Article
La réforme du droit de la décentralisation territoriale, réalisée par la loi constitutionnelle du 28 mars 2003 poursuit trois objectifs complémentaires : la définition du régime juridique, l'ajustement par un statut différencié et le renforcement de la démocratie locale. Chaque outre-mer doit se situer dans l'un des deux régimes suivants : l'assimilation, qui l'inscrit en principe dans le droit de la métropole et de l'Union européenne, ou la spécialité, qui à l'inverse le situe en principe en dehors de ce droit et donc dans son propre droit.
Rapport | 2022
Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) sont un territoire d'outre-mer mentionné à l'article 72-3 de la Constitution, dont le dernier alinéa prévoit que « La loi détermine le régime législatif et l'organisation particulière des Terres australes et antarctiques françaises ». Le statut des TAAF a ainsi été déterminé par la loi n° 55-1052 du 6 août 1955, modifiée en 2007, et son décret d'application n° 2008-919 du 11 septembre 2008. Ni DOM, ni ROM, ni COM, la loi du 6 août 1955 continue de les qualifier de « territoire d'outre-mer » malgré la disparition de ce statut depuis la révision constitutionnelle de 2003. Les TAAF demeurent également régies par le principe de spécialité législative. Au regard des spécificités juridiques de TAAF, l'administration a sollicité une mission d'expertise sur l'intelligibilité du droit applicable au territoire auprès de la Direction générale des Outre-mer. M. Loïc Peyen, maître de conférences en droit public, a ainsi été mandaté en mai 2022, afin de : - dresser un état des lieux du droit applicable aux TAAF ; clarifier l'étendue du pouvoir réglementaire du préfet, administrateur supérieur ; analyser les conséquences qu'emporte le statut des TAAF en termes de cadrage juridique des actes de l'administration des TAAF et d'établir l'intérêt de ce statut et les difficultés qu'il engendre.
Article | 9 juillet 2018
La référence aux Outre-mer dans le projet ne résout pas les questions d'évolution statutaires disparates de ces territoires, à la veille du référendum d'auto-détermination en Nouvelle-Calédonie.
Rapport | Juillet 2022
Créé en 1955, le territoire des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) assure l'administration des îles Australes, des bases françaises en Terre Adélie et des îles Éparses. Il assure le soutien logistique de ces bases isolées, contribue à la recherche scientifique et à la protection d'un environnement fragile. L'organisation administrative des Taaf doit être adaptée à la stratégie polaire à l'horizon 2030 de la France et ainsi pleinement contribuer à la préservation d'un patrimoine naturel exceptionnel. Leur statut qui n'a pas évolué depuis 2007 doit être modernisé pour s'adapter aux missions du territoire. La Cour formule au total douze recommandations.
Article | 28 Septembre 2020
Le vocable des outre-mer s'impose depuis plusieurs années et à juste titre s'agissant de rendre compte de la diversité et de la complexité des territoires ultramarins. Au pluriel donc mais le mot « mer » sans « s » car devant rester invariable étant, en l'espèce, « générique » et ne désignant pas telle ou telle mer. Ce fascicule présente un classement juridique des outre-mer, leur organisation administrative et la répartition de leurs compétences, ainsi que l'application du droit et leur relation à l'Europe.
Article | Octobre-Décembre 2019
L'importance accordée par la métropole aux Terres australes et antarctiques françaises tend à se renforcer. La question de l'adaptation du régime juridique de ce territoire à son évolution peut alors être soulevée. Ce dernier apparaît en effet comme inadapté aux changements actuels, et ce, d'autant plus, que la forme juridique du territoire demeure incertaine. Aussi, une refonte statutaire en profondeur semble nécessaire.
Article | 10 Juillet 2019
Le vocable des outre-mer s'impose depuis plusieurs années et à juste titre s'agissant de rendre compte de la diversité et de la complexité des territoires ultramarins. Au pluriel donc mais le mot « mer » sans « s » car devant rester invariable étant, en l'espèce, « générique » et ne désignant pas telle ou telle mer. Ce fascicule présente un classement juridique des outre-mer, leur organisation administrative et la répartition de leurs compétences, ainsi que l'application du droit et leur relation à l'Europe.
Article | 2 février 2018
On a à peine entrevu les promesses du droit à l'expérimentation dans les territoires ultramarins que, déjà, on nous lance sur la piste escarpée de la «différenciation».
