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- 9 p.
Cote : N362-AG1
Trente ans après l'interdiction du pesticide chlordécone dans les bananeraies, les agriculteurs antillais apprennent à vivre avec la pollution persistante dans le sol, qui s'est infiltrée dans la ressource en eau. Une pollution qui pourrait durer plusieurs dizaines ou centaines d'années. Alors qu'un tiers des surfaces agricoles en Martinique et 20 % en Guadeloupe sont potentiellement contaminées, les agriculteurs sécurisent leurs productions grâce au soutien de l'État via le plan Chlordécone IV. Les maraîchers font des analyses de sols gratuites pour mener les cultures sensibles (tubercules, légumes racines) sur les parcelles saines. Les éleveurs de bovins décontaminent leurs bêtes grâce au dispositif de sécurisation des viandes pour éviter une perte sèche à l'abattoir. Au final, les professionnels organisés – qui sont minoritaires – se sont globalement adaptés. Ce n'est pas forcément le cas des petits détenteurs de bovins, qui pèsent pourtant plus de 50 % des parts de marché, ni des petits maraîchers ou particuliers qui irriguent les circuits informels.
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Trente ans après l'interdiction du pesticide chlordécone dans les bananeraies, les agriculteurs antillais apprennent à vivre avec la pollution persistante dans le sol, qui s'est infiltrée dans la ressource en eau. Une pollution qui pourrait durer plusieurs dizaines ou centaines d'années. Alors qu'un tiers des surfaces agricoles en Martinique et 20 % en Guadeloupe sont potentiellement contaminées, les agriculteurs sécurisent leurs productions ...
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AGRICULTURE ; ANTILLES FRANCAISES ; POLLUTION ; CHLORDECONE ; TERRE AGRICOLE ; CULTURE MARAICHERE ; ELEVAGE ; MARTINIQUE ; GUADELOUPE