Ouvrage | 2024
C'est en 2018 que l'auteur a publié son premier recueil de « piques d'actu ». En effet, après avoir quitté la vie politique active, ce signataire des accords de Matignon-Oudinot et ancien premier vice-président de la province Sud, a voulu continuer à apporter sa pierre à l'édifice politico-économico-civilisationnel de la Nouvelle-Calédonie en publiant des réflexions et éléments de compréhension.
En 2018 il publia ainsi Les enjeux politiques en Nouvelle-Calédonie ; puis en l'an 2020 Les illusions politiques en Nouvelle-Calédonie et en 2021 les Réalités calédoniennes. Aujourd'hui, il nous propose un nouveau bouquet de 120 « piques d'actu » qui portent avant tout sur les débats contemporains, qu'ils soient identitaires, politiques, économiques ou encore sociétaux et culturels.
Il prend acte que les trois référendums sur la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie se sont déroulés dans le respect complet des recommandations de l'ONU. Il revient donc à l'État ainsi qu'aux forces politiques antagonistes de rédiger un nouveau pacte social. Ainsi, la population calédonienne pourra continuer à perpétuer un « vivre ensemble » original qui prenne en compte les réalités incontournables de cette collectivité française des antipodes.
L'ouvrage présente quatre grandes parties:
- Le débat identitaire
- Le débat institutionnel (fédéralisme ou indivisibilité)
- Le débat sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie en France ou non
- Le débat sur le nickel et les questions économiques
Article | 4 février 2025
Mardi 4 février 2025 débuteront à Paris des entretiens bilatéraux entre le ministre des outre-mer, Manuel Valls, et les différentes forces politiques néo-calédoniennes, avec pour objectif de relancer le processus politique.
Multimédia | 24 janvier 2025
Direction Mayotte, dans l'archipel des Comores, dans les vents de l'océan Indien. Département français d'outre-mer au milieu de voisins, sinon frères africains, avec lesquels ils partagent tout ou presque, sauf l'affiliation administrative. L'histoire de Mayotte est celle d'une sécession sur fond de choix rationnel, d'une lutte entre ceux qui ont choisi la France et de leurs frères comoriens qui revendiquent aujourd'hui encore le territoire. Avec la participation de Rémi Carayol, journaliste indépendant, cofondateur et éditeur de la revue Afrique XXI, auteur de « Mayotte, Département colonie » (éd. La Fabrique).
Article | 23 décembre 2024
Département français dans un archipel qui ne l'est plus, à la fois sous-doté et plus riche que ses voisins, l'île présente une situation sociale et migratoire complexe, analyse l'anthropologue Sophie Blanchy, dans une tribune au « Monde ».
Article | 7 octobre 2024
Après les violences qui ont dévasté l'île en mai dernier, la date du 24 septembre, rappelant la prise de l'île par la France en 1853, constituait un moment important qui a confirmé l'apaisement des tensions. Dans son discours de politique générale, le Premier ministre a annoncé le report des élections provinciales « jusque fin 2025 » et l'abandon du projet de loi constitutionnelle de dégel du corps électoral. Le moment est opportun pour renouer le fil du dialogue politique entre les communautés.
Article | 3 septembre 2009
Cette étude retrace l'évolution statutaire de Mayotte, mettant en lumière les dynamiques géopolitiques et socio-économiques depuis 1841. Elle détaille les diverses phases de gouvernance ainsi que les luttes pour l'autonomie, offrant une perspective sur les relations entre Mayotte et la métropole française...
Article | 6 juin 2024
La programmation du projet de loi constitutionnel pour Mayotte a déjà des effets bénéfiques en incitant la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale à proposer une table ronde sur la problématique du statut de Mayotte au regard du droit international. Solliciter l'Europe pour viser au-dessus de l'ONU est une des propositions transversales au débat.
- Table ronde le mercredi 5 juin 2024 à l'Assemblée nationale relative au Statut de Mayotte au regard du droit international
- Le statut de Mayotte au regard du droit international, objet de d'une table ronde à, l'assemblée nationale, Mayotte la 1ère, 7 juin 2024
Article | 27 mai 2024
Dans une tribune au « Monde », l'ancien premier ministre regrette que l'exécutif se soit écarté de la « méthode consensuelle » qui prévalait jusque-là dans l'archipel et note qu'Emmanuel Macron est resté « ambigu sur l'essentiel » : la question de l'élargissement du corps électoral.
Article | 27 mai 2024
Dans un entretien au « Parisien », le chef de l'État a annoncé qu'il pourrait soumettre la question du dégel du corps électoral dans l'archipel à un vote des Français, déclenchant la stupeur et les interrogations des responsables politiques locaux.
