Rapport | Juillet 2024
L'évaluation de la mise en œuvre de la politique de prévention des risques naturels et technologiques en Guyane s'inscrit dans la programmation pluriannuelle des évaluations établie par l'inspection générale de l'environnement et du développement durable (IGEDD) et la direction générale de la prévention des risques (DGPR). Elle s'est exercée sur un nombre de thématiques limité, définies par la lettre de commande du 19 juillet 2023 : la prévention des inondations, la politique minière, le contrôle de la sécurité des ouvrages hydrauliques, la planification régionale et la gestion des déchets et le contrôle des installations classées pour la protection de l'environnement. Sur le thème des déchets, la DGPR avait spécifiquement demandé d'examiner la question de leur traitement, et en particulier sur le littoral.
Article | 18 mars 2024
L'Agence de la transition écologique (Ademe) vient de publier une étude sur la caractérisation des ordures ménagères et déchets assimilés. En somme, ce que contiennent les poubelles des Guyanais, tant en quantité qu'en composition. Ces données brutes permettent d'obtenir une vision complète de la production de déchets sur le territoire, aussi bien pour le renforcement et le ciblage des actions de prévention et de tri que pour la mise en place d'équipements de valorisation des déchets après la collecte. 57% des ordures ménagères et 40% des encombrants actuellement enfouis pourraient être valorisés indique l'étude qui chiffre à 225 kg les ordures ménagères produites par chaque habitant de Guyane en 2023.
Article | 4 janvier 2024
En 2022, chaque habitant de la Guyane a trié en moyenne 18 kg d'emballages ménagers et de papiers, soit une hausse de près de 6 % par rapport à l'année précédente. Le responsable Outre-mer de Citeo nous répond sur les objectifs de son groupe sur le territoire.
Article | 18 novembre 2023
A partir du 20 novembre, des millions de bouteilles vont être distribuées chaque mois pour pallier l'absence d'eau au robinet. Une consigne va être mise en place pour tenter d'éviter qu'elles se retrouvent dans l'environnement. Dix-sept millions de litres d'eau en bouteille vont être distribués gratuitement, à partir de lundi 20 novembre, chaque mois à Mayotte, où l'eau coule au robinet à peine deux jours par semaine. Dans ce département français de l'océan Indien frappé par une sécheresse exceptionnelle, les packs d'eau serrés dans des containers arrivent massivement par bateau, en provenance de la métropole et des îles voisines de La Réunion et Maurice.
- Reporterre (17/11/2023) - Crise de l'eau à Mayotte : un recours déposé contre l'État
- Maireinfo (17/11/2023) - Crise de l'eau à Mayotte : des associations appellent l'État à prendre ses responsabilités
Article | 16 novembre 2023
En 2022, les Guadeloupéens ont trié en moyenne 16,5kg d'emballages ménagers et de papiers. Ces données montrent une progression de + 10% par rapport à l'année précédente. Ces résultats en croissance s'expliquent notamment par la mise en place d'un programme d'actions territorialisé et de campagnes de mobilisation spécifiques.
- En complément (en pdf ci-joint) dans Interentreprises "Questions à Nicolas Moulin, responsable territorial outre-mer Citeo".
- Voir aussi dans Guadeloupe la 1ère "Le tri des emballages et papiers progresse en Guadeloupe. L'Archipel reste en retrait par rapport aux autres collectivités d'Outre-mer"
Article | Mai 2022
Sur l'île caribéenne de Saint-Barthélemy, Paprec double les capacités de son usine de traitement des déchets afin de fournir plus de vapeur pour la production d'eau potable, voire d'électricité.Il est lauréat du prix de l'ancrage territorial des Trophées des usines 2022 organisés par L'Usine Nouvelle.
Article | 28 octobre 2023
Entre des quartiers informels non raccordés au réseau de ramassage et une filière recyclage balbutiante, l'archipel a du mal à gérer ses ordures. La surconsommation de bouteilles d'eau en plastique à cause de la crise empire la situation.
- Une gestion catastrophique des déchets à Mayotte, Mayotte la 1ère, 18 octobre 2022
Article | Juin 2023
Alors que les conclusions de la commission d'enquête publique sur le projet de centre d'enfouissement des déchets ménagers et amiantés du groupe français Séché à Kourou sont attendues, Boukan s'est penché sur l'argumentaire technique du projet et les avis d'institutions. Plusieurs éléments sont particulièrement saillants.
