Article | 12 juin 2024
Tribune - La Nouvelle-Calédonie en proie à des émeutes violentes menées par des indépendantistes radicaux révèle les profondes tensions raciales et ethniques qui menacent le projet de vivre-ensemble, tandis que la majorité des Calédoniens aspirent à une coexistence pacifique, rappelle Bastien Vandendyck.
Article | 12 juin 2024
Le conflit qui a embrasé la Nouvelle-Calédonie au mois de mai 2024, après l'adoption d'un texte sur le dégel du corps électoral – suspendu après la dissolution de l'Assemblée nationale – ravive de tous côtés les « vieux démons » du racisme. Alors que les Kanak subissent des discriminations quotidiennes, des habitants se mobilisent pour multiplier les échanges intercommunautaires.
Article | 21 mai 2024
Psychologue, enseignante, directeur artistique ou soignante, ils résident depuis plusieurs décennies sur l'archipel. Encore sous le choc, ils racontent le basculement de leur « pays » dans la violence et le chaos, qu'ils attribuent à l'incompétence des politiques de tout bord. Et leur tiraillement entre rester et partir.
Ouvrage | Septembre 2020
Homophobie, racisme, violences sexuelles… Dans un livre, l'élu francilien Patrick Karam et la journaliste Magali Lacroze dresse un état des lieux des travers qui rongent le sport en France.
- Quand le sport fait mal, Les Echos, 9 octobre 2020
- Présentation de l'ouvrage
- «Le livre noir du sport» Patrick Karam et Magali Lacroze, TV5 Monde, 23 octobre 2020
Multimédia | 23 mai 2023
Débat - Les statistiques ethniques et religieuses sont interdites par la loi depuis 1872, et notamment lors des recensements. Certains réclament l'usage des statistiques ethniques ou religieuses pour mieux connaître et appréhender la société française (comme actuellement dans les pays anglo-saxons), d'autres s'y opposent, y voyant un moyen potentiel de stigmatisation et de discrimination.
Article | 6 juillet 2021
La préfète tout en maîtrise est la nouvelle déléguée interministérielle en charge de la lutte contre le racisme et l'homophobie.
Article | 12 février 2021
Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) depuis près de quatre ans, le préfet Frédéric Potier a décidé de quitter ses fonctions pour rejoindre la RATP, où il sera délégué général à l'éthique et à la conformité, chargé des questions de laïcité et de discrimination. A la veille de son départ, il fait le constat d'une société où « les discours de haine continuent de proliférer ».
Article | 23 janvier 2021
Les débats autour d'un match du PSG ou d'un roman d'Agatha Christie illustrent comment ce terme reste imprégné de la tragédie de l'esclavage et de la colonisation. La fierté de la négritude revendiquée dans les années 1930 ne suffit pas à effacer ce passé.
Ouvrage | Mars 2017
Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine.
Comment expliquer de telles disparités ?
Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergès retrace la politique de gestion du ventre des femmes, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau.
Dès 1945, invoquant la « surpopulation » de ses anciennes colonies, l'État français prône le contrôle des naissances et l'organisation de l'émigration ; une politique qui le conduit à reconfigurer à plusieurs reprises l'espace de la République, provoquant un repli progressif sur l'Hexagone au détriment des outre-mer, où les abus se multiplient.
Françoise Vergès s'interroge sur les causes et les conséquences de ces reconfigurations et sur la marginalisation de la question raciale et coloniale par les mouvements féministes actifs en métropole, en particulier le MLF. En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'auteure entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes, héritée d'un système esclavagiste, colonialiste et capitaliste encore largement ignoré aujourd'hui
Article | 12 septembre 2020
En France, les données sur l'origine font désormais partie des outils usuels des études sur les discriminations. Mais elles restent peu exploitées, dans la crainte que la prise en compte de catégories ethno-raciales ne remette en cause l'universalisme républicain.
Article | 27 juin 2020
En plein débat mémoriel sur la place des Noirs dans l'histoire de France, la vie du premier député afro-cubain de France refait surface. En complément :
- Municipales : en 1879, Paris a eu son premier (et seul) maire noir de son histoire, Severiano de Heredia, Outre-mer la 1ère, 18 février 2020
- L'incroyable parcours de Severiano de Heredia, le premier (et seul) maire noir de Paris, Actu.fr, 10 juin 2020
Article | 16 juin 2020
Faut-il déboulonner les monuments liés à l'histoire coloniale ou à l'esclavage ? La polémique mémorielle s'invite à La Réunion.
