Multimédia | 3 septembre 2023
En Nouvelle-Calédonie, celui qui viendra à la rencontre du peuple kanak se doit d'abord, en guise de bonjour et de respect, de « faire la coutume »: un geste simple mais solennel, où la parole accompagne une offrande symbolique qui signe le début d'une relation, d'une reconnaissance et marque l'entrée dans un monde autochtone, vieux de plus de 3 500 ans.
Article | 15/11/2021
A travers une série d'enquêtes inédites publiées par le département des études, de la prospective, des statistiques et de la documentation, le ministère de la Culture documente les comportements culturels dans trois territoires ultramarins.
Article | Novembre 2022
Synthèse en 2 pages des études du Ministère de la Culture et de l'INSEE sur les pratiques culturelles en Outre-mer.
Article | Juillet 2022
La langue créole et les musiques réunionnaises sont deux éléments centraux de la culture à La Réunion : 81 % des Réunionnais de 15 ans et plus déclarent maîtriser la langue créole et, lorsqu'ils écoutent de la musique, 82 % écoutent notamment des musiques de La Réunion (séga, maloya...). Les jeunes se distinguent de leurs aînés par une écoute du rap plutôt que de la variété française. Ils sont également plus nombreux à aller au cinéma, à lire des livres et développent des goûts littéraires spécifiques. Comparés aux habitants de France métropolitaine, les Réunionnais sont particulièrement nombreux à assister à des spectacles de rue. À l'inverse, l'écoute de la radio et de la télévision, ainsi que l'usage d'Internet sont moins répandus sur l'île.
Article | Juillet 2022
Le shimaoré et le kibushi sont les deux langues majoritairement parlées par les habitants de Mayotte. Moins répandu sur l'île, le français est surtout parlé par les jeunes, les personnes diplômées et les Français nés en dehors de Mayotte. Les habitants de Mayotte sont proportionnellement plus nombreux à déclarer lire des livres qu'à La Réunion, en partie du fait de l'importance des lectures religieuses. Les pratiques de la danse, du chant ou de la musique sont largement diffusées dans l'île, notamment avec le debaa, le shigoma, le m'biwi. Il en va de même pour la pratique du théâtre populaire mahorais, amateur ou de rue ainsi que le halé halélé. Les habitants de Mayotte sont moins nombreux qu'en France métropolitaine à regarder la télévision et à écouter la radio ou de la musique. Par ailleurs, les musiques de l'océan Indien et les musiques traditionnelles sont très écoutées à Mayotte.
Voir aussi le document Deps-doc du Ministère de la culture, partenaire de l'INSEE sur cette étude.
Article | Octobre 2021
En Martinique, la musique est au cœur des pratiques culturelles : six Martiniquais sur dix écoutent de la musique tous les jours. Leurs pratiques culturelles se différencient de celles des autres territoires français notamment en raison d'une offre culturelle moins développée : les pratiques culturelles comme la fréquentation des musées, des théâtres et des cinémas y sont en proportion moins répandues. En revanche, les Martiniquais sont nombreux à regarder la télévision, des films ou des séries, comme ailleurs en France métropolitaine. En effet, ces pratiques sont associées à des équipements accessibles à domicile, aussi courants en Martinique qu'en France métropolitaine.
Voir aussi l'étude du Ministère de la Culture ci-jointe.
Article | Octobre 2021
La culture en Guyane se caractérise par sa pluralité, comme en atteste la diversité des langues parlées sur le territoire. Cette richesse linguistique et culturelle marque les pratiques du quotidien. Ainsi, un Guyanais sur cinq parle le créole guyanais dans la vie quotidienne, que ce soit au travail, en famille ou entre amis et un Guyanais sur dix le créole haïtien. En outre, certains habitants de la Guyane peuvent bénéficier de l'offre culturelle des pays voisins. Ainsi, dans le Bas-Maroni, les trois quarts des habitants sont allés au Suriname pour assister à un concert.
Voir aussi :
La Guyane, terre de langues selon une étude de l'Insee sur les pratiques culturelles, Guyane la 1ère, 20 octobre 2021
L'étude du Ministère de la Culture ci-jointe.
Article | Octobre 2021
En Guadeloupe, la musique est au cœur des pratiques culturelles : les trois quarts des Guadeloupéens écoutent de la musique tous les jours. Aussi, 24 % des Guadeloupéens ont assisté au carnaval durant l'année précédant l'enquête menée entre février 2019 et février 2020 et 46 % ont participé à un « chanté Nwel ». Par ailleurs, la radio a une place importante : les trois quarts des Guadeloupéens l'écoutent tous les jours, notamment pour s'informer. Les Guadeloupéens sont également nombreux à regarder la télévision, des films ou des séries, comme ailleurs en France. En revanche, la fréquentation des musées, des théâtres et des cinémas est moins répandue au sein de la population qu'en France métropolitaine, notamment en raison d'une offre culturelle moins développée.
