Article | 5 août 2020
Sur cet archipel, la misère et la délinquance sont invisibles, pour ne pas dire inexistantes. On se sent surprotégé, mais l'ennui vient vite. Tout le monde se connaît, l'insularité est intense. Certains parlent de prison dorée. Pourtant, le déracinement semble inévitable. Quasiment tous les nouveaux bacheliers devront quitter l'archipel pour poursuivre leurs études. La moitié d'entre eux choisiront d'aller au Canada voisin. Patrice Terraz poursuit là son travail sur les jeunes Français ultramarins.