- Nouvelle-Calédonie : la possibilité d'organiser un référendum est "une lecture de la Constitution, pas une intention", assure Emmanuel Macron, 26 mai 2024
- Jean-Jacques Urvoas, ex-ministre de la Justice et rapporteur de la Mission sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie en 2015, Europe 1, 22 mai 2024
- « Quid Juris ? » - Nouvelle-Calédonie : décryptage d'une crise (avec Jean-Jacques Urvoas), Podcast du Club des Juristes, 23 mai 2024
Ouvrage | Décembre 2023
« La Nouvelle-Calédonie est une cité qui vient de loin, d'un passé bouillonnant de conflits sanglants, depuis les drames de l'irruption coloniale en 1853 jusqu'aux exactions de la grotte d'Ouvéa en 1988. Mais 1988 est aussi une date de renaissance et de dialogue, l'avènement du temps des Accords. Si, depuis, les convictions au sein de chacun des deux camps n'ont marqué aucun recul, les oppositions se situent désormais sur le plan du débat intellectuel, dans le dialogue et le respect mutuel, tout au long des années qui s'écoulent. Depuis 1988, la Nouvelle-Calédonie est un pays en paix et qui entend bien le rester, quand bien même la faille politique majeure qui la traverse n'est jamais réduite.
Aujourd'hui la Nouvelle-Calédonie est une fois de plus à la croisée des chemins. Après la période confuse des référendums d'autodétermination réitérés confirmant l'appartenance de l'archipel à la République française, les partenaires politiques doivent forcément trouver un nouvel accord statutaire.
Mais comment aujourd'hui vivre ensemble alors que les populations se divisent en deux parties idéologiquement opposées ? Comment la belle formule du « destin commun » peut-elle être évoquée avec persévérance alors que se contredisent ceux qui croient en la France et ceux qui attendent Kanaky ? Comment la Nouvelle-Calédonie a-t-elle pu en 2010 se donner comme devise « Terre de parole, terre de partage » ? Comment, la même année, impuissante à se doter d'un drapeau commun consensuel, a-t-elle pu décider de manière originale de vivre sous deux drapeaux, celui de la République à côté de celui du Front de libération nationale kanak et socialiste requalifié de drapeau identitaire kanak (au grand dam des Kanak partisans de la France) … Alors que le calendrier politique est déjà considérablement en retard sur ce qui avait été convenu en 1998 dans l'Accord de Nouméa, ce sont des cartes complexes qui sont actuellement rebattues. 2024 doit marquer de nouveaux choix et l'imagination doit être au rendez-vous.
Le présent ouvrage retrace l'ensemble des données et perspectives qui permettent de comprendre le cadre des indispensables dialogues. Il éclaire les impasses qui ne manquent pas de surgir et les voies de dégagement qu'il faut déterminer avec de la bonne volonté de part et d'autre. Il apporte une indispensable pédagogie de la Nouvelle-Calédonie politique, entre ses identités plurielles et sa solidarité globale ».
Article | 3 décembre 2023
Sans surprise, les Vénézuéliens se sont dits favorables à l'intégration à leur pays de l'Essequibo, un territoire riche en pétrole sous administration du Guyana, à l'issue du référendum qui s'est tenu dimanche 3 décembre. Le vote s'est conclu par une victoire du « oui », avec plus de 95 % de suffrages en ce sens aux cinq questions posées, a fait savoir le Conseil national électoral (CNE), qui n'a pas fourni de chiffre de participation.
- Europe 1 (04/12/2023) - Référendum au Venezuela : victoire «écrasante» du «oui» à l'intégration de la zone en dispute avec le Guyana
- L'Essequibo : cet eldorado que le Venezuela veut annexer au Guyana, France culture, émission Les Enjeux internationaux, 4 décembre 2023 [Audio]
- Venezuela : la population vote largement pour l'intégration de la région pétrolière d'Essequibo, en dispute avec le Guyana, Franceinfo, 4 décembre 2023
- Venezuela : comme attendu, le référendum est un oui massif au rattachement de l'Essequibo, RFI, 4 décembre 2023
Article | 3 décembre 2023
Le 14 octobre 2023, les Australiens ont rejeté à une large majorité le projet de révision constitutionnelle visant à instituer au niveau fédéral un organe consultatif – la « Voix » – permettant aux peuples autochtones d'Australie d'être représentés. Ce verdict a d'abord conduit les partisans du oui à observer une période de silence avant de reprendre la parole dans une lettre ouverte publiée le 22 octobre. Ce billet entend proposer une analyse des causes de cet échec tout en mettant en lumière la nécessité pour le peuple australien d'aller à nouveau de l'avant, dans le respect des droits des peuples autochtones et le nécessaire dépassement du passé colonial.
Article | 1er décembre 2023
Sur les cartes du monde, la région occidentale du Guyana porte le nom d'Essequibo, d'Esequibo ou de Guayana Esequiba. Dans les manuels scolaires vénézuéliens, elle est hachée de rouge et marquée de l'indication « zone en réclamation ». Vieux de deux siècles, le litige frontalier entre le Venezuela et son voisin oriental était presque oublié avant que le président, Nicolas Maduro, ne promette à ses concitoyens de « reconquérir » l'Essequibo. Le ton monte depuis des mois entre Caracas et Georgetown. Dimanche 3 décembre, les électeurs vénézuéliens seront appelés à se prononcer par référendum sur l'avenir de la région disputée.
