Article | 2eme semestre 2012
De 1892 à 1919, environ 5 500 travailleurs japonais ont été recrutés par des compagnies minières en Nouvelle-Calédonie. Au premier rang d'entre-elles se trouve la société Le Nickel qui est à l'origine du premier recrutement de Japonais dans la colonie française. Ce mouvement migratoire présente des caractéristiques originales par rapport à l'ensemble des migrations de travail qui traversent alors le Pacifique. Le Japon entend bien que ses ressortissants soient traités et considérés comme des travailleurs libres à pied d'égalité avec les Européens. Les engagés japonais, réputés efficaces, font preuve d'une grande pugnacité dans la défense de leurs droits et de modernité dans leur comportement vis-à-vis de leurs employeurs. Ils n'hésitent pas à se lancer dans des grèves ou à rompre leur contrat afin de trouver une meilleure situation. L'âpreté des négociations menées pour obtenir ces travailleurs comme le comportement de ces derniers reflètent l'accession du Japon au rang de grande puissance de l'espace Asie-Pacifique. Cette émigration marque aussi le début de l'entrée de la Nouvelle-Calédonie dans l'espace économique régional.
Ouvrage | 1977
Ce livre est la traduction en français d'un texte qu'un ouvrier réunionnais a écrit dans sa langue maternelle, le créole.
Le sous-titre, "Mes aventures" est construit sur un jeu de mots :
"Mes aventures" : Christian raconte, à la première personne, les histoires douloureuses ou joyeuses de sa vie d'homme du peuple de son île.
"Mésaventures" : Christian décide un jour, croyant fuir sa condition d'explioté, de venir en métropole. Christian croyait à la grande aventure : il accumule au jour le jour les désillusions, à travers la pauvreté, le mépris, le racisme, qui le conduisent à une explosion de rancune et de haine.
Article | 1997
Article | 1995
Article | 1997