Article | Juillet 2024
C'était un défi : comment mettre en avant par une marque collective les productions agricoles locales tracées et contrôlées face aux résidus de pesticides et de chlordécone. Ainsi est née Mòso Tè La.
Article | Avril 2024
En Polynésie française, l'indice des prix à la consommation augmente de 0,6 % en glissement annuel entre décembre 2022 et décembre 2023. Ainsi, après une hausse particulièrement forte en 2022 (+ 8,5 % sur douze mois glissants), l'inflation ralentit en 2023.
Texte officiel | 9 décembre 2020
L'objet de cet avis est d'abord de présenter comment cette démocratie alimentaire est sollicitée à travers le foisonnement des initiatives citoyennes, alors que les transitions vers un modèle durable peinent à se généraliser. Pour répondre aux défis que pose l'enjeu d'une alimentation durable, les réponses des politiques publiques sont présentées et les constructions de systèmes alimentaires territoriaux sont évoquées, en identifiant les obstacles. Pour élaborer ses préconisations, le CESE s'est appuyé sur le Conseil National de l'Alimentation avec lequel il vient d'établir un partenariat et dont la contribution spécifique se trouve en annexe. Par ailleurs, plusieurs préconisations présentées ont émergé de la rencontre avec une vingtaine de responsables de Projets Alimentaires Territoriaux qui ont fait part de leurs expériences et de leurs souhaits pour favoriser l'efficacité de ces outils. Au regard des spécificités ultramarines, la délégation à l'Outremer de notre assemblée a apporté une contribution dont certains éléments sont repris dans l'avis et dont l'intégralité lui est également annexée. Présentation de 18 préconisations.
Article | 20 septembre 2023
En juillet 2023, l'Insee révélait qu'en Martinique le prix des produits alimentaires est 40% plus élevé que dans l'Hexagone. Comment les familles s'en sortent-elles confrontées à l'augmentation des tarifs en rayon ? Quelles stratégies mettent-elles en place ? Ont-elles changé leurs habitudes ? Dossier réalisé par Brigitte Laxalt
Rapport | Mai 2022
D'après la dernière enquête STEPS 20191, plus de 90% des adultes de plus de 18 ans présentent une surcharge pondérale à Wallis et Futuna. Cette tendance est confirmée par les données sur la consommation alimentaire issues de l'Enquête Budget des familles 2020 (EBF 2020) qui met en évidence une consommation énergétique moyenne d'environ 2700–2800 kcal/personne/jour, avec d'importantes disparités au niveau national. Les ménages les plus aisés consomment en moyenne une fois et demie plus que les ménages les plus vulnérables, et la consommation énergétique moyenne à Futuna est plus élevée que celle de Wallis.
Rapport | Mai 2023
Etude présentant les importations et exportations de produits alimentaires pour la France : Le fret maritime en vrac et le fret en conteneurs. Les produits concernés, les volumes, les pays d'échange, les types de navires...
Article | 26 mai 2023
Les Guadeloupéens consomment plus de légumes et de boissons sucrées que les Hexagonaux. Eux préfèrent et de loin, les produits laitiers et les fruits. C'est en tout cas une des conclusions d'une étude comparative menée en 2017 par la direction de l'alimentation de l'agriculture et de la forêt, l'Agence régionale de santé et l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Des données qui ne permettent pas d'avoir une vision actuelle de la situation.
Article | Mai 2023
Les ménages guadeloupéens allouent en moyenne 22,4 % de leur budget pour l'alimentation en 2017, qui représente ainsi la première part des dépenses d'un ménage. Les habitudes alimentaires des Guadeloupéens diffèrent sur de nombreux points de celles des métropolitains. La consommation de fruits est moins fréquente en Guadeloupe qu'en France métropolitaine, en particulier pour les ménages les plus modestes. Les produits laitiers sont également moins consommés. À l'inverse, les légumes, l'huile et les produits sucrés sont plus consommés en Guadeloupe. La viande est également présente, la volaille étant privilégiée contrairement au bœuf. Par ailleurs, les produits ultra-transformés ont une part importante dans les habitudes alimentaires guadeloupéennes, mais inférieure à celle des métropolitains.
Article | 6 mars 2023
En raison de la fréquence accrue des catastrophes climatiques, de l'élévation du niveau de la mer, des répercussions économiques des confinements et des fermetures des frontières liées à la pandémie de Covid-19, des contraintes de la chaîne d'approvisionnement et des conséquences mondiales de la guerre en Ukraine, il est aujourd'hui encore plus difficile pour les pays insulaires océaniens de conserver des systèmes alimentaires durables et résilients.Cette note se fonde sur les débats qui ont eu lieu lors du webinaire intitulé « Sécurité alimentaire en temps de crise : Connecter le Pacifique et l'Europe », organisé par le programme Océanie de l'Institut français des relations internationales (Ifri), en partenariat avec la Communauté du Pacifique (CPS), le 8 décembre 2022. Les contributions des intervenants y sont donc mises en évidence.
Article | 2020
Principales caractéristiques de l'agriculture des DOM :
- la production des exploitations agricoles est largement concentrée vers l'agro-exportation en
Martinique, Guadeloupe et à la Réunion et davantage ciblée sur la production alimentaire en
Guyane et à Mayotte.
- Les exploitations domiennes sont majoritairement de petite taille, leur nombre diminue sauf en
Guyane et à Mayotte avec des exploitants vieillissants aux Antilles et à la Réunion.
