France dans le Pacifique Sud sont au coeur du présent ouvrage et posent la question des enjeux nationaux, régionaux et internationaux dont furent investies les îles françaises. Ainsi, l'implantation du CEP en Polynésie française, noyau de la politique de puissance et d'indépendance nationale de la France, a constitué un sujet de fort ressentiment des Océaniens à l'encontre de la France. Ce rejet du nucléaire a peu à peu conduit à la remise en cause de la présence territoriale de la France dans la région, d'autant que la revendication d'indépendance faisait basculer la Nouvelle-Calédonie dans la violence, au cours des années 1980. Parallèlement, durant les quarante années pendant lesquelles ont eu lieu les essais atomiques, Paris n'a pas perçu ses îles océaniennes comme des entités particulières mais les a davantage administrées comme les maillons d'un même Archipel, au service de ses ambitions de puissance. Cet ouvrage est issu de la thèse soutenue par Sarah Mohamed-Gaillard en 2005 à l'Université Paris Sorbonne - Paris IV, intitulée « La politique de la France dans le Pacifique Sud de 1946 à la fin des années 1990 ».
Texte officiel | 26 novembre 2015
A quelques jours de l'ouverture de la COP 21, le président de la République François Hollande a reçu jeudi 26 novembre 2015, les délégations océaniennes, dans le cadre du 4e sommet France-Océanie, notamment sur la question du climat. La rencontre s'est achevée sur une déclaration commune des États et territoires représentés prenant en compte notamment les demandes de la Nouvelle-Calédonie.
Discours | 4 février 2015
Article | 7 février 2015
C'est un accord comportant 10 articles qui officialisent le statut de membre associé de la Martinique à l'organisation des états de la Caraïbe orientale. Un accord signé entre le gouvernement français et les chefs de gouvernement de l'OECO qui établit le champ de ses applications dans le champ des compétences de la région Martinique.
Texte officiel | 4 février 2015
Ce mercredi 4 février 2015 marque l'adhésion historique de la Martinique à l'OECS (Organisation of Eastern Caribbean State). La Martinique est le premier territoire français à siéger désormais, en tant que membre associé, aux côtés d'Antigua et Barbuda, La Dominique, Grenade, St. Kitts et Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent et les Grenadines, Montserrat et Anguilla. C'est un accord comportant 10 articles qui officialisent le statut de membre associé de la Martinique à l'organisation des états de la Caraïbe orientale. Un accord signé entre le gouvernement français et les chefs de gouvernement de l'OECO qui établit le champ de ses applications dans le champ des compétences de la région Martinique.