Ouvrage | Février 2021
Au début des années soixante, et pendant près de vingt ans, l'État a déplacé des centaines d'enfants réunionnais pour repeupler les campagnes françaises. Jean-Jacques Martial fut l'un de ces enfants. Arraché à son île à six ans, déplacé de foyers en familles, abusé par son père adoptif, il nous livre ici le témoignage sobre et bouleversant de son histoire.
La publication de ce récit en 2003 eut un très large écho. Depuis, l'auteur – avec d'autres – n'a cessé de dénoncer le scandale de ces déplacements forcés. Ce combat opiniâtre fut couronné par le vote en février 2014 à l'Assemblée nationale d'une résolution mémorielle reconnaissant la responsabilité de l'État.
- Europe 1 (17/08/2023) - Émission : Dans les yeux d'Olivier Delacroix: Jean-Charles, arraché à ses parents : « On nous avait promis qu'on reviendrait » [Audio]
Multimédia | 24 mai 2023
Des centaines d'enfants amérindiens ont été arrachés à leurs parents pour être placés dans des pensionnats catholiques et convertis aux mœurs européennes. Trois anciens pensionnaires reviennent sur ce tabou colonial pour Arte Radio.
- « Comme des oiseaux », sur Arte Radio : en Guyane, un pan encore trop méconnu de l'histoire du passé colonial, Le Monde, 24 mai 2023
Article | 14 mars 2023
Actuellement à l'étude, la création d'une commission vérité et réconciliation en Guyane sur les « homes », ces pensionnats catholiques dans lesquels des centaines d'enfants autochtones ont été placées et assimilés de force depuis les années 1930, est bien accueillie par les autorités civiles et coutumières. Seule la préfecture rechigne à participer à ce processus de justice transitionnelle qui pourrait voir le jour en septembre prochain.
Article | 10 octobre 2022
PourPour la première fois, un ouvrage complet documente le dispositif d'évangélisation des enfants amérindiens en Guyane, pendant un siècle, par les institutions religieuses et l'administration française par le biais des pensionnats religieux.
Rapport | Septembre 2012
En 1949 ouvre à Mana, en Guyane française, le premier des cinq pensionnats, appelés Homes Indiens, qui accueilleront jusqu'en 1980 les enfants amérindiens1 du littoral de la région. Ils sont créés à l'initiative du premier préfet de la Guyane, Robert Vignon pour pallier le déficit d'établissements scolaires et sont administrés par le clergé catholique. Ce mémoire retrace, dans sa deuxième partie, l'histoire du regroupement des Amérindiens au sein des missions jésuites aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Article | 30 novembre 2022
Sur le territoire français, en Guyane, dans la première moitié du XXe siècle, des enfants indigènes ont été retirés à leurs familles et élevés par des missionnaires dans des pensionnats catholiques, les “homes”. “La spécificité des homes guyanais c'est qu'ils étaient destinés à des populations bien identifiées : les Amérindiens. Les populations marronnes elles aussi ont été visées par la politique d'assimilation et d'évangélisation déployée dans les homes” raconte la journaliste Hélène Ferrarini. Retour sur un épisode colonial resté tabou.
- À la 1ère page, avec "Allons enfants de la Guyane", Hélène Ferrarini livre une enquête inédite sur les Homes indiens, Outre-mer la 1ère, 30 novembre 2022
- O Mayouri lecture : "Allons enfants de la Guyane" de Hélène Ferrarini une enquête déchirante sur les Homes indiens, Guyane la 1ère, 16 octobre 2022
- "Homes" indiens, l'histoire sombre de la Guyane, France culture, 23 novembre 2022, vidéo
Multimédia | 6 octobre 2021
C'est dans son appartement, à Clamart, où se retrouvait l'intelligentsia noire des années 1920 et 1930, qu'ont été posées les bases du concept de négritude. Pourtant, la vie de cette Martiniquaise engagée a longtemps été oubliée. Dans ce podcast, Benoît Hopquin, journaliste à « M le magazine du Monde », retrace son histoire.
