Article | 8 juin 2021
François Hollande, ancien président de la République et Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine entendent, dans une tribune au « Monde », saluer le long chemin des enfants de la Creuse, au moment où une exposition de photographies qui leur est consacrée, sera inaugurée, mercredi 9 juin 2021 à Limoges, par l'ex-chef de l'Etat.
Multimédia | 19 mai 2020
Dans les années 1960, Jean-Jacques, 7 ans, est arraché à sa terre et à sa famille sur ordre du gouvernement, comme plus de 2.000 enfants réunionnais. Ils sont envoyés en Métropole, dans la Creuse, sous le prétexte de «repeupler» les campagnes.
- "C'était de l'esclavage" : 70 "Enfants de la Creuse" de retour à la Réunion, Europe 1, 6 décembre 2020
- Enfants de la Creuse : Une plaque commémorative à Orly et des nouveaux ouvrages dans les écoles, Outremers360, 7 décembre 2020
- Réunionnais de la Creuse, le dossier, France 3 Nouvelle Aquitaine, 10 juillet 2017
Article | 14 mai 2019
L'adoption est souvent mal connue à Mayotte, sur les plans administratif et juridique mais aussi social et psychologique. Mayotte est aussi l'un des départements les plus concernés par l'enfance délaissée. En complément :
- mayottehebdo.com (14/05/2019) - "L'adoption, ce n'est pas de l'humanitaire" : cliquer ici
Article | 11 mars 2019
Le 15 février 2019 une rencontre au ministère des Outre-mer avait pour sujet, la déportation de milliers d'enfants réunionnais arrachés à leur famille dans la logique de freiner la croissance démographique. C'est-à-dire la tragédie des « Enfants de la Creuse ». Explications.
Fiche | Novembre 2017
L' affaire des Réunionnais de la Creuse est longtemps restée souterraine et il a fallu attendre 2001 pour qu'elle éclate au grand jour. Quarante ans après la création du BUMIDOM, Jean-Jacques Martial dépose plainte contre l'État français. Une plainte « pour enlèvement, séquestration de mineur, rafle et déportation », assortie d'une demande de réparation d'un milliard d'euros. Pourquoi cette plainte ? À la suite des recherches généalogiques, Jean-Jacques Martial, alors installé dans l'Aude, apprend brutalement les conditions de son transfert en Creuse, son véritable nom de famille et, lui qui se croyait orphelin, découvre qu'il possède une famille à La Réunion. Suivent d'autres plaintes, dont certaines relayées par des associations de Réunionnais qui se qualifient de « déportés » et qui demandent réparation. Ce dossier donne accès à des références d'articles, d'ouvrages, de rapports et discours, de jurisprudences et à des sites d'associations.
En complément :
- Outre-mer la 1ère (21/10/2019) - "Un soleil en exil" ou l'histoire des Réunionnais de la Creuse selon Jean-François Samlong
- Le Huffington Post (14/11/2019) - Les "Réunionnais de la Creuse" réclament un lieu de mémoire et de ressources
Article | 15 juin 2017
Les aides pour les victimes de déplacement forcés entre 1960 et 1980 se mettent peu à peu en place, mais certaines associations dénoncent une "politisation" de la cause et un dispositif administratif complexe.
Discours | 16 février 2017
Ericka Bareigts, ministre des Outre-mer, tient à saluer le travail accompli par la Commission d'information et de recherche historique sur la migration forcée des "Enfants de la Creuse", composée par Wilfrid Bertile, Prosper Eve, Gilles Gauvin et Michel Vernerey, sous l'autorité de son président Philippe Vitale. Nommée en février 2016, cette Commission prépare pour février 2018 un rapport sur les conditions des ex-mineurs réunionnais envoyés entre 1963 et 1982 dans des départements de l'Hexagone touchés par l'exode rural. En complément, article d'outre-mer 1ère du 16 février 2017 : http://la1ere.francetvinfo.fr/reunionnais-creuse-commission-nationale-experts-fait-plusieurs-propositions-444039.html
Article | 27 août 2016
Parce que l'île était pauvre et que la France rurale avait besoin d'être repeuplée, 1 600 petits Réunionnais ont, de 1963 à 1982, été déracinés et envoyés en métropole. Un scandale d'Etat qui hante toujours les victimes.
Article | 14 septembre 2005
Ouvrage | 2004
Après de longues recherches sur les Réunionnais déportés dans la Creuse, Gilles Ascaride, Philippe Vitale et Corine Spagnoli, sociologues et historienne, ont rédigé le livre "Tristes tropiques de la Creuse". Avec une approche dépassionnée, les chercheurs analysent, d'un point de vue historique, le transfert d'enfants réunionnais dans la Creuse et, d'un point de vue sociologique, la politique migratoire de Michel Debré.
Article | 23 décembre 2008
Article | 21 juillet 2008
CE, 11 juillet 2008, n° 306140
Ouvrage | 2007
Dans les années 1960 et 1970, la DDASS de la Réunion a transféré en métropole des centaines d'enfants abandonnés ou retirés à leurs parents. Ils étaient alors confiés à des familles ou à des institutions, sans qu'aucun voyage de retour ne soit prévu. Ce transfert a été un échec : la grande majorité a souffert du déracinement, de la solitude, du racisme, du chômage.
Quarante ans plus tard, des anciens pupilles ont intenté un procès retentissant à l'État. Faut-il, comme eux, relier cet épisode aux pages les plus noires de l'histoire de France, l'esclavage et la déportation ? Ce transfert d'enfants incarnerait-il un néo-colonialisme qui n'ose pas dire son nom ?
L'artisan de cette opération, Michel Debré, s'inquiétait de l'explosion démographique qui menaçait l'île, mais il avait surtout l'ambition d'intégrer la Réunion à l'ensemble national. Dès lors, une inquiétante conclusion se dessine : la migration des pupilles réunionnais, avec la somme de souffrances qu'elle a engendrée, a été entreprise parce qu'elle était conforme à l'idéal républicain.
Article | 2007
Présentation de l'ouvrage d'Ivan Jablonda intitulé : Enfants en exil, transferts de pupilles réunionnais en métropole (1963-1982), Seuil "l'Univers historique".
Article | 10 septembre 2007
Arrêt rendu par Cour administrative d'appel de Bordeaux, 27 mars 2007, n° 05BX01944 en intégralité dans l'article.
Article | 2007
Article numérisé
Article | 2005
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Article | 2005
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Article | 2005
Article numérisé
Article | 2005
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