- Kourou : nouvelle action des agriculteurs de Wayabo opposés à l'installation d'un centre d'enfouissement dans leur zone, Guyane la 1ère, 11 mai 2023
- Le projet de la future décharge ne fait pas l'unanimité, Guyane la 1ère, 1er avril 2021
- La gestion des déchets ménagers et assimilés en Guyane, Iedom, juillet 2008
Rapport | Juillet 2018
Comme les autres régions de France, La Réunion doit élaborer rapidement un plan régional de prévention et de gestion des déchets pour se mettre en conformité avec les obligations nationales et européennes.
Dans ce contexte, le président du Conseil régional a souhaité début 2018 engager l'île dans une démarche volontariste dite « zéro-déchet », en rupture avec les scénarios envisagés jusque fin 2017 en concertation avec les collectivités en charge de la collecte et du traitement des déchets.
Bien que La Réunion, dont le territoire est plus vaste et au profil moins homogène (rural, urbain et touristique à la fois, composé de cinq EPCI), atteigne un résultat déjà très ambitieux de 50 % de réduction à l'horizon 2030, soit environ 130 kg/hab/an, la mission recommande de mentionner dans le plan régional de prévention et de gestion des déchets et dans la programmation pluriannuelle de l'énergie, les capacités nécessaires pour traiter les déchets par valorisation énergétique de combustibles solides de récupération, évaluées en fonction des objectifs de réduction partagés avec les collectivités chargées de la collecte.
Article | 5 juin 2023
L'île des Antilles françaises a bâti sa réputation sur le tourisme haut de gamme. Le développement fulgurant, en quelques décennies, du parc de logements, de véhicules. Conséquence : des besoins en ressources énergétiques pèsent sur l'environnement du bijou caribéen. Le défi est colossal car le secteur du luxe est l'économie principale de la collectivité d'Outre-mer.
Article | Mars 2022
Le diagnostic territorial est un des préalables à la préparation de travaux d'élaboration d'un plan de convergence, au sens de la loi EROM (égalité réelle outre-mer et portant autres dispositions en matière sociale et économique). Le président de la Polynésie française a confié à l'Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF) le pilotage de l'élaboration d'un diagnostic territorial en vue de pouvoir préparer le plan de convergence du Pays. Ce diagnostic doit permettre de faire un état des lieux et de situer le Pays par rapport à la Métropole et ce, pour préparer une réflexion prospective des enjeux et des actions à programmer pour les prochaines années. Le diagnostic économique, social et environnemental du territoire aborde les thèmes liés aux objectifs de développement durable, dont les inégalités de revenu, les discriminations, les inégalités entre les femmes et les hommes, les problématiques de la santé, du bien-être, de l'éducation, et le développement d'une économie durable et résiliente.
Article | 15 mars 2021
Autorisée par un arrêté du préfet de La Réunion du 29 janvier 2014, la création du syndicat mixte de traitement des déchets des microrégions Sud et Ouest de La Réunion, dénommé « ILEVA », avait pour objet statutaire l'exercice de la compétence « traitement des déchets ménagers ». Dans le cadre de l'entrée en vigueur de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite « loi NOTRe ») et de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, le syndicat mixte ILEVA a souhaité procéder à la modification de diverses stipulations de ses statuts, et notamment celles concernant la composition du comité syndical, la durée du mandat du président et des vice-présidents et les modalités de participation contributive de ses différents membres.
Rapport | Septembre 2020
Ce document de septembre 2020, constitue le rapport final de la mission confiée par la Direction Générale des Outre-Mer (DGOM) au groupement Ginger Deleo / Verso Consulting, relative à la conduite d'une étude de faisabilité technique et économique pour des projets concourant à la structuration de la filière amiante dans les départements et régions d'outre-mer. Cette résulte des préoccupations relayées par les acteurs de terrain lors des Assises de l'Outre-mer, ayant fait ensuite l'objet d'une préconisation dans le Livre bleu des Outre-mer, au chapitre « Relever le défi du logement ». La problématique a ensuite été reprise dans le PLOM 2019-2022, faisant l'objet de la mesure 3.5.
L'impossibilité de traiter localement le déchet dangereux qu'est l'amiante et le coût élevé de son stockage puis de son exportation vers un pays de l'OCDE -en application du règlement 10/13 de la commission européenne-, constituent un frein important au développement des opérations de réhabilitation, pourtant considérées comme un axe majeur de la politique du logement et un gisement d'activité pour le BTP.