Article | 6 novembre 2017
L'histoire des relations institutionnelles entre la France métropolitaine et la Réunion n'est pas un long fleuve tranquille. Les réunionnais sont ainsi tiraillés entre deux aspirations pouvant sembler contradictoires : continuer à appartenir pleinement à la République et dans le même temps bénéficier d'un cadre institutionnel et normatif tenant compte de leurs spécificités. Analyse. Cette tribune a fait l'objet d'une publication dans le quotidien Imaz Press Réunion du 6 novembre 2017 : http://www.ipreunion.com/courrier-des-lecteurs/reportage/2017/11/06/tribune-libre-de-francois-cafarelli-relations-entre-la-metropole-et-la-reunion-ce-n-est-pas-un-long-fleuve-tranquille,71771.html
Article | 14 avril 2016
Incontestablement, la révision constitutionnelle de 2003 a marqué un tournant dans l'évolution du statut constitutionnel des départements d'outre-mer. Sans remettre en
cause fondamentalement le principe d'assimilation, elle a cependant permis des
évolutions de leur régime statutaire qui jusqu'alors se trouvaient bridées par la jurisprudence constitutionnelle (I). Elle a permis également une différenciation beaucoup plus poussée des normes applicables sur ces territoires par rapport à celles applicables en métropole (II).
Article | 4 Septembre 2013
Présentation de la situation juridique des départements d'outre-mer .
Rapport | Décembre 2007
Le discours officiel des autorités françaises, fondé sur les principes républicains d'unité, d'indivisibilité et d'égalité, exclut toute reconnaissance de minorités nationales sur le sol français. L'observation du droit positif témoigne toutefois d'une réalité juridique bien plus nuancée que ce discours ne le laisse entendre. Depuis plusieurs années, l'ordre juridique étatique s'ouvre en effet progressivement à la diversité socioculturelle, en acceptant que certaines catégories de la population qui s'apparentent, de facto, à des minorités nationales, bénéficient de droits dérogatoires, de statuts coutumiers, d'une autonomie institutionnelle et normative voire, pour certaines d'entre elles, d'un droit à l'autodétermination. Ces évolutions sont constitutives d'un pluralisme juridique qui n'est pas sans questionner les fondements mêmes de la République.
Article | 31 janvier 2014
Cet article analyse la nouvelle organisation administrative de Mayotte. Il différencie le mobile de la revendication départementaliste mahoraise à celle des autres départements ultramarins. Cette étude met en lumière la date de constitution du département de Mayotte, le régime législatif applicable.
Doc. parlementaire | 20 novembre 2014
Ce document contient le compte rendu de l'audition de Madame George Pau-Langevin, ministre des outre-mer du mercredi 12 novembre 2014, dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2015.
Ouvrage | Janvier 2014
La problématique générale de cet ouvrage consiste à savoir comment le statut juridique de Mayotte peut rendre compte de la double identité, de la double appartenance de cette île : peut-on penser Mayotte abritée du droit international ? Peut-on penser Mayotte uniquement par référence au droit de l'Etat français ? L'auteur préconise la vocation internationale du statut de Mayotte et la vocation franco-comorienne de celui-ci.
Ouvrage | Septembre 2013
État unitaire, par opposition au modèle fédéral, la France est aussi un État décentralisé où les collectivités territoriales de droit commun côtoient des collectivités territoriales à statut dérogatoire (Paris, Corse, Alsace-Moselle) et des collectivités territoriales à régime juridique particulier comme celles de l'outre-mer. Or, ces dernières ont vu leur statut sensiblement modifié, notamment depuis la réforme constitutionnelle de 1998, puis celles de 2003 et 2008, en faveur de formules juridiques adaptées aux particularismes de leurs territoires , plus ou moins proches du droit commun de la métropole. Une question peut être posée : serait-il possible, dans le cadre général du débat sur la décentralisation, de considérer les différentes réformes qui ont concerné l'outre-mer comme autant d'expérimentations propres à stimuler la réflexion sur les rapports entre l'État et l'ensemble des collectivités territoriales ?
Pour tenter de répondre à cette problématique, l'ouvrage est construit autour de quatre thématiques :
« Le droit d'outre-mer et le droit constitutionnel local » (Yves Luchaire, Jacques Caillosse, Dominique Custos, Georges Othily et Robert Étien), « État unitaire et État décentralisé : évolution et pertinence du principe de l'identité législative » (Didier Destouches, Pierre-Yves Chicot, Maud Elfort, Mathilde Kernéis, Emmanuel Jos et Isabelle Vestris), « L'État autonomique ? Spécialité législative, statut d'autonomie et souveraineté partagée » (Justin Daniel, Antoine Delblond, Nicolas Kada, Pierre Teisserenc, Florence Crouzatier-Durand, Marc Joyau et Olivier Gohin) et enfin « L'État unitaire décentralisé français et le partage de la fonction législative » (Marc Vizy, Nicolas Clinchamps, Jacqueline Doménach).
Article | Janvier-Février 2012
Ouvrage | 1992
Article | Octobre 2010
Article | Mars 2010