- Les aides publiques sont concentrées sur les productions d'exportation
Principales pistes d'amélioration de l'autonomie alimentaire
- Augmenter la SAU, mais cette piste est limitée
- Réorienter les aides publiques en privilégiant les aides à la diversification
- Adapter le statut des agriculteurs aux spécificités domiennes
- Modifier la politique de commercialisation des produits alimentaires en favorisant les produits
locaux en accord avec des politiques régionales alimentaires
Article | Mars 2023
Les ménages martiniquais allouent en moyenne 21,6 % de leur budget pour l'alimentation en 2017, qui représente ainsi la première part des dépenses d'un ménage. Les habitudes alimentaires des Martiniquais diffèrent sur de nombreux points de celles des Métropolitains. La consommation de fruits et légumes est moins fréquente en Martinique qu'en France métropolitaine, en particulier pour les ménages les plus modestes. Les produits laitiers sont également moins consommés. À l'inverse, l'huile et les produits sucrés sont plus consommés en Martinique. La viande est également un peu plus présente, la volaille étant privilégiée contrairement au bœuf. Par ailleurs, les produits ultra-transformés ont une part importante dans les habitudes alimentaires martiniquaises, mais inférieure à celle des métropolitains.
Article | 2023
Au cours de la série d'articles d'alerte publiés sur CCN les 14 janvier, 1er et 24 février 2023, Pamela Obertan, Docteure en droit international de l'Université du Québec à Montréal et docteure en science politique de l'université des Antilles, spécialiste des questions alimentaires et du développement examine avec une extrême lucidité la situation de l'Archipel Guadeloupéen. Si la tendance n'est pas très vite inversée, notre dépendance alimentaire va s'accentuer, d'autant que les terres agricoles disparaissent : Notre île ne pourra plus nourrir ses habitants. Peut-on encore éviter cette crise ?
Article | Décembre 2019
L'Académie d'Agriculture de France, la Chambre d'Agriculture de Martinique et l'Inra Antilles-Guyane, en partenariat avec de nombreux acteurs ont réalisé une note d'orientation sur les agricultures ultramarines. Ce document « De l'agroécologie à la bioéconomie : des alternatives pour la modernisation du système agricole et alimentaire des Outre-Mer » s'attache à la valorisation des exploitations agricoles de petite échelle bioéconomiques et agroécologiques afin d'explorer de nouveaux champs d'expansion et de progrès pour les agricultures des Outre-Mer.
Article | Janvier 2022
Oasis Réunion est un collectif réunionnais militant pour la conversion globale et rapide de l'Agriculture conventionnelle réunionnaise à des pratiques plus éco-responsables. Ce manisfeste présente les scénarios et les leviers pour une autonomie alimentaire "durable" à La Réunion.
Article | 10 mai 2022
Pour nourrir leur population, les cinq DOM ont massivement recours aux importations. Un problème à l'heure de la valse des containers et des prix. En Guadeloupe, un fiscaliste conditionne l'autonomie alimentaire à l'autonomie tout court. Tandis qu'à Mayotte, une autre expérience est menée, celle de la généralisation du ‘jardin mahorais', et tout le monde s'y met !
Article | 2 avril 2021
Lors d'un déplacement à La Réunion en octobre 2019, Emmanuel Macron a annoncé l'objectif d'autonomie alimentaire dans les DROM (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et Réunion) à l'horizon 2030. Qu'en est-il ? Quelle est la stratégie d'évolution de la politique agricole qui permettra d'atteindre cet objectif ?
Article | 6 mai 2022
Les territoires ultra-marins dépendent beaucoup des importations pour l'alimentation de leurs habitants, mais à l'heure où les conflits internationaux, la pandémie mondiale et le cours des matières premières pèsent sur les prix et perturbent les liaisons maritimes, la question de reconquérir l'autonomie alimentaire est de plus en plus urgente.
Article | 20 mai 2020
Les territoires d'Outre-mer pourraient-ils être autosuffisants et si oui comment ? C'était le sujet abordé par Nathalie Minatchy, ingénieure agroalimentaire et docteure en sciences agronomiques, ainsi que Harry Archimede, directeur de recherche à l'INRAE, lors d'un live Facebook organisé par le collectif Ansanm Pou Nou Menm.
Article | Janvier 2019
Alors que les États Généraux de l'Alimentation, aussi bien que les Assises de l'Outre-mer ont placé la question de la souveraineté alimentaire au coeur des discussions, l'objectif de cette note est de faire un état des lieux de la situation ultramarine en termes d'autosuffisance alimentaire, en mettant en évidence à la fois les limites, mais également les améliorations possibles. Si une parfaite autosuffisance alimentaire n'est pas un objectif réaliste, améliorer les taux de couverture des besoins alimentaires répond à des enjeux à la fois socio-économiques et politiques, dans un contexte de demande croissante des populations en produits frais et locaux.
Article | Mai 2022
L'article revient dans un premier temps sur les conditions d'émergence et d'institutionnalisation des PAT en France, puis analyse la dynamique des PAT dans les outre-mer. La troisième partie porte un regard croisé sur les différents PAT ultra marins et montre qu'ils peuvent jouer un rôle important dans la transition agricole et alimentaire de ces territoires, par l'activation de leviers spécifiques.
- France Relance : 11 projets lauréats de l'appel à projets « Projets alimentaires territoriaux – Systèmes alimentaires territoriaux » en Guadeloupe, 1er juillet 2021
- Redonner sa place à l'agriculture : le projet alimentaire du cirque de Mafate (La Réunion), Ministère de l'agriculture, 20 mai 2022
- Développement des Projets alimentaires territoriaux (PAT) dans les territoires d'outre-mer (rapport de stage), Odeadom, 2020
- Question écrite n°19744 de Mme Justine Benin, Développement et valorisation des gastronomies des territoires d'outre-mer, JOAN du 30/07/2019