Article | 17 juin 2020
Identifier les personnes selon leur appartenance ethnique accentuerait le repli communautaire, estime le démographe Hervé Le Bras, qui répond à Sibeth Ndiaye. La porte-parole du gouvernement avait, dans une tribune au « Monde », soulevé la possibilité de rouvrir le débat.
Article | 14 et 15 juin 2020
Il est urgent de reposer la question de la représentativité des personnes de couleur dans la vie publique, politique, économique et culturelle de notre pays, estime la membre de La République en marche et la porte-parole du gouvernement. Elle propose notamment de rouvrir « de manière apaisée » le débat sur les statistiques ethniques.
En complément :
- Sibeth Ndiaye veut rouvrir le débat sur les statistiques ethniques, Le HuffPost, 13 juin 2020
- Emmanuel Macron ne souhaite pas rouvrir le débat sur les statistiques ethniques, Le Figaro, 15 juin 2020
Article | 3 novembre 2019
Dans une interview accordée à Outremers360, Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), revient sur le débat autour du voile et de l'Islam, qui a plongé la France dans « une forme d'hystérie collective ». Il met en exergue les exemples ultramarins, notamment de La Réunion et Mayotte, pour prouver que « l'Islam n'est absolument pas incompatible avec la laïcité ». Mais avant tout, Frédéric Potier détaille l'appel à projets locaux pour lutter contre toutes les formes de haines qui, cette année, s'étend à la Polynésie française. En complément,
- Vidéo de l'entretien avec Monsieur Frédéric Potier,novembre 2019
- L'Union (27/10/2019) - L'entretien du dimanche : le voile et « l'hystérie collective » par Frédéric Potier
- TÊTU (30/10/2019) - Si vous avez un projet pour lutter contre les LGBTphobies, ceci peut vous aider
Doc. parlementaire | 21 mars 2019
Les ultramarins «continuent de subir inégalités et discriminations», constate un rapport d'information parlementaire, préconisant de mieux «enseigner l'Outre-mer à l'école» et de développer le «testing». «L'égalité réelle» entre les Outre-mer et la métropole «est loin d'être achevée dans de nombreux domaines tant socio-économiques, qu'éducatifs ou sanitaires», notent les rapporteures, les députées Josette Manin, Maud Petit et Cécile Rilhac, malgré la loi Egalité réelle outre-mer de février 2017.
En complément, article :
- Outre-mer la 1ère (21/03/2019) - Inégalités et discriminations à l'encontre des ultramarins : les pistes d'un rapport à l'Assemblée : cliquer ici
- Vidéo de la Commission de la Délégation aux outre-mer, 21 mars 2019 : cliquer ici
Article | 8 février 2019
Entretien. Dans son dernier ouvrage, Un féminisme décolonial (la Fabrique), la politologue Françoise Vergès, militante antiraciste et féministe, déploie à partir des luttes des femmes du Sud global une critique radicale du « capitalisme racial ».
Rapport | 2009
Partant du constat que, sous le second Empire colonial français (qui connaît son apogée sous la IIIème République), la distinction entre colonisateur et colonisé s'exprime par le biais du droit de la nationalité, cette thèse se propose d'étudier l'histoire du droit de la nationalité propre aux colonisés (qu'on appelle alors indigènes), plus particulièrement quant à son articulation avec la notion, parfois ambiguë, de race. Ce droit émerge au début de la présence française en Algérie avant de voir ses principes posés en 1865 : expression d'un compromis entre mission civilisatrice et principe des nationalités, il doit permettre au colonisé de s'assimiler à la nation française par le biais d'une naturalisation, conçue comme une « conversion à la civilisation ». Si, dans la plupart des territoires sous domination française, aucun texte ne définit l'indigène, il en va autrement en Indochine, où sont adoptées, dans les années 1930, les dispositions les plus complètes, marquées par une représentation du colonisé en termes nationaux et raciaux et par la focalisation sur la question du métissage, aussi bien entre Européens et indigènes qu'entre Chinois et indigènes. Le droit de la nationalité propre aux colonisés dépérira progressivement par la suite, sous Vichy parce que le régime tend à transformer l'indigène en catégorie raciale, sous la IVème République parce que ce droit est considéré comme discriminatoire.
Article | 9 mars 2017
Comme celle des enfants de la Creuse, l'affaire de la clinique du docteur Moreau(où les Réunionnaises étaient avortées et stérilisées contre leur gré) a été longtemps couverte d'une chape de plomb. Aujourd'hui, Françoise Vergès, rappelle les faits avec méthode dans son livre "Le ventre des femmes".
Article | 18 mai 2016
Le Premier ministre et la secrétaire d'État chargée de l'égalité réelle ont présenté une communication relative à la mise en œuvre de la politique en faveur de l'égalité réelle.