Article | 12 mars 2024
La situation très chaotique de Mayotte, marquée par la paralysie de l'île depuis plusieurs semaines, a rendu nécessaire la visite, le 11 février dernier, du ministre de l'Intérieur et de la ministre déléguée chargée des Outre-mer. Un signal fort de l'État visant à démontrer que le cri de détresse des Mahorais a été entendu.
Article | 26 février 2024
Depuis le 1er janvier 2024, le centre universitaire de formation et de recherche de Mayotte a été transformé en établissement public d'enseignement supérieur dénommé « Université de Mayotte » en vertu du décret n° 2023-1356 du 29 décembre 2023. Par ce décret le gouvernement donne l'impression aux Mahorais qu'ils disposent d'une université de plein exercice, or il n'en est pas ainsi. Il s'agit d'un institut national universitaire, considéré par le code de l'éducation comme étant exclu du champ des universités, contrairement aux autres universités ultramarines. Cette situation inédite et discutable, outre la confusion qu'elle entraîne, n'est pas conforme aux attentes de Mayotte et porte préjudice au plus jeune département français dont la dynamique démographique est pourtant la plus importante de France.
Article | Janvier 2021
La France et l'Union des Comores ont toujours eu des rapports très particuliers et très étroits, dont l'une des justifications se trouve notamment dans l'appartenance ancienne de ces territoires à la France.
Les relations visées dans le cadre de cette analyse sont celles renvoyant aux rapports, aux liaisons qui existent entre l'État français et l'État comorien. Le terme « relation » vient du latin « relatio » et signifie rapport. Une relation juridique est une relation entre des personnes, des institutions voire des États, qui est déterminée par un ensemble de règles unilatérales, coutumières ou contractuelles. In casu, il s'agit davantage des rapports entre l'État français et l'État comorien, que ceux entre la République française et les Comores, prises comme entité infra-étatique constituant un territoire d'< outre >-< mer > au sens du droit national français. Néanmoins ce dernier point recevra une attention et un traitement particuliers en ce qu'il participe à la compréhension des interactions entre ces deux États. De manière générale, les relations entre la France et les Comores s'inscrivent dans une continuité historique.
Article | 2016
La récurrence des débats ou plutôt des interventions inopportunes mettant en avant avec une maladresse défiant toute logique juridique l'éternel argument «Mayotte-Comores» commence à instaurer un certain inconfort et une certaine confusion dans la pensée juridique auquel il convient de remédier. Explications juridiques.
Article | 25 septembre 2017
Comprendre la question de "l'île comorienne de Mayotte" en 12 questions, tel est l'objectif de l'entretien accordé par Monsieur Thomas M'Saidié, Maitre de conférences en droit public au centre Universitaire de Mayotte.
Article | Décembre 2013
Le litige, qui a opposé les sociétés Prunus SARL et Polonium SA au directeur des services fiscaux français le 5 mai 2011, est apparu parce que la législation nationale impose une restriction à la libre circulation des capitaux. Confrontée à un contexte qui aurait pu être l'occasion de clarifier la situation des pays et territoires d'outre-mer (PTOM), la Cour de justice de l'Union européenne a cru devoir assimiler ces derniers aux pays tiers aux fins de l'application de la législation française restreignant les mouvements de capitaux en provenance et à destination des PTOM. Cette position consistant à assimiler les PTOM à des pays tiers est critiquable non seulement au regard du droit, mais également au regard des objectifs assignés au régime spécial d'association défini dans la quatrième partie du TFUE par le droit primaire et dérivé de l'Union.
Article | Décembre 2013
Avec une motivation sèche, la décision n°2013-334/335 QPC du Conseil constitutionnel, rendue le 26 juillet 2013, en dépit de son caractère laconique, apparaît inédite. D'une part, le juge a dû soulever d'office une question distincte de celles qui lui étaient posées, sans rapport direct avec les dispositions litigieuses. D'autre part, il a été confronté à une question portant sur l'intégralité de la loi relative à l'octroi de mer.
Article | 3e trimestre 2013