Article | 22 novembre 2024
A l'exception de la Guyane, les DOM ont connu ces deux dernières décennies les évolutions les plus favorables en termes de développement et de revenu disponible par habitant parmi l'ensemble des régions françaises. La dynamique de convergence s'effectue cependant au prix d'un déséquilibre des structures sectorielles des économies avec un poids croissant du secteur des administrations publiques. Alors que la composante publique du PIB par habitant dépasse désormais en valeur la moyenne hexagonale, la composante privée reste environ inférieure de moitié. Par ailleurs, le resserrement des écarts de revenus obtenus au travers des flux de redistribution ne cible pas prioritairement les populations les plus démunies, mais plutôt celles qui disposent de revenus suffisants pour être imposées sur leur revenu. Un sujet évoqué lors des journées économiques de l'Arum au CESE et développé dans cette expertise de Bertrand Savoye et l'Agence Française de Développement
Article | Octobre 2023
En 2022, 219 000 touristes non-résidents ont visité la Polynésie française et consommé près de quatre millions de nuitées touristiques. Ils ont dépensé 77 milliards de F.CFP au cours de leur séjour (contre 65 milliards en 2018 et 27 milliards en 2021), soit plus de cinq fois la valeur des exportations de produits locaux qui s'élève à 15 milliards de F.CFP.
Article | Septembre 2023
En 2022, la croissance économique de la Martinique s'établit à 5,6 % en volume (+2,5 % pour la France entière), après un rebond de 2,6 % en 2021. Le PIB en volume dépasse ainsi de 3,6 % le niveau de 2019.
Article | Juillet 2022
En 2022, la croissance se redresse vigoureusement en Polynésie française. La progression du produit intérieur brut (PIB) en volume est de 4,5 %, après un rebond réévalué à 2,1 % en 2021. La forte hausse des exportations de biens et de services constitue le principal moteur de cette croissance, après le fort ralentissement lié à la pandémie ces deux dernières années. La consommation des ménages résiste, en volume, malgré de fortes tensions inflationnistes jamais observées depuis plusieurs décennies. Dans le même temps, la situation sur le marché du travail s'améliore significativement, atténuant la baisse de pouvoir d'achat globale des ménages confrontés à une hausse des prix de 6,3 % en moyenne annuelle en 2022
Article | Juillet 2023
En 2022, l'économie réunionnaise reste bien orientée. Malgré une forte pression inflationniste (+3,6 % en moyenne en 2022), le PIB en volume progresse de 2,7 %, après la forte reprise de l'activité en 2021 (+6,7 %). La croissance est portée à parts égales par la consommation des ménages (+1,7 % en volume), les dépenses des administrations publiques (+2,5 %) et les dépenses touristiques (deux fois plus importantes qu'en 2021). En revanche, l'investissement recule de 0,8 % en 2022 et contribue négativement à la croissance tout comme le déficit commercial qui se creuse.
Article | Juin 2023
Entre 2014 et 2021, le développement économique de Saint-Martin est entravé par deux phénomènes majeurs : le passage de l'ouragan Irma fin 2017 et la crise sanitaire liée à la Covid-19 à partir de 2020. Après un recul significatif de 8,0 % en moyenne en 2017 et 2018, la croissance rebondit de 6,5 % en 2019. Le coup de frein économique entraîné par la crise sanitaire, avec une récession de 12,5 % en 2020, continue de creuser l'écart avec le niveau de 2016.
- Voir la version CEROM
Article | Mars 2023
Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, sont dénommées «Les Quatre Vieilles» parce qu'elles constituent les plus anciens territoires ultramarins français. Comme l'Hexagone, elles furent parties constitutives de la communauté européenne dès le traité de Rome. Avec les territoires ibériques des Canaries, des Açores et Madère, rejoints plus récemment par Saint-Martin (partie française) et Mayotte, elles constituent les neuf Régions Ultrapériphériques (RUP) de L'union Européenne (UE).
Si «Les Quatre Vieilles» ont eu par le passé un niveau de développement économique supérieur à celui des RUP ibériques, aujourd'hui la comparaison est peu flatteuse.
Or, les points communs de ces territoires sont nombreux : longue histoire avec leur métropole, isolement, étroitesse des marchés intérieurs... Mais elles ont connu des trajectoires institutionnelles et économiques différentes.
