Article | 3 novembre 2021
L'analyse du refus de la vaccination contre le Covid-19 en Guadeloupe ne peut se réduire à l'expérience traumatisante du chlordécone. Les résistances au vaccin, là où la mortalité hospitalière liée à la pandémie a battu des records, expriment une posture de « nationalisme identitaire », s'enracinent dans des idéologies néolibérales et des aspirations décoloniales spécifiques et mettent au jour, in fine, une démocratie sanitaire limitée.
Article | 31 août 2022
Bel imbroglio entre le CHU de Pointe-à-Pitre et le juge des référés au sujet de la suspension d'une aide-soignante non vaccinée contre le Covid-19. Une mauvaise formulation administrative semble à l'origine de l'annulation de cette décision.
- Ordonnance n° 2200829 du 26 août 2022, Tribunal administratif de Guadeloupe
- Vaccination : la suspension d'un agent du CHU de la Guadeloupe levée par le Tribunal administratif, Guadeloupe la 1ère, 29 août 2022
Article | 9 avril 2021
Un an après le début de la pandémie de Covid-19, Abdelkader Saïdi, chirurgien, membre de l'Institut Santé, revient sur la situation sanitaire, économique et sociale en Nouvelle-Calédonie.
Article | 2019
Le cirque de Mafate, à l'Ile de La Réunion est un lieu unique et isolé. Du fait d'un relief abrupt et de l'absence de route, il n'est accessible qu'à pied. Aucun médecin ne réside de manière permanente dans le cirque. Objectif : Décrire l'état de santé des enfants résidant dans le cirque de Mafate. Méthodes : Nous avons réalisé une étude épidémiologique descriptive, multicentrique, prospective dans l'ensemble des écoles du cirque de Mafate, en Juin/Juillet 2018. Les enfants, avec leurs carnets de santé, étaient examinés. Un questionnaire était complété par le chercheur. Résultats : Nous avons recueilli 70 questionnaires sur 93 enfants scolarisés, venant des huit écoles du cirque de Mafate. 80% des enfants sont suivis régulièrement lors des missions médicales dans le cirque. Les résultats sont encourageants dans plusieurs domaines. On retrouve un taux de couverture vaccinale supérieur au reste de la population et une prévalence du surpoids nettement moindre, à corréler avec une plus grande activité physique et une sédentarité moindre. Des progrès restent à faire, notamment sur le plan de la santé bucco-dentaire et la prise en charge orthophonique. Du fait de l'isolement, d'un niveau socio économique faible et d'une alimentation insuffisamment variée, il s'agit d'une population dite vulnérable. Conclusion : Les enfants mafatais sont globalement en bonne santé. Le rôle des missions médicales en dispensaire est primordial. Un accent doit être porté sur l'éducation et sur la prévention, en particulier bucco-dentaire.
Article | 20 et 21 décembre 2020
En multipliant les accords bilatéraux et en vendant ses vaccins à prix modique dans les pays émergents, Pékin cherche à étendre son influence politique et à renforcer ses intérêts économiques.
Question minist. | 4 mai 2016
Le nouveau vaccin contre la dengue élaboré par le laboratoire Sanofi pourrait être mis à la disposition des Réunionnais si l'activité du virus, qui a augmenté en mars, devait continuer à s'intensifier, a indiqué mercredi 4 mai 2016, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, interrogé par le député Philippe Naillet. En complément, article d'Outre-mer 1ere du 4 mai 2016 : http://la1ere.francetvinfo.fr/marisol-touraine-le-vaccin-de-sanofi-contre-la-dengue-pourrait-etre-utilise-la-reunion-356891.html
En pièce jointe, article du Quotidien de La Réunion du 06/05/2016
Question minist. | 20 octobre 2015
A l'Assemblée nationale, le député de Martinique Bruno-Nestor Azerot a interrogé la ministre de la santé sur l'absence d'agréement européen pour la mise sur le marché du vaccin contre la dengue mis au point par le groupe pharmaceutique Sanofi-Pasteur.
Rapport | Janvier 2012
Article | Septembre 2011
Ouvrage | 1962
Article | 7 mars 2009
Cent nouveaux cas de la maladie, qui pourrait devenir endémique, sont signalés chaque jour.