- Paulette Nardal, inspiratrice oubliée de la négritude, TV5 Monde, 01/09/2021
- Portrait, Paulette Nardal, théoricienne oubliée de la négritude, Libération, 26 février 2019
- Femmes en Négritude : Paulette Nardal et Suzanne Césaire,Tanella Boni dans Rue Descartes 2014/4 (n° 83), pages 62 à 76
Article | 9 avril 2021
Histoire d'une commune de Guyane : Montsinéry-Tonnegrande .
Ouvrage | Septembre 2018
Ancien Secrétaire général de la Nouvelle-Calédonie, préfet puis directeur des affaires politiques au secrétariat d'État aux DOM-TOM, Michel Levallois a suivi de très près, comme acteur et comme témoin, l'évolution politique de la Nouvelle-Calédonie de 1970 à 2018. Sa connaissance du terrain, sa proximité avec les acteurs majeurs de ce dossier, autant que les archives qu'il a conservées de cette période le conduisent à livrer ce récit des événements qui ont secoué le territoire depuis un demi-siècle. Michel Levallois continue à plaider, comme il n'a jamais cessé de le faire, pour une décolonisation fraternelle qui assurerait aux Kanak la maîtrise de leur destin tout en préservant la présence de la France dans le Pacifique, autant que les liens fraternels entre les deux communautés.
- Hamid Mokaddem, « Compte rendu de De la Nouvelle-Calédonie à Kanaky. Au cœur d'une décolonisation inachevée par Michel Levallois », Journal de la Société des Océanistes, n°147, 2018
Multimédia | 2 mars 2019
En Martinique comme en Guadeloupe, la musique a toujours accompagné l'histoire et les luttes d'émancipations collectives : depuis le Gwo-ka entonné par les esclaves dans les plantations de café ou de sucre, le quadrille que l'on jouait aux maîtres.
Rapport | Avril 2018
Le rapport final de la Commission nationale des enfants dits « de la Creuse » a été rendu officiellement, mardi 10 avril 2018, à la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Ce texte, intitulé Etude de la transplantation de mineurs de La Réunion en France hexagonale (1962-1984), est l'aboutissement de deux ans de travail.Selon Philippe Vitale, l'un des auteurs, il s'agit d'expliquer comment plus de 2 000 enfants ont pu être arrachés à leur île, La Réunion, entre 1962 et 1984, pour peupler les zones rurales en France hexagonale. En complément :
- RFI (11/04/2018) - Enfants réunionnais déplacés en France hexagonale : le rapport officiel
- Le Monde (10/04/2018) - « Enfants de la Creuse » : un rapport pointe la responsabilité de l'État
- Le blog fxgpariscaraibe (12/04/2018) - Le rapport sur les Réunionnais de la Creuse
Article | 2018
Bien qu'interdit au bagne de Guyane, beaucoup de forçats s'adonnent au jeu, qui fait oublier le temps d'une partie que l'on est aux durs et qui égaie un peu le morne quotidien de la case. Les jeux pratiqués au bagne sont divers : on joue selon les époques au piquet, à la manille, à la passe, à la belotte ou au loto. Le jeu est une entrée féconde pour celui qui souhaite observer et analyser la société des bagnards. Car à travers lui, c'est tout un pan de la vie intime, sociale et économique du bagne qui se dévoile et permet une investigation anthropologique saisissante des moeurs et des coutumes en usage au bagne de Guyane.
Article | 24 mars 2019
Au tout début de l'année 1919, La Réunion, encore vacillante sous les effets de la Grande-Guerre, est frappée de plein fouet par la "grippe espagnole". Le fléau parti de l'Asie, fait le tour de la planète, décimant les populations, ici comme ailleurs.
Article | 4ème trimestre 2014
Dans les années trente et quarante, la cartographie de la Négritude n'est pas homogène. Si les figures marquantes sont bien connues – Césaire, Senghor et Damas – que dire de la configuration du mouvement ? Car tout mouvement de pensée est une dynamique dans laquelle de multiples drames, parfois familiaux, se jouent. Quels sont les autres personnages éclipsés par la proximité et/ou la toute-puissance des « pères » ? Quelques éléments de biographie ainsi que des témoignages rapportés çà et là brossent le portrait de « femmes en Négritude » : Paulette Nardal, penseuse de la « conscience de race » et Suzanne Césaire, défenseuse d'un surréalisme qui explore l'expérience particulière de brassage et de métissage aux Antilles.
