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- n° 75 - 18 p.
Cote : N504-QJ10
la Guyane est une terre d'exception à de nombreux égards. Elle est l'un des deux derniers territoires non indépendants de l'Amérique du Sud (l'autre étant les îles Malouines), et se trouve dotée d'un statut assimilé à celui des régions de la France métropolitaine. Alors que la majorité des États du bassin amazonien reconnaissent aux Amérindiens le statut de peuple autochtone au sens du droit international , l'État français refuse toujours de signer la Convention n°169 de l'Organisation internationale du travail (adoptée en 1989) qui prévoit des droits spécifiques au profit des peuples dits « premiers ». Les 11 000 Amérindiens de Guyane, répartis en six ethnies (Arawak, Kali'na, Palikur, Teko, Wayana et Wayãpi) sont donc considérés juridiquement comme de simples citoyens français. Cet article tente de montrer comment l'État français s'est accommodé de la mobilité des communautés autochtones tout au long de sa construction et jusqu'à nos jours.
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la Guyane est une terre d'exception à de nombreux égards. Elle est l'un des deux derniers territoires non indépendants de l'Amérique du Sud (l'autre étant les îles Malouines), et se trouve dotée d'un statut assimilé à celui des régions de la France métropolitaine. Alors que la majorité des États du bassin amazonien reconnaissent aux Amérindiens le statut de peuple autochtone au sens du droit international , l'État français refuse toujours de ...
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GUYANE ; HISTOIRE ; AMERINDIEN ; AUTOCHTONE ; DROIT DES MINORITES ET PEUPLES AUTOCHTONES ; ORGANISATION DES NATIONS UNIES ; DROIT INTERNATIONAL ; CITOYENNETE ; INSTITUTION COUTUMIERE ; ETAT ; PROBLEME FONCIER
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- 166 p.
Cote : O5216-QJ10
On le sait, le foncier en Guyane appartient dans sa quasi-totalité à l'État français. Et si les collectivités locales demandent légitimement une part des terres de cette région, les populations amérindiennes et bushinengue placent également le territoire au coeur de leurs revendications. Mais ce n'est pas tant la propriété individuelle qu'ils sollicitent qu'un libre accès à un certain nombre d'espaces et surtout une reconnaissance de leur légitimité sur les terres qu'ils occupent depuis de nombreux siècles. Depuis les premières revendications des années 1980, les Amérindiens et Bushinengue se sont organisés pour défendre leurs droits et la problématique foncière continue d'être essentielle à leurs yeux.
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On le sait, le foncier en Guyane appartient dans sa quasi-totalité à l'État français. Et si les collectivités locales demandent légitimement une part des terres de cette région, les populations amérindiennes et bushinengue placent également le territoire au coeur de leurs revendications. Mais ce n'est pas tant la propriété individuelle qu'ils sollicitent qu'un libre accès à un certain nombre d'espaces et surtout une reconnaissance de leur ...
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GUYANE ; DROIT DES MINORITES ET PEUPLES AUTOCHTONES ; NOIR MARRON ; AMERINDIEN ; PROBLEME FONCIER ; PROPRIETE FONCIERE ; CONCESSION ; AUTOCHTONE ; PEUPLE ET MINORITE
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