Article | 1 mars 2009
De plus en plus de pays touchés et des autorités sanitaires démunies.
Rapport | 2005
Suite à la survenue d'un cas d'hépatite A mortelle chez un enfant de 12 ans, la DSDS de Guyane a réalisé une investigation épidémiologique et environnementale, afin de dépister un éventuel phénomène épidémique, de détecter une situation à risque de transmission secondaire et de proposer des recommandations pour la prévention des infections par le VHA adaptées au contexte de la Guyane.
La recherche d'autres cas d'hépatite A a été conduite auprès des laboratoires privés et hospitaliers de l'île de Cayenne. Des enquêtes environnementales ont été réalisées au domicile du cas et dans les deux villages où résident les cas ayant un lien avec le cas signalé.
Rapport | 2005
Les efforts importants de vaccination menés par la plupart des pays des Amériques ont permis d'aboutir au contrôle de la circulation du virus endémique de la rougeole. À ce jour, la Guyane reste le seul territoire d'Amérique du Sud “en dehors” du plan régional d'élimination de la rougeole promu par l'Organisation mondiale de la santé. En janvier 2003, suite à la survenue d'un cas suspect de rougeole à la frontière entre la Guyane et le Brésil, l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) a demandé aux autorités sanitaires de Guyane de documenter rapidement l'existence (ou non) d'une circulation du virus rougeoleux en Guyane et d'évaluer l'effort restant à fournir par les services de vaccination pour généraliser une couverture vaccinale contre la rougeole supérieure ou égale à 95 % sur l'ensemble du territoire. D'autre part, la survenue de deux épidémies de coqueluche successives en mars et décembre 2001 et le constat d'une couverture vaccinale très insuffisante par 4 doses de vaccin anti-coquelucheux sur tout le territoire ont amené à évaluer également les activités de vaccination contre la coqueluche.
Les résultats de cette enquête ont ainsi montré que la plupart des services de santé ne parviennent pas à maintenir une couverture vaccinale suffisante pour interrompre la circulation du virus rougeoleux. De même, la vaccination par 4 doses de coqueluche reste très insuffisante malgré les campagnes de vaccination menées en 2002. Ainsi, le risque de survenue d'épidémies, souvent mortelles pour les nourrissons, reste élevé en Guyane.
Rapport | 2002
- La croissance démographique rapide, les mouvements de population importants et les difficultés d'accès aux soins constatées en Guyane rendent indispensables l'évaluation régulière de la couverture vaccinale et l'adaptation permanente des stratégies vaccinales.
Dans les communes du littoral, une enquête par sondage en grappe, s'inspirant de la méthode établie par l'OMS, a été réalisée du 9 au 20 octobre 2000 dans les tranches d'âge 2-3 ans, 7-8 ans, 12-15 ans pour tous les antigènes du calendrier vaccinal et chez les plus de 15 ans pour la fièvre jaune. Dans les communes de l'intérieur où les effectifs de la population sont trop faibles pour envisager cette approche, une évaluation exhaustive en milieu scolaire a été réalisée auprès des enfants âgés de 7 à 8 ans les semaines suivantes. Les résultats ont été systématiquement comparés à ceux de la dernière enquête réalisée en 1991 afin de mesurer l'évolution de la couverture vaccinale. Dans la zone littorale, une amélioration a été observée uniquement pour la couverture vaccinale à 24 mois par le vaccin anti-amarile qui est passée de 34% à 61% en 10 ans.. La couverture vaccinale à 24 mois contre la Rougeole, les Oreillons et la Rubéole se maintient inférieure à 70% depuis 10 ans. La vaccination par 4 injections DTCoq-Polio est retrouvée basse, 1 enfant sur 2 seulement étant correctement vacciné à 24 mois, 61% à 12 ans. La vaccination précoce par le BCG, en constante diminution, est très insuffisante, 10% seulement des enfants étant vaccinés avant 1 mois. Les résultats retrouvés dans toute la région du fleuve Maroni, sont plus mauvais pour l'ensemble des vaccinations. Les couvertures vaccinale à 24 mois varient de 45% à 72% pour le BCG, de 21% à 33% pour 4 doses de coqueluche, de 46% à 61% pour la Rougeole et de 3% à 38% pour la Fièvre Jaune.