Article | 27 février 2019
Occultée par la notoriété des fondateurs officiels du mouvement littéraire et politique comme Senghor ou Césaire, la journaliste et femme de lettres martiniquaise a eu une activité éditoriale décisive dans l'entre-deux-guerres pour faire émerger «la conscience noire». En complément, articles :
- Le Club de Mediapart (25/03/2016) - Il était une fois ... Paulette Nardal : cliquer ici
- France-Antilles Martinique (03/07/2018) - Paulette Nardal : la reconnaissance se poursuit : cliquer ici
-Africultures (25/11/2014) - L'émergence de la pensée féminine et féministe antillaise : des sœurs Nardal à Suzanne Roussi Césaire : cliquer ici
Article | 16 au 18 novembre 2018
La grippe espagnole est arrivée à Papeete par un navire, le vapeur Navua, le 16 novembre 1918, il y aura exactement un siècle ce vendredi 16 novembre 2018. La Dépêche de Tahiti consacre un dossier à cette page tragique de l'histoire polynésienne.
Article | 13 novembre 2018
A l'occasion du centenaire de la fin de la guerre de 14-18, la1ère vous propose de dresser le portrait de ceux qui ont quitté l'Outre-mer pour rejoindre les tranchées. La Grande guerre aura causé la mort d'1 million 390 000 militaires français dont plus de 4 000 Ultramarins.
Article | 2015
La situation des Marrons en Guyane française intéresse rarement les juristes. Pourtant, de la convention franco-néerlandaise de 1836 à la «francisation» des années 1960, l'histoire de ces Marrons ne peut être amputée de sa dimension juridique : la France, tantôt respectant l'orthodoxie juridique, les dote de fragments de statut de droit, tantôt s'engageant nettement dans l'illégalité, les dote de fragments de statut de fait. Cette situation est l'oeuvre conjointe des autorités françaises et des Marrons, qui tour à tour ont joué avec le droit.
Article | 2016
À la suite de la départementalisation des vieilles colonies française en 1946, le préfet devient le chef des services de l'État de ces territoires. En Guyane, si dans un premier temps les populations se félicitent de cette inédite rencontre administrative, cette dernière ne s'en trouve pas moins, dans un second temps, bouleversée très rapidement. À partir du milieu des années 1950, la vie politique s'articule en effet entre une gauche locale créole et autonomiste et une droite départementaliste affiliée aux partis hexagonaux et taxée d'être sous la coupe du préfet. Les enseignants engagés dans les mouvements de cette gauche locale sont les principaux acteurs de cette inédite bipolarisation de la vie politique qui se traduit par de violents conflits. Prenant la mesure de ce phénomène à partir de rapports du préfet, le Gouvernement promulgue le 15 octobre 1960 une ordonnance qui prévoit sur proposition de ce même préfet le rappel d'office dans l'Hexagone des fonctionnaires perçus comme de virulents propagandistes d'idées subversives, au premier rang desquels se placent les enseignants autonomistes. Cet article montre comment en moins de vingt ans, l'opposition entre le préfet et les enseignants autonomistes donne à voir un nouvel espace politique dans l'ensemble national.
Article | 28 et 29 avril 2018
Cette visite de Valéry Giscard d'Estaing en terres antillaises, et singulièrement en Martinique, du 13 au 16 décembre 1974, figure parmi les premiers voyages officiels du Président de la République, fraîchement élu après la mort de Georges Pompidou, le 2 avril 1974. Un séjour à la rencontre des martiniquais doublé d'une rencontre au sommet avec le Président américain Gérald Ford. Et un rendez-vous avec Aimé Césaire devand le peuple martiniquais à l'hôtel de ville de Fort-de-France. Ce dernier n'aura pas lieu. Histoire.