Les conclusions de l'étude sont nuancées en termes de viabilité économique de filières locales d'analyse, voire de traitement. Du diagnostic très étayé qu'elle propose, il ressort néanmoins comme indispensables : une meilleure concertation des acteurs, l'élévation du niveau des compétences locales et la mise en œuvre de solutions techniques innovantes requises par la spécificité du problème tel qu'il se pose dans ces territoires.
Article | Juillet 2020
C'était l'une des conséquences directes (et positives) du confinement : la nature avait repris ses droits pendant la pandémie de la Covid-19. Ici et là, les indicateurs de pollution baissaient, et les animaux réapparaissaient à des endroits où on ne les voyait plus... Mais avec la reprise de l'activité économique se pose à nouveau la question de concilier la consommation à l'écologie, l'économie à l'environnement. D'autant que le confinement aura aussi fait naître des initiatives vertes, comme la distribution alimentaire en circuit court, la réduction des déchets, la réappropriation de la terre, etc.
Doc. parlementaire | 18 novembre 2019
Une délégation de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable s'est rendue en Nouvelle Calédonie du 30 août au 8 septembre 2019. Sur le terrain, la délégation s'est intéressée aux politiques publiques en matière de développement durable (biodiversité, économie circulaire, risques naturels et changements climatiques, exploitation minière, transition énergétique et agricole) qui sont conduites dans le cadre des compétences dévolues à chaque institution, aux provinces et aux communes ainsi qu'à l'État par la loi organique du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle Calédonie. L'étendue de l'archipel, notamment sa zone économique exclusive (ZEE) de 1,7 million de km2, et ses caractéristiques topographiques constituent autant de leviers que de défis à prendre en compte pour son développement durable.
Rapport | Juin 2019
La stratégie de convergence des Iles Wallis et Futuna est le fruit d'une longue réflexion prospective des forces vives du Territoire sur son développement.C'est la vision et le chemin à suivre pour construire un Territoire en mieux et plus développé, plus harmonieux et plus heureux. En complément : Wallis et Futuna la 1ère (06/07/2019) - Contrat de convergence de Wallis et Futuna : déplacement royal à Paris
- Consultez le Contrat de Convergence et de Transformation de Wallis et Futuna 2019-2022
Article | Février 2019
À La Réunion, le poids de l'économie verte est encore modéré alors que le potentiel de croissance est considérable. Les éco-activités, coeur des activités de l'économie verte représentent 6 345 emplois en 2016, soit 4 % des emplois, une part relativement stable depuis 2010.
Article | Juillet 2019
Pour ce numéro spécial "Développement Durable", le Mémento a choisi de mettre en avant ceux qui participent à ce changement de société via l'économie circulaire, la revalorisation et le traitement des déchets, l'évolution des transports vers des mobilités douces, l'agriculture écologique, le développement des énergies renouvelables, les investissements responsables et solidaires, etc.
Rapport | Avril 2019
Comme dans toutes les îles du Pacifique, la gestion des déchets ménagers pose des enjeux majeurs en Nouvelle-Calédonie. Avec plus de 100 000 tonnes de déchets ménagers produits en 2017, la préservation de l'environnement et de la biodiversité, la salubrité et la santé publique sont au cœur des défis auxquels doivent répondre les communes calédoniennes.
Quel état des lieux de la collecte et du traitement des déchets ménagers en Nouvelle-Calédonie ? Comment est financé ce secteur ? Quelles recommandations et pistes d'améliorations pour poursuivre la modernisation du service ? Autant de questions qu'ont souhaité explorer l'AFD et l'ADEME en réalisant conjointement cette étude sur la gestion des déchets en Nouvelle-Calédonie à l'échelon (inter) communal, présentée en focus thématique dans le cadre de l'édition 2019 de l'Observatoire des communes de Nouvelle-Calédonie.
Article | Juillet 2019
L'Observatoire des communes de Nouvelle-Calédonie répond au besoin de disposer de données agrégées et propose une analyse tenant compte des spécificités et des contraintes intrinsèques de ces communes.
L'Observatoire des communes permet de dégager les tendances des grands équilibres budgétaires des communes. Au-delà, chaque édition traite d'une thématique transversale. Après les budgets annexes en 2017, et les actions et moyens que les communes mettent en oeuvre pour préserver leur situation financière en 2018, cette édition 2019 présente la gestion du service public des déchets ménagers. Ce service, au plus près de la population, est principalement assuré par les communes en Nouvelle-Calédonie, avec une grande hétérogénéité dans les modalités de gestion (organisation, tarification, structuration, etc.). Il fait aussi intervenir une multitude d'acteurs qui sont indispensables à sa réussite.