- Le Guyana menacé d'invasion par le Venezuela : on vous explique la crise autour de la région de l'Essequibo, TF1 Info, 01/12/2023
- Le Venezuela consulte sa population dimanche 3 décembre 2023 pour annexer les deux tiers de son voisin le Guyana, Le Figaro, 01/12/2023
- Référendum sur l'Essequibo: regain de tensions entre le Venezuela et le Guyana, TV5 Monde, 1er décembre 2023
- Venezuela–Guyana : aux origines d'un conflit frontalier ravivé par Exxon, Franceinfo, 15 juin 2015
- Le conflit territorial entre le Guyana et le Venezuela s'intensifie autour d'un gisement pétrolier · Global Voices, 16 janvier 2021
Article | 16 octobre 2023
Alors que l'Australie vient de se prononcer samedi 14 octobre 2023, lors d'un référendum, contre la reconnaissance des peuples autochtones dans sa Constitution et contre l'idée de leur donner une « Voix » au Parlement, qu'en est-il de la question en France ?
Multimédia | 18 octobre 2023
Les Australiens étaient appelés au vote ce samedi 14 octobre pour se prononcer sur une modification de la Constitution pour reconnaître des droits spécifiques aux Aborigènes. Mais c'est le "non" qui l'a emporté. Comment expliquer ce refus ? Quelles discriminations persistent toujours ?
- Podcast de l'émission
- L'Australie dit «non» au référendum sur les droits des Aborigènes, Le Devoir, 14 octobre 2023
Article | 12 octobre 2023
Le 14 octobre 2023, les Australiens sont appelés à voter pour amender la Constitution fédérale afin de donner une « Voix » au sein du Commonwealth aux peuples aborigènes et insulaires du détroit de Torres. Ce faisant, il s'agirait, du point de vue des Autochtones, d'acter l'idéal de la coexistence entre souveraineté autochtone et souveraineté de la Couronne. Ce billet entend revenir sur les origines et les enjeux de ce vote historique pour la consolidation de l'Etat post-colonial australien.
- Australie : Ce que l'on sait du référendum sur les droits des Aborigènes, 20 Minutes, 11 octobre 2023
- Australie: dernière ligne droite avant le référendum sur les droits des autochtones, RFI, 11 octobre 2023
- En Australie, un référendum pour reconnaître la population aborigène, Libération, 19 juin 2023
Article | Février 2022
Contrairement aux deux précédentes consultations (2018 et 2020), le troisième référendum d'autodétermination s'est tenu dans un contexte d'appel à la non-participation des principaux partis indépendantistes, contestant
la date choisie par l'Etat (12 décembre 2021) pour des raisons sanitaires et culturelles.
Faute de concurrence et marquée par une forte abstention (56,13%), la victoire du camp non- indépendantiste (96,5% des suffrages exprimés) n'est clairement pas représentative du rapport de force politique, immuablement cristallisé dans le paysage politique depuis plus de 40 ans. Si à première vue, ce référendum « singulier » ne
peut pas être comparé aux deux précédents – voire aux élections provinciales –, la répartition géographique de ses résultats semble dessiner de nouvelles lignes de fractures. Cette étude nous permettra de déterminer les perspectives d'un scrutin « peu commun » à bien des égards.
Texte officiel | 4 septembre 2018
Article | 8 novembre 2021
Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, l'a annoncé : la décision du maintien ou non d'un troisième référendum sur l'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie le 12 décembre 2021 sera prise dans les jours qui viennent. Si le seul critère avancé est celui de l'évolution de la crise sanitaire, il faut rappeler que les indépendantistes appellent au boycott du scrutin ; aussi par crainte d'un télescopage avec le calendrier électoral. Les tensions montent, la perspective d'un consensus s'éloigne et, précipité et délégitimé, ce vote ne pourra être que le déclencheur d'une grave crise politique et sociale.
- France Inter (06/12/2021) - L'invité de 6h20 - Isabelle Merle : "Le référendum en Nouvelle-Calédonie est illégitime politiquement"
- France Inter (13/01/2022) - Nouvelle-Calédonie : l'impossible indépendance
Article | 6 décembre 2018
Un référendum d'autodétermination vient d'être mis en œuvre en Nouvelle-Calédonie, après trente ans de paix par le dialogue et la négociation entre indépendantistes et non-indépendantistes. Le taux de participation a été remarquable (80,63 %). Quant au rapport des forces en présence, il n'a pas été fondamentalement modifié (56,7 % pour la France contre 43,3 % pour l'indépendance), tout en connaissant une progression du vote indépendantiste.