Au sommaire :
- une évolution contrastée
- une comparaison avec les autres RUP (ibériques) peu flatteuse
Article | Avril 2023
En dépit des défis structurels liés notamment à la démographie, aux manques d'infrastructures, à l'insécurité, et au déficit en matière d'ingénierie, l'année 2022 confirme et accentue la tendance positive pour l'économie de Mayotte engagée en 2021. Le dynamisme de l'activité se traduit par un climat des affaires bien orienté.
Article | Mars 2023
Le produit intérieur brut (PIB) à prix courants s'établit à 642 milliards de F.CFP en 2019 et progresse de 22 milliards par rapport à 2018, soit une hausse de 3,5 % de la richesse créée en Polynésie française. La croissance du PIB réel par habitant s'accélère en 2019 (+ 2,3 %), pour atteindre 2,08 millions de F.CFP aux prix de 2005, soit 96 % du PIB réel par habitant de 2007 aux prix de 2005.
Article | Mai 2022
En 2020, le PIB par habitant est de 34 100 euros en France. Il s'élève à 57 600 euros en Île‑de‑France, contre 29 200 euros en France métropolitaine hors Île-de-France et 20 200 euros dans les régions d'outre-mer.En écartant l'année 2020, où les effets de la pandémie de Covid-19 ont fortement mais transitoirement affecté l'activité économique, les PIB par habitant augmentent dans toutes les régions entre 2000 et 2019, en particulier aux Antilles et à La Réunion où les niveaux se rapprochent ainsi de ceux des régions métropolitaines.
Ouvrage | Juin 2022
En rupture avec une activité économique marquée par la crise sanitaire en 2020, l'année 2021 renoue avec la croissance à la faveur de la reprise de l'activité économique mondiale, de l'assouplissement des mesures sanitaires et de la dynamique que connaît Mayotte depuis plusieurs années. Bien que freinée au second trimestre en raison d'un nouveau confinement, l'économie mahoraise s'est redressée mieux encore qu'espéré. En dépit d'un contexte sanitaire et sécuritaire toujours préoccupant, les chefs d'entreprise retrouvent la confiance tout en restant prudents, en raison notamment des difficultés liées aux approvisionnements et aux recrutements qui perdurent. Ainsi, l'indicateur du climat des affaires, en nette hausse dès le début d'année, s'inscrit en légère baisse au deuxième trimestre avant de se maintenir bien au-dessus de sa moyenne de longue période sur le deuxième semestre.
Article | 2022
La Nouvelle-Calédonie vient de connaître le 12 décembre 2021 son troisième référendum prévu par l'Accord de Nouméa. Loin de régler tous les problèmes, ou de répondre à l'ensemble des questions soulevées par la possible accession à « la pleine souveraineté » ou « l'indépendance » du territoire, cette consultation marque au moins la fin d'une époque dans les débats. Au plan économique, les interrogations fondamentales demeurent. S'il est utile de le comprendre, il est aussi nécessaire d'en relativiser l'importance, les processus à l'œuvre restant viscéralement politiques et identitaires.
L'article de F Venayre s'insère dans un dossier de la Revue juridique, politique et économique de la Nouvelle-Calédonie intitulé "La 3ème consultation en 2021 sur l'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie" comprenant analyses d'observateurs et témoignages d'acteurs. Au sommaire de ce dossier :
- Libres de voter, Jean-Yves Faberon
- Le 3ème référendum : retour à la case départ, Jean-Yves Faberon
- Le terme du processus autodétermination prévue par l'Accord de Nouméa Luc Steinmetz
- La Calédonie française ou le retour à la république, Olivier Gobin
- L'autodétermination a-t-elle un fin ? Zérah Brémond
- Après les référendums d'autodétermination, la restriction du corps électoral en question en Nouvelle-Calédonie, Nicolas Clinchamps
- Rappels de quelques évidences et non-dits toujours présents en Nouvelle-Calédonie, Jean-Pierre Doumenge
- La Nouvelle-Calédonie, nouvelle supra-collectivité de l'Outre-mer ? Robert Bertram
- L'ethnicisation du vote référendaire : entre indépendance et abstention, Pierre-Christophe Pantz
Parmi les témoignages d'acteurs :
- Pour un nouveau pacte entre la Nation et la Nouvelle-Calédonie, Philippe Gosselin
- France et Nouvelle-Calédonie: réelle et indispensable continuité territoriale, Nicolas Dupont-Aignan
- L'Accord de Nouméa s'achève, il nous revient d'inventer la Nouvelle-Calédonie de demain, Sonia Backès
- Et maintenant ? Thierry Santa
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Article | Avril 2022
Les importations représentent plus d'un tiers du produit intérieur brut (PIB) polynésien. Conjugué à l'isolement du Pays, cet aspect rend prégnant les coûts du transport de marchandises sur l'économie locale.