Voir aussi :
- La Musique est au cœur de nos pratiques culturelles en Guadeloupe, France-Antiiles Guadeloupe, 20 octobre 2021
- Pratiques culturelles : la musique dans le sang des Guadeloupéens, Guadeloupe la 1ère, 25 octobre 2021
- L'étude du Ministère de la Culture ci-jointe
Article | Novembre 2020
En Polynésie française, l'urbanisation du territoire s'accompagne du développement paradoxal d'un discours anti-urbain valorisant les marges insulaires. Les effets performatifs de ce discours sont ici identifiés, de manière qualitative, sous la forme de mobilités à dimension récréative ou de flux résidentiels. Ce phénomène a déjà été bien étudié par les géographes qui décrivent l'attractivité retrouvée des marges rurales (Saumon, 2019). Cette littérature met en avant des motivations comme la nostalgie rurale et le poids croissant du discours environnementaliste. Notre travail tend à valider ces hypothèses dans le cas de la Polynésie française et à mettre en évidence l'influence d'un troisième discours : celui sur le renouveau culturel, qui met en avant des modes de vie considérés comme traditionnels et présentés comme foncièrement ruraux. La valorisation du terme « fenua», synonyme de « terre », présentant une dimension spirituelle ancienne, revêt de nouvelles significations incorporant l'ensemble des motifs d'attractivité des marges du territoire.
Article | 12 février 2021
La danse guadeloupéenne aux sept rythmes, née en réaction au système esclavagiste, permettait à ses pratiquants de retrouver leur humanité. Si elle est aujourd'hui pleinement reconnue et même reprise dans les mouvements contemporains, son institutionnalisation fait craindre une perte de l'esprit initial.
- Le gwoka de la Guadeloupe - Outre-mer la 1ère, 19 septembre 2020
- Le Gwo Ka : identité guadeloupéenne et patrimoine de l'humanité, Guadeloupe la 1ère, 23 septembre 2020
- Danses régionales : le gwoka guadeloupéen, LCI, 3 septembre 2020
Article | 16 septembre 2020
Françoise Nyssen tentait d'effacer ses doutes en parlant de « révolution ». Franck Riester ne cachait pas ses « interrogations », notamment sur le modèle économique. Roselyne Bachelot, désormais, évoque des « fragilités ». Rue de Valois, les ministres passent et les incertitudes sur le Pass culture demeurent.
Article | Octobre 2019
Suite aux dernières vagues d'immigration en provenance du continent africain, de nouvelles communautés font désormais partie intégrante du peuple français. Ces communautés ont apporté avec elles un ensemble de traditions et de rites qui entrent parfois en opposition avec les valeurs de la République, particulièrement liées au patrimoine judéo-chrétien du continent européen. Contraire à l'ordre public, une partie importante de ces rites tombe sous le coup de la loi pénale. Cette étude tend à décrypter les processus liés à l'incrimination (fabrication de la loi pénale) ainsi qu'à la répression (application de la loi pénale) de différents faits culturels traduisant ces rites.
Article | 18 juin 2019
Comment des gallinacées se retrouvent-ils dans l'estomac d'un grand nombre de requins ? Pour des scientifiques, cette découverte pourrait expliquer la présence des squales près des côtes de l'île, et la multiplication des attaques mortelles contre les humains. Reste à savoir d'où viennent les poules.
Article | 1er mars 2018
Au tournant du XVIIIe et du XIXe siècle, les Marquisiens (plus de 50 000 personnes alors, peut-être 80 000, voire 100 000) vivaient au sein d'une société très structurée et hiérarchisée. Ils ne disposaient pas d'outils en métal, mais arboraient fièrement des ornements corporels qui indiquaient leur statut autant que le faisaient leurs tatouages.
Article | 14-27 octobre 2016
La danse, le sport, le tatouage, l'art, la langue... Ils sont de plus en plus de jeunes aujourd'hui à pratiquer une activité culturelle et traditionnelle. Tahiti Pacifique a tenté de comprendre pourquoi.
Question minist. | 24 mars 2015
M. Alfred Marie-Jeanne appelle l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur les suites qui seront données à la mission interministérielle d'expertise de novembre 2013 sur l'instauration, dans les départements d'outre-mer, de la taxe sur le prix des entrées dans les salles de cinéma.
Article | 2008
La présente étude porte sur des travaux menés récemment à Mayotte mais s'inscrit dans une recherche amorcée dès 1981 au Maroc et consacrée au sens vécu de la possession.
Question minist. | 2 septembre 2014
M. Alfred Marie-Jeanne attire l'attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur la situation de la lecture publique dans les départements d'outre-mer.
Article | Août 2012
Article | Octobre-décembre 2002
L'affirmation identitaire des jeunes s'observe à travers des activités bénéficiant aujourd'hui de la reconnaissance d'une tradition culturelle ancestrale sacralisée largement réinventée, institutionnalisée et diffusée par les canaux de transmission les plus modernes. Parallèlement, les jeunes Polynésiens réagissent à ce travail de construction idéologique à partir de leurs propres valeurs, ce qui donne naissance à des « sous-cultures », parfois perçues comme des formes de contre-cultures. Ainsi, la pénétration des modèles californiens et hawaïens à Tahiti, depuis une quinzaine d'années, va-t-elle de pair avec la référence accrue à une « différence culturelle » parmi les jeunes, incarnée par la revendication de leur spécificité « ma'ohi » définie à travers des pratiques traditionnelles modernisées, comme le tatouage, le surf ou la pirogue Polynésienne.