Ouvrage | Février 2015
Trois générations de femmes à la Guadeloupe depuis le milieu du XIXe siècle jusqu'aux premières années du XXe : La première, Bébé, est la fille de La Femme Solitude, une esclave devenue un personnage mythique ; elle est achetée par la veuve d'un planteur. Elle est un peu sorcière, voit des apparitions de Jésus. Un pauvre blanc l'achète, "la met en case", lui fait trois filles. Il finira par l'épouser avant de mourir. La seconde, c'est Hortensia, une des filles de Bébé. L'esclavage a été aboli mais rien n'a changé vraiment. Hortensia est, comme sa mère, une étrange petite fille, avide de sortilèges, tentée par la révolte mais prisonnière de sa condition. La troisième femme est la fille d'Hortensia. On l'appelle Mariotte. Elle vit avec sa grand-mère, Man Louise, sa mère et ses deux tantes. L'enfant s'attache à un grand gaillard qui lui fait un peu peur mais lui raconte, à sa façon, l'histoire de son aïeule, la Femme Solitude. De nombreux personnages, hauts en couleur, vivent autour des trois héroïnes. Tout un petit monde revit dans une langue colorée et savoureuse. Le réalisme du quotidien est enchanté par les pensées et les sentiments des trois femmes. En complément, article de l'Obs du 22/02/2015 : http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20150205.OBS1821/a-la-memoire-d-andre-schwartz-bart-le-blanc-qui-avait-ose-ecrire-sur-les-antilles.html et entretien de Simone Schwarz-Bart le 28 février 2015 sur France 3 : http://www.francetvinfo.fr/culture/simone-schwarz-bart-il-y-a-une-nuit-dans-le-coeur-des-hommes_837119.html
Ouvrage | Octobre 1996
Elle n'est ni noire ni blanche. Solitude, la fille mulâtresse d'une Africaine arrachée à son village par des trafiquants d'esclaves, est condamnée à servir les blancs. Mais dans les veines brûle le feu de la révolte. Aux côtés de Maïmouni et des troupes noires cachées dans les forêts de la Soufrière, elle lute pour la liberté. Un vibrant hommage à une femme de légende de l'histoire des Antilles.