- Comment le prix du fret a flambé depuis 2016, Tahiti Infos, 25 avril 2022
- Le coût du fret international a augmenté de 43% entre 2015 et 2021, Radio1 Tahiti, 25 avril 2022
Article | Décembre 2021
Malgré son dynamisme au cours des dernières décennies, le développement économique et social de La Réunion marque encore le pas par rapport à celui de la France métropolitaine. Ainsi, la richesse créée par habitant est-elle encore inférieure de 37 % à celle de la métropole. Ces chiffres sont issus de la dernière publication de l'Insee, qui dresse un panorama de la situation réunionnaise sur la base d'un ensemble d'indicateurs, conformément à la loi sur l'égalité réelle Outre-mer de février 2017. Le positionnement de La Réunion y est comparé à ceux de la France métropolitaine et des Antilles.
- La pauvreté concerne trois fois plus de personnes à La Réunion que dans l'Hexagone, Zinfos974, 13 décembre 2021
- Le PIB par habitant de La Réunion inférieur de 37 % à celui de la métropole, Les Echos, 14 décembre 2021
Article | Février 2021
Le produit intérieur brut (PIB) de la Nouvelle-Calédonie progresse en 2019 (+1,1%), essentiellement grâce à des effets-prix favorables, dont les cours du nickel. Néanmoins, le niveau d'activité, mesuré par l'évolution du PIB à prix constants, se contracte (-1,2 %) après avoir stagné en 2018 (-0,1 %)1. Le PIB est estimé à 1 006 milliards de F.CFP, représentant un peu plus de 3,7 millions de F.CFP par habitant (+0,9 % par rapport à 2018).
Article | Janvier 2021
En 2016, la croissance économique martiniquaise ralentit fortement et devient légèrement négative: le produit intérieur brut (PIB) diminue de 0,3 % en valeur, après une hausse de 2 % en 2015. Ce rythme, en deçà de la moyenne nationale (+ 1,6 % en valeur) est soutenu par la seule consommation finale. Il est néanmoins freiné par le net repli de l'investissement et le manque de vigueur des échanges extérieurs. Hors produits pétroliers dont les prix continuent à chuter, la croissance martiniquaise serait positive de + 0,9 %.
Article | Janvier 2021
L'économie guyanaise redémarre en 2016, le produit intérieur brut (PIB) augmente de 3,5 % en valeur (après + 0,7 %), à un rythme supérieur à la moyenne nationale (+ 1,9 %). Ce redémarrage est toutefois contrasté, car le dynamisme de la production s'est heurté à une consommation des ménages qui progresse moins vite en raison de la hausse limitée du pouvoir d'achat, mais aussi à un repli de l'investissement et une légère dégradation des échanges extérieurs. Il en résulte un surcroît de production qui conduit à l'augmentation des stocks.
Ouvrage | Juin 2021
Sans surprise, l'Iedom dresse un constat peu amène de la situation économique à Mayotte en 2020 en raison de la crise sanitaire. Un rapport de 200 pages fait le tour de la situation du département, sur le plan économique mais avec, également, des rappels de géographie et d'histoire locale notamment.
- Economie et emploi fragilisés par la crise sanitaire constate l'IEDOM, Journal de Mayotte, 7 juillet 2021
Article | Janvier 2021
En 2016, la croissance économique de la Guadeloupe ralentit à nouveau. Le produit intérieur brut (PIB) augmente de 1,6 nue par un solde des échanges commerciaux favorable : d'un côté la hausse des exportations % en valeur. Cette hausse, identique à la moyenne nationale, est soutenue par un solde des échanges commerciaux favorable : d'un côté la hausse des exportations profite depuis 2015 de l'essor du trafic aérien local et de la dépense des touristes et d'un autre côté, le coût de l'énergie importée est en baisse.
Article | 23 janvier 2021
Plus encore qu'en métropole, la crise du Covid-19 aura eu, et continue d'avoir, des effets dévastateurs sur les économies des outre-mer, avec les répercussions sociales qui s'en suivent. Elles sont confrontées à un véritable risque d'écroulement, comme en témoigne le rapport publié par l'Association des chambres de commerce et d'industrie des outre-mer (Acciom), sobrement intitulé « Outre-mer : l'état d'urgence ».