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Suite à la demande des élus indépendantistes siégeant au Congrès de la Nouvelle-Calédonie d'un troisième référendum prévu par les accords de Nouméa, sa tenue a été fixée au 12 décembre 2021. Suite à l'irruption de la pandémie de Covid-19 dans l'archipel à partir de septembre 2021, les partis indépendantistes et le Sénat ont demandé un report du référendum puis, devant son maintien, ont appelé à la non-participation. À partir des résultats au niveau des bureaux de vote, Sylvain Brouard, directeur de recherche de la FNSP au CEVIPOF, et Samuel Gorohouna, maître de conférences en sciences économiques à l'Université de Nouvelle-Calédonie, analysent les caractéristiques des comportements référendaires lors de ce scrutin.[-]

Lors du second référendum en Nouvelle-Calédonie organisé le 4 octobre 2020, le « OUI » à la pleine souveraineté et à l'indépendance a recueilli 46,7% des suffrages exprimés, soit 3,4 points de plus qu'en 2018, et la participation a augmenté de près de 4,7 points à 85,7%. Avant de poursuivre l'analyse, il convient de souligner que les analyses des résultats et des évolutions en proportion des suffrages exprimés ne permettent qu'imparfaitement de comprendre les dynamiques électorales. L'analyse en proportion des inscrits apporte un éclairage complémentaire, et en l'occurrence, le seul à même de rendre compréhensible les évolutions en cours.
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